Danse de couple
Cette danse arrive à la Cour de France à la fin du XVIIIe siècle et se répand au cours de la première moitié du XIXe. La valse bénéficie du grand engouement qu’ont les danses de couple de l’époque (polka). Le Nord et l’Est de la France l’adoptent très tôt. En Alsace, elle est alors la seule danse populaire attestée. Dans les autres régions son succès est mitigé et n'arrive parfois qu'au début du XXe siècle. Elle côtoie alors la mazurka, la scottish et leurs variantes.
La valse, c'est l'art de faire tourner un couple sur lui-même tout en se déplaçant sur la piste. On peut la voir comme une toupie à quatre pointes, contrôlée par deux personnes qui doivent être en parfaite coordination. Plus la pointe est fine, plus la toupie tourne facilement, et donc, éventuellement aller vite.
Le cycle complet de rotation s'effectue sur six temps (deux mesures de trois temps) :
Le danseur ou la danseuse ayant le role de suiveur inverse les mouvements de pied.
Le pas est très minutieux. Les pieds des deux partenaires doivent s'imbriquer parfaitement. Atteindre l'aisance nécessaire pour « survoler » le parquet demande beaucoup de pratique. Pour les danseurs expérimentés, le revêtement du sol a son importance : un parquet glissant est souvent apprécié pour faciliter les rotations rapides.

Les valses impaires, également appelées valses asymétriques, sont un ajout plus récent et caractéristique du mouvement néo-folk ou trad-actuel. Contrairement à la valse classique, qui est issue du répertoire populaire et de salon, les valses impaires sont généralement des créations de musiciens et de danseurs contemporains.
Elles tirent leur charme de leur rythme irrégulier et de la sensation de balancement asymétrique qu'elles procurent. Ainsi, on peut danser des valses à cinq temps, huit temps et parfois même onze temps.
Les valses impaires sont des danses d'écoute et d'improvisation qui demandent aux danseurs d'être particulièrement attentifs aux accents et aux intentions du musicien, offrant une grande liberté d'interprétation.
C'est la plus répandue des valses impaires. La structure en (3 + 2) engendre un mouvement asymétrique :
L'objectif n'est pas forcément de tourner à chaque mesure, mais de "vivre" l'asymétrie de la musique.
Souvent perçue comme un enchaînement de deux pas de valse (3+3) suivi de deux pas marché
Bien que plus rares, elles sont parfois proposées par des groupes explorant des compositions rythmiques plus complexes, comme (3 + 3 + 5) ou (3 + 4 + 4).
A Bernard, par La Chamaille
La Valse du miroir, par Luc Arbogast
Les champs de coton, par La Poupée du Loup
