Partant d’une expérience diversifiée et réfléchie, riche d’une pratique de la danse et de la scène, servies par une plume vigoureuse et diserte, Cheveux Gris nous éclaire, sans tintamarre inutile, sur les subtiles variations du folk.
Par ses billets ni doux, ni complaisants, mais somme toute bienveillants, elle explore avec acuité cet univers mouvant. Elle pose des jalons et formule des espoirs et conseils ouverts pour la vitalité de nos plaisirs de danseurs et de musiciens.
Voici venu l'été, le temps des festivals. Ne sont-ils pas, au fond, un peu tous pareils ? Ateliers du matin au soir, bals du soir au matin, bousculade aux douches, parfois froides et parfois bondées...
Il danse bien. Très bien même. Mais, quand la danse fait un grand cercle, il en fait un petit à côté, avec ses amis, un petit cercle qui gêne le grand, l'oblige à se déformer...
Et voilà... Les couleurs s'allument, les visages apparaissent, et les regards se cherchent et se croisent. Les étoffes bougent, la ligne des gestes se dessine, belle dans la fluidité du rythme.
De nombreux groupes cherchent à ajouter des images à leur musique. Excellente idée. Un joli diaporama, des images bien assorties à la musique, ou bien en contrepoint, avec poésie ou avec humour. J'applaudis. Enfin...Encore faudrait-il que ça marche...
Dans un stage de musique, Marie rencontre Hassan. Il joue du folk français et du flamenco, elle de la musique irlandaise. Sympathiques échanges musicaux. Ils sont aussi passionnés l'un que l'autre.
Leur musique est énorme : la percu tambourine à fond, le sax explose, brillant, puissant, et on entend, mais oui mais oui, le diato se déchaîner.
Et nous voilà confinés! "Restez à la maison!" qu'ils disaient: "lisez...écoutez de la musique...faites de la musique" Ca, ça va. Mais...
Le parquet de la salle est vieux, très vieux, c’est sûr. Ce soir-là, quand les danseurs arrivent…il y a un trou. Un vrai trou, un bout de latte arraché.
L’amie Marie
Est si jolie
Tout le mond’la veut dans son groupe
Ce regard-là
Ell’n’en veut pas
Ell’préfèrerait qu’on l’écoute
Mais ce soir-là,… il y avait quelqu’un de plus. Frémissement, gouttes d’eau, fracas d’orage....