Danse de couple
Même si le nom de cette danse signifie écossaise, elle n'en a aucune origine. Danse de couple à deux temps, en position de danse de salon, elle est très appréciée des danseurs. Sa popularité tient probablement à la relative facilité d'apprentissage du pas de base, renforcée par une grande diversité de figures additionnelles possibles. Ce qui permet aux néophytes comme aux danseurs chevronnés d'y trouver un plaisir renouvelé.
Danse populaire non traditionnelle et d'origine incertaine, elle serait allemande ou hongroise. Comme la polka, elle arrive dans les bals parisiens vers 1849. Elle est introduite ensuite en Angleterre sous le nom de German polka. Elle s'est répandu jusque dans l'Océan indien. En Scandinavie, on la connaît sous le nom de reinlander. Il est difficile de comprendre pourquoi elle porte nom de scottish, peut-être parce qu'elle s'est inspirée, au début, de certains pas d’une danse écossaise mélangés à des figures de valses.
Chaque mouvement dure quatre temps musicaux, le premier comprend six pas alors que le second n'en comprend que quatre. L'accomplissement complet des pas se fait sur quatre mesures, soit seize temps.
Le pas de base de la scottish est le suivant :
On est en couple.
On tourne : pour le cavalier : appui gauche, droit, gauche, droit. On peut faire trois ou quatre tours.
On peut compter ses appuis : 1, 2, 3, 4. Ces pas peuvent être soit glissés, soit sauté.
A deux sur un pied, par Frangipan's
Falkenlied, par Au Gré des Vents
La boîte à musique, par Doedelzak
Les cailloux, par Sylvain Piron
La scottish est une danse très agréable car, tout comme au rock, on peut ajouter de nombreuses passes. On les apprendra en atelier, en stage ou on brodera à sa guise tout en respectant les appuis.
Sources :
- Dictionnaire thématique des musiques du monde, Etienne Bours, éditions Fayard, 2002, ISBN : 2-213-61415-6.
- Trad Mag n°103, septembre-octobre 2005