2008-2 - 48 articles
Merci aux DNA et à L'Alsace pour ces articles de presse
Mercredi 2 juillet 2008 © DNA, tous droits de reproduction réservés
Hoerdt, La Chamaille au presbytère
Dans la cour du presbytère protestant, l'espace Heyler abrite sous chapiteau une centaine de places où toutes sortes de manifestations se déroulent.
Il y a 25 ans Roland Engel fut à l'origine d'une organisation informelle sous le nom « artistes au presbytère », qui perdure. C'est une tradition qui s'est installée avec des artistes bénévoles pour entretenir la flamme une fois par mois. Le foyer qui jouxte la cour sert de scène en hiver. Cette fois c'est le groupe La Chamaille qui a donné son concert. Ces compositeurs et interprètes folk ont charmé l'auditoire.Rappelons que du 1er au 3 août, l'espace Heyler accueillera le festival « Music In Music'Août ». Nous y reviendrons.
Photo DNA
La Chamaille
Vendredi 4 juillet 2008 © L'Alsace, tous droits de reproduction réservés
Thann Parc de Wesserling - Une belle fleur et de la musique traditionnelle
Le groupe Stanza assurera des intermèdes musicaux qui émailleront les échanges autour de la fleur appelée « lys d’un jour ».
Ce dimanche 6 juillet, les Jardins rotatifs de Wesserling feront le plein d’animations. Ils proposeront aux visiteurs un temps de rencontre et d’échange avec un grand collectionneur de lys d’un jour (hémérocalles pour les spécialistes), Jean-Francis Hyordey, et leur offriront également un interlude musical avec le groupe Stanza. Une fleur qui s’ouvre le matin et se referme le soir
Depuis une quinzaine d’années, Jean-Francis Hyordey collectionne les hémérocalles, appelées lys d’un jour. Pourquoi ? Parce que la fleur, venant de Chine, s’ouvre le matin et se referme le soir. Jean-Francis Hyordais, amoureux et grand passionné de cette fleur éphémère, possède une collection impressionnante de 120 variétés allant du blanc jusqu’au noir. Il en compte quatre sortes : les naines, les spiders en forme d’araignée, les doubles, et les variétés classiques. Dimanche, il aura à cœur de les faire connaître au public, de les faire déguster, de les présenter sur une table d’hôte… ou encore de dévoiler la recette pour les manger en salade ! Stanza : musique traditionnelle pour danser
Quant au groupe Stanza, il joue de la musique acoustique, éventuellement amplifiée selon la dimension des lieux et la situation. Son répertoire est basé sur la musique traditionnelle, le plus souvent sous la forme d’airs à danser.
Stanza valorise une instrumentation, un son et un répertoire inhabituels pour le grand public, sans artifices techniques mais avec une grande capacité d’accroche sonore et visuelle, sur les instruments suivants : cornemuse de France, vielle à roue, violons, mandoline, nyckelharpa, accordéon diatonique et percussions. Stanza aime particulièrement jouer les musiques d’Alsace, du Centre de la France, des Iles Britanniques.
Sur plus de trois heures de répertoire possible, sont proposées des ambiances musicales de fêtes alsaciennes, mais aussi de festivités médiévales, ou de pubs irlandais.
Dimanche 13 juillet 2008 © lyoncapitale.fr, tous droits de reproduction réservés
Tendance - Lyon se met à l'heure Boombal
Jusqu'à présent, hormi quelques sympathiques bals des pompiers (lire ci-contre), on ne peut pas dire que la ville de Lyon se démarquait question guinche, le soir de la fête nationale. Les choses devraient valser cette année, avec un grand baloche européen, organisé dans le cadre de la présidence française de l'Union européenne. Et notamment grâce au Boombal qui se tiendra place des Terreaux, en préambule du traditionnel feu d'artifice.
“Le Boombal, c'est le renouveau du bal folk” détaille Hervé Bordier, coordinateur national de la fête de la musique, missionné par le Ministère pour programmer cette manifestation. “Le truc fait fureur dans toute la Belgique depuis quelques années et réunit tous les week-ends plusieurs centaines de fans”. Pour le 14 juillet, deux orchestres phares du Boombal (Embrun et Naragonia) poseront leurs violons à Lyon. Ils seront précédés par un grand bal des enfants, animé par la Premiata Orchestra Di Ballo, un orchestre turinois qui “envoie”, ainsi qu'une terrible fanfare roumaine, Lui Craciun.
Lundi 14 juillet 2008 ©DNA, tous droits de reproduction réservés
Wesserling - Fête du patrimoine industriel
Une première réussie
Hier, le parc de Wesserling organisait sa Fête du patrimoine industriel. Une première qui pourrait donner envie à d'autres sites de monter ce genre d'événement, vu le nombre visiteurs qui ont saisi l'occasion d'entrer dans les méandres de ce site d'exception.
Alors que les Journées du patrimoine rencontrent souvent un franc succès auprès du public, le parc de Wesserling a décidé de lancer la Fête du patrimoine industriel. Pari osé, mais pari réussi ! « Nous possédons un site industriel remarquable, souligne François Tacquard, président de la communauté de communes de la vallée de Saint-Amarin. Par l'organisation de cette manifestation, gratuite et accessible à tous, nous avons voulu faire découvrir les trésors cachés de Wesserling. »
Fête, mémoire et regard vers le futur étaient au centre de cet après-midi consacré à l'industrie. Les visiteurs ont été accueillis par l'ensemble Stanza, qui a proposé un répertoire de musique folk acoustique avant de laisser la scène aux « Dames de Wesserling », saynète du XIXe siècle qui a donné un aperçu de la vie sur ce site.
A la rencontre d'anciens ouvriers
Des visites guidées ont été mises en place autour de trois thèmes : « L'usine et la reconversion du site », par François Tacquard ; « Les arbres de Wesserling », par Antoine Tacquard ; et « Le sentier patrimonial », par Éric Jacob. Elles ont remporté un franc succès, puisque certains bâtiments n'étaient pas suffisamment grands pour accueillir tous les visiteurs.
En parallèle, trois lieux, d'habitude inaccessibles au public, ont exceptionnellement ouvert leurs portes : le tissage de 1908; le tissage de 1836, le gazomètre, la chaufferie et la cheminée; la grande chaufferie. Les curieux ont pu y rencontrer d'anciens employés, qui se sont fait un plaisir de faire découvrir leur métier. Yvette Peter, ouvrière bobineuse, Jean-Marie Bobenrieth, responsable des ateliers préparation-tissage et Bruno Nuccelli, chauffeur de chaudière, se sont prêtés au jeu des questions-réponses. Une belle initiative, qui a permis de découvrir ou redécouvrir le site industriel de Wesserling avec quelques bonus en prime.
Audrey Nowazyk
Jeudi 17 juillet 2008 © DNA, tous droits de reproduction réservés Bischwiller - Clôture de la semaine celtique
Chants, danses et musique
Pour sa 3e édition des Arts en herbe, l'association Danse de Bischwiller a organisé, en ce début des vacances scolaires, une semaine celtique. Destiné aux enfants de 8 à 15 ans, ce stage aux multiples facettes avait réuni une bonne cinquantaine de participants à l'école Erlenberg. Répartis en groupes autour des intervenants, ils ont participé à différentes initiations culturelles en assistant à cinq cours par jour.
A l'issue de cette semaine aux multiples activités, la responsable, Sylvie Moynard, a pu accueillir à l'occasion d'une soirée festive de clôture, de nombreux parents venus découvrir le talent de leurs artistes en herbe qui se sont d'ailleurs fait un réel plaisir d'évoluer devant un parterre de spectateurs aussi nombreux. Sylvie Moynard, n'a pas manqué de saluer la municipalité, représentée par l'adjoint Monique Litt, ainsi que la directrice de l'école Erlenberg, Véronique Lachat, qui mise à disposition des locaux de l'établissement.
Le travail d'initiation à la vidéo avec les enfants
C'était une vraie découverte de voir combien ces enfants sont capables d'émouvoir l'assistance en démontrant dans la salle du gymnase leur savoir-faire en matière de musique et danse. C'est grâce à Didier Christen qu'ils ont été initiés à la danse folk et à la création sonore. C'est en différents lieux, sortant de leur cachettes de derrière des murs ou des arbres que sont apparus des masques étranges, une création et une mise en mouvement avec la marionnettiste Edwige Guerrier.
Dans une salle de classe, on a pu apprécier le travail d'initiation à la vidéo qu'avait effectué Francis Laurent avec les enfants, de la prise de vue au montage d'un film. Des personnages imaginaires, accrochés dans les arbres et les buissons ont changé le parc en un espace féerique grâce aux talents partagés avec le plasticien Dom.
Dans la grande cour, place au chant avec Denise Osseux qui a appris aux différents groupes le chant irlandais et breton, le tout musicalement encadré. Musique aussi pour faire danser enfants et parents avant de poursuivre la soirée dans la convivialité.
Samedi 19 juillet 2008 ©DNA, tous droits de reproduction réservés
Hoerdt - Animations
Chansons et danses pour fêter le mois d'août
La fête des musiques et chansons régionales Festival Music in - Music'Août se déroulera à l'espace Heyler (1) de Hoerdt du 1er au 3 août. Au fil de ces trois jours, beaucoup de petits et de grands bonheurs en perspective.
Voici le programme
Vendredi 1er août à 20 h 30, Jany Robin défendra la « grande chanson française », mais aussi une autre, plus intimiste, réaliste, que l'on connaît un peu moins, avec une égale conviction, puis ce sera le « Folk de la rue des Dentelles » avec ses musiques à danser et tout un sac d'airs traditionnels autour de la chanson d'Alsace. Gérard Bozec incarnera la langue invitée, cette année le breton. Les chants qu'il proposera sont issus du grand répertoire traditionnel, et plus particulièrement du Barzaz Breizh. Gérard Bozec sera accompagné à la harpe celtique par Marie-Madeleine Sigward.
Pour inviter au « culte déconcertant » qu'ils animeront à 10 h 30
Samedi 2 août, contée proposée par Henriette Bronnenkant à 17 h, sous le cerisier du jardin du presbytère. Un cerisier qui servira de prétexte à quelques histoires, qui réjouiront petits et grands. De 18 h à 23 h 30, grand bal folk, avec la participation exceptionnelle du groupe « Consensus » et des piques diatonistes d'Alsace sous la houlette de Sylvain Piron, du Folk de la rue des Dentelles et de « 5 pas 10 manches ».
Dimanche 3 août, les musiciens défileront à partir de 9 h 30 dans les rues du village pour inviter au « culte déconcertant » qu'ils animeront à 10 h 30, sous la présidence du pasteur Christian Montfort. Avec la participation de la chorale Ste-Cécile de Hoerdt, sous la direction de Pierre Galle, de René Eglès, de Guy Mercier et de Georges Federmann. Le texte du jour sera commenté par Sido Gall : professeur de français en retraite, qui enseigne la danse africaine, chant et placement de voix. Elle a publié divers livres et enregistrements et pratique le zazen, principale posture de méditation du bouddhisme zen, depuis 1972 au dojo de Strasbourg. Seront également présentes: Sonia Sarah Lipsyc, passionnée d'étude juive, conteuse, sociologue, journaliste, auteure d'ouvrages sur le théâtre juif et l'exégèse biblique au féminin; Mehranguiz Hashemizadeh : d'origine iranienne, musulmane chiite, de formation juridique, elle a fait son métier de sa conviction, qui est l'accueil et l'intégration des femmes et par leur biais des familles étrangères.
Le culte se terminera en farandole sur le parvis de l'église.
Exposition d'artistes peintres de la région, toute la journée dans l'église.
A partir de 12 h, apéritif, pique-nique et boeuf des musiciens, chansons et danses traditinnelles toute l'après-midi. A 14 h dans l'Eglise, « Notes et Mots pour Faim de rêves » avec Ali Hashémiszdeh (santour) et Sido Gall (Hirondelles à bout portant - La fête secrète / Geheimnis - Ma dissemblance, andersch sen - Mon ami Robert Kociolek - etc...), raconte les grandes et les petites perles de l'étonnant quotidien.
A17 h concert de clôture des fondateurs : « A l'orgue ! répondit l'écho » avec Sylvain Piron, Roland Engel et Jean-Luc Lamps, Guillermo Jérez et Michel Bernard.
Vendredi 1er, samedi 2 et dimanche 3 août à l'espace Heyler 21 rue de la Wantzenau à Hoerdt
La farandole devant l'église est devenue une tradition. (Photo archives DNA - Alain Destouches)
Dimanche 27 juillet 2008 © L'Alsace, tous droits de reproduction réservés
Sainte-Marie Aux Mines - Festival de musique trad’ au jardin "Et bien dansez maintenant"
Danser et chanter au son de l’accordéon, de la cornemuse ou de la vielle à roue : c’est l’invitation lancée pour l’automne par Un jardin passionnément et Li Bouchtorgnans.
Deux jours pour apprendre à danser la bourrée, la contredanse ou la chapeloise, seul, en couple, en groupe ou en famille, et finir sur une piste de danse en pleine verdure, voilà le programme du festival de danses trad’ au jardin, qui aura lieu les 13 et 14 septembre dans le parc de la Villa Burrus à Sainte-Croix.
Cette première édition de « Dansons la capucine », organisée par Li Bouchtorgnans et Un jardin passionnément, a été imaginée pour les habitants de la vallée, curieux, visiteurs, musiciens ou non, envieux de taper du pied en rythme et tourner au son de l’accordéon ou du biniou. « Nous jouons une fois par an pour faire danser les écoliers de Sainte-Marie », rappelle Aurélien Courtecuisse, l’un des membres de Li Bouchtorgnans, « et nous avions envie d’élargir à d’autres publics, petits et grands, débutants ou initiés. » Car la danse trad’a de plus en plus d’adeptes, depuis la vague « celtique » des années quatre-vingt-dix. « La musique trad’ s’adresse à tout le monde, c’est un partage, pas un spectacle ni un concert. C’est juste une histoire de rencontre pour un temps ou pour longtemps. Un retour aux sources, quelque chose de simple, d’humain, qui puise dans nos racines. »
Alors en plus du bal traditionnel, des stages et des ateliers seront proposés dans plusieurs endroits du parc. « Les débutants pourront découvrir les danses de base avec le groupe 5 pas 10 manches et avec Catherine et Sylvain Piron, des spécialistes dans l’apprentissage de la danse trad’.» Pour ceux qui redoutent de fouler le parquet,ce stage est « un véritable kit de survie pour premier bal folk ! » assure Anne Schlick, violoniste et chanteuse du groupe de la vallée.
Les initiés ne seront pas en reste, au pied du parquet : danses du Quercy avec La bande à Jacquot et danses irlandaises avec Frangipan’s devraient faire leur bonheur, « l’occasion aussi de découvrir des danses spécifiques d’autres régions, d’autres musiques qui tournent moins ici », précise la musicienne.
De bouche à oreille
En plus des stages, deux ateliers gratuits sont ouverts. L’un sur la musique collective pour instrumentistes en tout genre, et surtout pas "folkeux", qui auront plaisir à « jouer l’une ou l’autre chanson que l’on se transmet de bouche à oreille dans la plus pure tradition orale. » L’autre atelier sera consacré aux chansons à répondre, qui « provoquent une telle énergie, un grand moment de partage ».
Et histoire de boucler la boucle, Li Bouchtorgnans animera des bals pour enfants samedi et dimanche après-midi sur l’un des trois parquets couverts et sonorisés : « on partira sur des danses trad’ bricolées pour qu’elles soient plus rigolotes », sourit Aurélien. Avant que les grands ne prennent place sur le parquet et prolongent la fête.
Anne Suply
Mardi 29 juillet 2008 © DNA, tous droits de reproduction réservés
Kaysersberg - Au Badhus
Rythmes et accent canadiens
Ambiance canadienne au Badhus et salle comble samedi soir à Kaysersberg pour le spectacle de Roger Dallaire et Daniel Gervais
Le violoniste Roger Dallaire et l'accordéoniste Daniel Gervais forment le duo Trad'badour. Ils viennent de Saint-Paul en Alberta, une province du Canada.
Le public fut visiblement séduit par le style et surtout par le talent de ce duo des plus épatants. Leur répertoire est principalement composé de musique traditionnelle canadienne, mais également d'histoires, d'anecdotes, qu'ils aiment partager pour faire découvrir leur identité et leurs racines au plus grand nombre.
Leur spectacle fait rire et chanter. Il est soutenu par une podorythmie que le public essaye de suivre. Les bizarreries de l'accent canadien dans l'oreille d'un français embellissent grandement le spectacle lui donnant une note d'humour supplémentaire.
Photo DNA
Mercredi 30 juillet 2008 © DNA, tous droits de reproduction réservés
Hoerdt - Festival Music in - Music'Août
Entre breton et « culte déconcertant »
La fête des musiques et chansons régionales se déroulera à l'espace Heyler de Hoerdt du 1er au 3 août. Le breton est la langue invitée cette année. Au programme notamment, le défilé des musiciens et une exposition.
La fête commencera vendredi 1er août à 20h30 avec Jany Robin (chanson française), puis ce sera le « Folk de la rue des Dentelles » (musiques à danser et chansons d'Alsace) et Gérard Bozec (breton). La langue invitée cette année est en effet le breton et Gérard Bozec proposera des chants issus du répertoire traditionnel, et plus particulièrement du « Barzaz Breizh ». Il sera accompagné à la harpe celtique par Marie-Madeleine Sigward.
«Contée» sous le cerisier
Samedi 2 août, Henriette Bronnenkant donnera une « contée » à 17 h, sous le cerisier du jardin du presbytère. De 18 h à 23h30, grand bal folk, avec la participation exceptionnelle du groupe « Consensus » et des piques diatoniques d'Alsace sous la houlette de Sylvain Piron, du Folk de la rue des Dentelles et de « 5 pas 10 manches ».
Comme chaque année le dimanche, les musiciens défileront à partir de 9h30 dans les rues du village pour inviter au « culte déconcertant » qu'ils animeront à 10h30, avec la participation de la chorale Sainte-Cécile de Hoerdt, sous la direction de Pierre Galle, de René Eglès, de Guy Mercier et de Georges Federmann. Le texte du jour sera commenté par Sido Gall, professeur de français à la retraite, qui enseigne danse africaine, chant et placement de la voix. Avec Sonia Sarah Lipsyc et Mehranguiz Hashemizadeh. Le culte se terminera en farandole sur le parvis de l'église.
Concert de clôture
Tout au long du dimanche, on pourra voir aussi une exposition d'artistes peintres dans l'église. A partir de 12 h, apéritif, pique-nique et boeuf des musiciens, puis chansons et danses traditionnelles tout l'après-midi. A 14 h dans l'église, « Notes et Mots pour Faim de rêves », avec Ali Hashémiszdeh (santour) et Sido Gall (Hirondelles à bout portant - La fête secrète / Geheimnis - Ma dissemblance, andersch sen - Mon ami Robert Kociolek - etc.), raconte les grandes et les petites perles de l'étonnant quotidien.
A 17 h concert de clôture des fondateurs : « A l'orgue ! répondit l'écho », avec Sylvain Piron, Roland Engel et Jean-Luc Lamps, Guillermo Jérez et Michel Bernard.
Farandole annoncée à la sortie du « culte déconcertant » dimanche.
Lundi 4 août 2008 © DNA, tous droits de reproduction réservés
Hoerdt
Festival Music in - Music'Août Une vraie folk'attitude
Musiques folks et sonorités orientales ont rythmé la 4e édition du festival Music'in - MusicA'oût ce week-end à Hoerdt.
Percussions, flûtes, mandoline...ce dimanche à l'heure du repas, les musiciens s'en donnent à coeur joie, sous le chapiteau de l'espace Heyler à Hoerdt. « Music In - MusicA'oût est avant tout un espace de libre expression pour les artistes », insiste Roland Engel, l'un des fondateurs de la rencontre.
Déjà une table se vide et une dizaine de convives entament des pas de danse, au grand bonheur de la danseuse Cathy Dorn. « Je trouve ça génial. Tout le monde peut exécuter une danse folk. J'aime cette façon de relier la danse à la vie », conclut-elle.
L'aspect convivial du festival est souligné par tous les participants. « C'est un moment amical, où les musiciens se retrouvent pour jouer ensemble et non pour gagner de l'argent », apprécie Ingo Boje, guitariste amateur allemand. « L'atmosphère est sympathique, facile à vivre. On se sent entre amis. », glisse Jean-Pierre Beyer venu de Woerth.
En trois jours, le festival a fait la part belle aux musiques traditionnelles. La soirée de vendredi a réuni des chansons alsaciennes, bretonnes et françaises. Samedi, après des contes pour petits et grands, la rencontre s'est poursuivie par un grand bal folk.
Lecture musicale au son du santour
Dimanche, un culte « déconcertant », à l'église protestante, a marqué la journée, animé par René Egles, Guy Mercier et de nombreux musiciens « de bonne volonté », ainsi que la chorale oecuménique de Hoerdt.
Sido Gall, pratiquante du bouddhisme Zen, Mehranguiz Hashemizadeh, d'origine iranienne et musulmane chiite et Sonia Sarah Lipsyc, passionnée d'études juives, sont intervenues tour à tour, pour un message à trois voix. « Une façon de renouveler nos cultes, et se laisser surprendre par des témoignages et interprétations pas habituelles », défend Christian Montfort, pasteur de Hoerdt.
La lecture musicale de dimanche après-midi, une première pour le festival, a pris, elle aussi, un goût interculturel. Sido Gall a lu ses poèmes, savoureux portraits ou saynètes alsaciennes. En guise d'interlude, Ali Hashemizadeh, d'origine iranienne a fait résonner les sonorités orientales du santour. Cet instrument traditionnel, sorte de caisson en bois, tendue de dizaine de fils, que l'on fait résonner par deux baguettes très fines a intrigué les auditeurs. Aussi le musicien a, au final, improvisé une petite séance d'explications et de démonstration.
Un concert, rassemblant Roland Engel, Michel Bernard, Guillermo Jerez, Sylvain Piron et Jean-Luc Lamps, des musiciens « à l'origine du festival », rappelle Roland Engel, a clôturé ces trois jours de musique, de danse et de bonne humeur.
Camille Andres
(Photo archives DNA - Laurent Réa)
Grand rendez-vous des langues et des cultures, en chansons et en danses.
Mardi 5 août 2008 © DNA, tous droits de reproduction réservés
Munster - A l'ancienne abbaye de Marbach
Folk ambiance !
Week-end folk à l'ancienne abbaye de Marbach d'Obermorschwihr où deux manifestations étaient programmées, animées par le groupe Bal'us'Trad.
Pari difficile pour Joël Bentzinger que de proposer au public de telles manifestations alors que les fêtes du vin attirent nombre de personnes aux alentours. Bien lui a pris, car la qualité et l'originalité étaient une fois encore au rendez-vous. Tout d'abord, le visiteur qui pénètre dans l'enceinte de l'ancienne abbaye est comme envoûté par le lieu, puis il découvre le narthex et sa remarquable acoustique et là, il se laisse emporter par la magie du site.
C'est ce que s'accordent à dire les musiciens qui s'expriment dans ses murs, « c'est comme un instrument supplémentaire » ajoute Fabrice Kieffer membre de la formation Bal'us'Trad et qui dans un registre de musique traditionnelle, s'est produit en solo dimanche après-midi.
La soirée de samedi était consacrée à la danse folk, une poignée d'amateurs du genre s'était laissée emporter au rythme de Bal'us'Trad. Groupe à géométrie variable, ce dernier se produit un peu partout où la danse folk à sa place, entraînant dans leur sillage les danseurs les plus récalcitrants. Ce fut le cas samedi soir avec des initiations aux danses traditionnelles, une bourrée, une scottish, polkas ou autres valses apportant cette ambiance festive si particulière à ce genre de manifestation.
Photo DNA
Ambiance festive samedi soir dans le narthex de l'ancienne abbaye de Marbach
Vendredi 15 août 2008 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés
Le magazine Summerlied ou l’âme de l’Alsace
Summerlied, c’est un festival unique en Alsace. Jusqu’au 17 août, il laisse une large place aux artistes et musiciens qui s’expriment en dialecte. Le décor de la septième édition reste féerique : la forêt d’Ohlungen, près de Haguenau, accueille quatre scènes où sont programmés une série de concerts (ceux de la Scène de la Forêt sont gratuits). Ce vendredi 15 août et dimanche, les concerts n’ont pas lieu qu’en soirée, mais sont programmés toute la journée. Aujourd’hui, par exemple, Armand Geber (rock alsacien) reprend, avec tout son art du pastiche, de grands titres comme le Knocking on Heaven’s door de Dylan, transformé en Klopf em Herr ans Dor alors que l’ensemble Plurielles propose un assemblage musical gourmand.
Ouvert au monde
Eglès ou Sylvie Reff, ou l’ensemble tzigane Engé, Allkeymia (musiques mêlées d’Europe)… Nombreux sont les styles musicaux à s’exprimer : Summerlied a des racines alsaciennes mais ses frondaisons bruissent des musiques du monde et sont un hymne à l’ouverture. Samedi soir, c’est Dan ar Braz qui se produira avec le bagad strasbourgeois Kiz Avel.
Mais Summerlied, c’est aussi un lieu de rencontres et d’échanges sur l’alsacien et en dialecte : dans la forêt d’Ohlungen, les promeneurs découvriront de multiples ateliers et des associations qui sont des piliers de la culture alsacienne. Ce véritable « festival dans le festival » permet de découvrir, en alsacien, contes et légendes, poésie, récitals de blagues au « Wìtzbùrne », un sentier musical ou le programme de l’association AJFE (Alsace Jungi fer’s Elsassische). Et de nombreuses animations sont prévues pour les enfants !
Enfin, chaque jour du festival à 18 h, des rencontres, animées par le Forum Carolus, sont prévues avec les artistes et les musiciens.
J.-C. M.
Les Papyros’n, ou « que nos Alsaces sont belles », ce soir
Vendredi 15 août 2008 © DNA, tous droits de reproduction réservés
Ohlungen - Ouverture de Summerlied hier soir
Ambitieux et festif
Le festival de chants, contes et musiques trad' Summerlied s'est ouvert hier soir dans la forêt d'Ohlungen. Ce carrefour foisonnant des cultures régionales de France et d'Europe cumulera en quatre jours pas moins de 130 animations et concerts.
Festival de musique et de chanson trad', Summerlied a démontré au fil des années - c'est la 7e édition cette année - qu'il constituait l'endroit rêvé pour l'épanouissement des artistes alsaciens. Mais pas seulement.
Le rendez-vous de la forêt d'Ohlungen se distingue aussi par sa volonté d'ouverture aux autres cultures, françaises ou européennes. Summerlied s'affiche comme un carrefour des cultures régionales, certes avec de réelles ambitions culturelles - c'est un lieu d'expérimentation et de création - mais sans pour autant négliger l'aspect festif, en d'autres termes se positionne comme un joyeux melting-pot où se croisent, sans se toiser, de multiples genres et influences.
« Ambiance magique »
« C'est le seul festival du genre qui met en avant les artistes de la scène alsacienne de cette manière, observe Isabelle Grussenmeyer qui a fait ses premières armes à Summerlied en 1997 et qui a été de toutes les éditions suivantes. J'apprécie aussi les rencontres que le festival suscite. Et puis il y a cette ambiance magique de la forêt. C'est vraiment un endroit spécial... »
Hier soir, la jeune artiste alsacienne de 29 ans qui a « grandi » avec Summerlied s'est produite sur la grande scène de la Clairière, la seule du festival qu'elle n'avait pas encore foulée lors des éditions précédentes. Elle y fêtait ses dix ans d'écriture en alsacien, puisant dans deux de ces albums « Morjerot » et « Hin un her » et introduisant quelques inédits.
Histoire de boucler la boucle, la jeune femme a invité sur scène René Eglès qui lui avait mis le pied à l'étrier voilà dix ans dans la forêt d'Ohlungen. Ses amis lorrains et allemands du groupe Mannijo étaient également conviés à cette petite fête pop-folk.
En seconde partie de soirée étaient attendus Les 17 Hippies, une formation d'une quinzaine de musiciens issus de la scène berlinoise qui mêlent pop-rock anglo-américaine et traditions des musiques de l'Europe de l'Est. Un cocktail qui s'annonçait détonnant.
J.-M. J.
(Photo DNA - Alain Destouches)
Isabelle Grussenmeyer, en compagnie de René Eglès, fêtait ses dix ans d'écriture en dialecte hier soir sur la grande scène de la Clairière à Ohlungen.
Mardi 18 août 2008 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés
Strasbourg – Summerlied, un Best of pour le final
Quelle belle clôture pour le festival Summerlied 2008 !
Dimanche soir, la scène de la Clairière à Ohlungen accueillait un Best of réunissant une dizaine de chanteurs alsaciens. Autour des musiciens dirigés par Michel Reverdy qui signait également la réalisation du concert, étaient réunis Jean-Pierre Albrecht, Roland Engel, René Eglès, Sophie Hertenstein, Liselotte Hamm, Jean-Marie Hummel, Léopoldine Hummel-Hamm, Robert Franck Jacobi, Astrid Ruff, Virginie Schaeffer, les fleurons de la scène alsacienne, qui ont marqué ces sept éditions de Summerlied.
Deux heures de bonheur absolu avec des chansons en alsacien, en français, en allemand, en anglais et aussi en yiddish, mêlant avec talent, poésie, tendresse et humour. Une soirée exceptionnelle qui a mit fin à ce festival marqué cette année notamment par la venue de Dan Ar Braz. Mais fin de tout Summerlied aussi, puisque le festival ne poursuivra pas sa route les prochaines années.
Cette soirée fut donc un hommage à tous ceux qui ont contribué à sa réalisation, et le directeur Jacques Schleef tout particulièrement, monté sur scène avec son chapeau et son vélo, mais aussi à tous les bénévoles, qui, comme lors des concerts des Enfoirés, sont venus saluer le public.
Summerlied, on va te regretter.
J.S.
Mardi 19 août 2008 © DNA, tous droits de reproduction réservés Ohlungen - Bilan du festival
La fin de Summerlied ?
Le festival de contes, de musiques et de chansons trad' Summerlied s'est terminé dimanche soir par une soirée « Best-of ». Et avec un petit pincement au coeur : la manifestation va-t-elle quitter la forêt d'Ohlungen pour se réincarner à Haguenau ou Strasbourg ?
Les organisateurs de Summerlied ont tout lieu d'être satisfaits de cette 7e édition dans la forêt d'Ohlungen. Le festival de contes, de musiques et de chansons trad' a retrouvé son public, après une 6e édition gâchée par une météo désastreuse. Toutes les soirées (payantes) de la scène de la Clairière où se tiennent traditionnellement les concerts phares de la manifestation ont peu ou prou fait le plein, avec un record de 1 500 spectateurs le samedi lors de la prestation du guitariste breton Dan Ar Braz.
Sur l'ensemble du festival, toutes scènes et animations confondues, le sol de la forêt d'Ohlungen a été foulé par 12 000 à 14 000 visiteurs selon le directeur du festival Jacques Schleef. Par ailleurs, le festival a été à la hauteur de son statut de carrefour des cultures régionales, en proposant un programmation éclectique donnant la part belle aux artistes alsaciens mais réservant également des plages d'expressions à d'autres cultures, notamment d'Europe de l'Est.
Le « laboratoire » Summerlied peut se féliciter également d'avoir directement été à l'origine de deux créations et d'avoir encouragé et accueilli plusieurs autres spectacles inédits.
« Les Estrades » ou « Eurozic » ?
En dépit de ce succès, les organisateurs se posent des questions sur l'avenir de leur manifestation. « Est-ce que le sillon que nous traçons tous les deux ans est assez profond pour nous permettre d'aller plus loin et est-ce que le site de la forêt d'Ohlungen avec les problèmes logistiques qu'il pose peut nous permettre de nous développer ? », s'interroge Jacques Schleef.
Est-ce la fin de Summerlied à Ohlungen ? La réponse est apparemment suspendue au devenir de deux idées qui ont germé au sein de l'association organisatrice. La première s'appelle « Les Estrades », festival européen des cultures des régions. Il s'agirait de réunir sous le même étendard, la Fête du Houblon, festival des folklores du monde, qui se tient chaque année à Haguenau et le concept de Summerlied pour constituer un grand rendez-vous sur le modèle du festival interceltique de Lorient.
La seconde idée est encore plus ambitieuse. Nom de code : « Eurozic » qui ferait se rencontrer, encore sous le signe de l'Europe, musiques actuelles et musiques trad' à Strasbourg cette fois, voire de part et d'autre de la frontière. Encore faut-il que l'une ou l'autre de ces propositions trouvent les faveurs des partenaires institutionnels et privés, sans lesquels rien ne sera possible. « Ce qui compte, c'est que l'esprit Summerlied perdure, que l'on s'en serve comme carburant », ajoute Jacques Schleef.
Jean-Marc Jankowski.
Jean-Marie Hummel, Liselotte Hamm et leur fille Léopoldine lors de la soirée « Best-of » de Summerlied dimanche. |
Photos DNA |
Jeudi 21 août 2008 © DNA, tous droits de reproduction réservés
Obernai - Mardis de l'orgue
« Bombardés » d'émotion
Les Mardis de l'Orgue se sont déroulés cette semaine de manière atypique. En effet, le grand orgue de l'église Saints-Pierre-et-Paul d'Obernai a pris des accents celtiques en soutenant avec beaucoup d'émotion la flûte et la bombarde.
Le « Duo Cairn » venu du Haut-Rhin a donné un concert mêlant musique d'inspiration bretonne et irlandaise dans cet édifice qui a prouvé qu'il était apte à recevoir la vibrations les plus inattendues.
Le concert débute par « Marie, ma petite Marie » un traditionnel de Bretagne. La bombarde sonne et transmet chaleur et émotion. C'est un instrument traditionnel breton à double anche, cousin du hautbois. La bombarde n'est jamais utilisée seule car elle demande un effort physique nécessitant un temps de repos.
« Armor », composé par Dominique Ritter, met en avant la flûte s'exprimant de manière très profonde sur une rythmique portant les jeux les plus graves de l'orgue Merklin. Le registre du morceau brille par sa modernité.
« La Voûte » fera arpenter la nef à Eric Hueber qui ira jusqu'au choeur apporter une énergie ultime aux ogives de l'église comme une prière, une plainte ou une grâce rendue.
Un brassage de musiques
Dominique Ritter est organiste et titulaire de l'orgue de la collégiale de Lautenbach. Le jeune homme est lauréat de nombreux prix en écriture et en composition.
Son comparse Eric Hueber a d'abord été diplômé en musique classique avant de s'orienter vers le jazz. Il a notamment pris des cours avec le violoniste Didier Lockwood et le pianiste Benoît Sourisse. Il aborde également la musique traditionnelle qui le fait fonder en 1994 plusieurs formations en un brassage de musiques du monde, de jazz, de musique traditionnelle bretonne et irlandaise. Compositeur, ce multi-instrumentistes met également des spectacles en musique.
Photo DNA
Mariage réussie entre la bombarde, cousine bretonne du hautbois, et l'orgue Mercklin.
Dimanche 24 août 2008 © DNA, tous droits de reproduction réservés
Colmar - Carnet de bal
L'atelier de danses folk de l'association « Carnet de bal » redémarre : à partir du mardi 9 septembre, tous les mardis soirs à la Maison des associations de Colmar, route d'Ingersheim, de 20 h 30 à 22 h 30.
Vous ne savez pas danser ? Venez apprendre ! Vous découvrirez des danses très variées : d'Alsace, d'Auvergne, du Pays basque ou de Bretagne, mais aussi d'Angleterre ou d'Israël... des danses conviviales, souvent en chaîne ou en cercle.
Vous pourrez ensuite pratiquer la plupart de ces danses dans les bals folk, régulièrement organisés dans la région.
Nul besoin d'être en couple, vous pouvez venir seul, ou entre ami(e)s ; pas de costume non plus, munissez-vous simplement de chaussures propres à semelle claire.
Le coût est de 80 euros pour l'année, plus l'adhésion à l'association de 10 euros. Vous pouvez aussi vous inscrire au trimestre (40 euros plus l'adhésion). Venez essayer, vous bénéficierez d'une séance gratuite.
Dimanche 24 août 2008 ©L'Alsace tous droits de reproduction réservés
Festival : Danser la capucine et quelques autres
Deux jours pour apprendre à danser avec Li Bouchtorgnans, c’est dans la vallée en septembre.
Un nouveau festival naît dans le Val d’Argent, consacré à la danse traditionnelle. Première édition en septembre, avec ateliers, stages et bals, pour initiés, débutants, adultes et enfants.
Au son de la vielle à roue, de la cornemuse et de l’accordéon, néophytes ou initiés pourront danser pendant deux jours, les 13 et 14 septembre, dans le cadre enchanteur du parc de la Villa Burrus, à Sainte-Marie-aux-Mines. Une initiative de deux associations dynamiques de la vallée, Un jardin passionnément qui valorise le patrimoine horticole du parc, et le groupe de danse trad’Li Bouchtorgnans.
« Un retour aux sources »
Durant le festival, des stages de niveau seront proposés, pour apprendre à danser la bourrée, la contredanse, ou la chapeloise, seul, en couple, en groupe ou en famille. Ceux qui ont déjà tapé du pied sur le « parquet » pourront donner du talon avec des danses irlandaises ou du Quercy. Ateliers de musique collective pour instrumentistes en tout genre, et surtout pas "folkeux", et chansons à répondre sont aussi au programme.
Pour les organisateurs, le festival a été imaginé « pour les habitants de la vallée, curieux, visiteurs, musiciens ou non », désireux de taper du pied en rythme et tourner au son de l’accordéon ou du biniou.
Selon Aurélien Courtecuisse, l’un des musiciens du groupe, « la musique trad’ s’adresse à tout le monde, c’est un partage, pas un spectacle ni un concert. C’est juste une histoire de rencontre pour un temps ou pour longtemps. Un retour aux sources, quelque chose de simple, d’humain, qui puise dans nos racines. »
« Kit de survie pour premier bal folk »
Le constat s’impose d’autant plus en voyant l’intérêt de plus en plus fort que suscite la danse traditionnelle, notamment depuis la vague « celtique » des années quatre-vingt-dix.
C’est pour répondre à une demande croissante que le stage a été mis sur pied. « De plus en plus de gens nous demandent de leur apprendre à danser », complète Anne Schlick, violoniste et chanteuse du groupe. « Souvent le temps de s’y mettre, la danse est déjà finie, alors ce stage, c’est un véritable kit de survie pour premier bal folk ! »
Des références seront autour des parquets de la Villa Burrus : les groupes 5 pas 10 manches et Frangipan’s, Catherine et Sylvain Piron, spécialistes dans l’apprentissage de la danse trad’, sans oublier Li Bouchtorgnans, qui animeront notamment deux bals pour enfants. Avant que les grands ne les rejoignent pour le grand bal du soir. Alors, on danse ?
Photo : Dr
Deux jours pour apprendre à danser avec Li Bouchtorgnans, c’est dans la vallée en septembre.
Mardi 26 août 2008 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés
Carnets Ronnie Drew, légende du folk irlandais
Le chanteur Ronnie Drew, figure légendaire du folk irlandais et fondateur du groupe The Dubliners, est décédé dans un hôpital de Dublin, à l’âge de 73 ans. Ronnie Drew souffrait d’un cancer de la gorge.
The Dubliners, groupe fondé en 1962, ont été les pionniers du folk irlandais en Europe et aux États-Unis. Ronnie Drew était célèbre pour sa voix rauque et son interprétation de chansons folk telles Finnegan’s Wake et Dicey Reilly. Ronnie Drew est mort paisiblement, avec ses proches à son chevet, a indiqué sa famille.
Lorsque la santé du chanteur avait décliné, les stars irlandaises de la musique avaient sorti un single lui rendant hommage, intitulé La ballade de Ronnie Drew. Les bénéfices des ventes étaient allés à la Société irlandaise de lutte contre le cancer. Avaient participé à cet enregistrement le groupe de rock U2, Bob Geldof, Sinead O’Connor, Andrea Corr, Chris de Burgh, Ronan Keating, Shane MacGowan, The Dubliners ainsi que le groupe de musique traditionnelle irlandaise The Chieftains.
Le Premier ministre irlandais Brian Cowen a déclaré que « Ronnie Drew avait été une figure emblématique de la musique irlandaise au cours des cinq dernières décennies » et qu’on se souviendrait de lui « pour la promotion qu’il a faite de la musique irlandaise à la fois en Irlande et dans le monde ».
Pour la présidente irlandaise Mary McAleese, « Ronnie a été le champion de la musique irlandaise traditionnelle, et avec The Dubliners, il a redonné vie à notre héritage musical unique ».
Dimanche 31 août 2008 © DNA, tous droits de reproduction réservés
Riedisheim - Inscriptions à l'école de musique
Du mercredi 3 au samedi 6 septembre. Vous souhaitez inscrire votre enfant ou rejoindre l'Ecole de musique de Riedisheim lors de la prochaine rentrée scolaire ? Les inscriptions se dérouleront à l'école de musique les jours suivants : mercredi 3, de 14 h à 17 h ; jeudi de 17 h à 19 h 30 ; vendredi de 17 h à 19 h 30 et samedi 6, de 10 h à 12 h. La grande nouveauté de cette rentrée sera l'ouverture d'un atelier de musique celtique avec trois instruments proposés : l'accordéon diatonique, le tin whistle (flûte irlandaise) et plus tard la cornemuse (attention places limitées).
Mardi 2 septembre 2008 © DNA, tous droits de reproduction réservés
Kaysersberg - Bal folk
Dans une ambiance détendue
Samedi soir dernier, les amateurs de danses folk s'étaient donné rendez-vous à l'espace cuturel et sportif de Lapoutroie. C'était la deuxième année qu'était organisé ce bal folk avec la bienveillance de l'Ecole de musique de la vallée de Kaysersberg qui avait laissé ce soir la bride sur le cou des élèves. D'ailleurs sa présidente Iris Bois était présente, mais pour danser.
Sur scène, enfants et adolescents jouaient des airs appris à l'oreille pendant un stage de six jours aux Allagoutes sous la conduite du groupe Patatrad et de ses deux leaders, Valentine Graff et Grégoire Simon, le violoniste qui dirige la piste. La particularité de ces danses folk est qu'elles sont aussi très populaires, chacun s'élance sans apréhension dans l'entrain collectif des bourrées à deux temps sur deux lignes, les polkas, cette mazurka lente que les jeunes musiciens ont baptisée « les étoiles viennent »... Puis les couples se refont dans les scottish car le répertoire couvre la Bretagne et aussi tout ce qui est au nord du « Channel »...
Dans une ambiance très détendue, les parents occupent la piste mais aussi parfois les petits frères et soeurs des élèves. Iris Bois donnera le signal de la seconde partie : les jeunes gens quitteront leurs instruments pour danser eux aussi, car le stage comportait une formation idoine, au son plus branché tzigane des Patatrad. Ces pages avaient déjà rapporté le plaisir tangible et communicatif qu'ils montrent à jouer.
Photo DNA
Polka, mazurka, scottish : les couples se faisaient et se défaisaient samedi au bal folk.
Mercredi 17 septembre 2008 © DNA, tous droits de reproduction réservés
Sainte-Croix-aux-Mines - Festival de danses trad'
Première capucine trop arrosée
« Dansons la capucine », le premier festival de danses traditionnelles organisé dans la vallée a eu lieu ce week end à Sainte-Croix-aux-Mines... sous les trombes d'eau. Mais la pluie n'a en rien entaché l'ambiance, et encore moins la motivation des danseurs.
Durant deux jours, le parc de la Villa Burrus a vibré aux sons des accordéons, des flûtes, des guitares ou des violons, et surtout au rythme des talons des centaines de danseurs venus s'essayer aux danses traditionnelles. Après le succès du festival de la soupe, l'association « Un Jardin passionnément » et son président Raymond Frank souhaitaient innover avec une manifestation différente. En s'associant avec « Li Bouchtorgnans », ils ont donc mis en place un tout nouveau festival, dont l'objectif est de proposer au public une découverte des gavottes, bourrées, rondes et autres danses folk.
Ce sont donc une cinquantaine d'intervenants venus de tout le grand Est et même d'Allemagne ou de Suisse, qui ont pris part aux deux jours de manifestation. Sous les trois chapiteaux montés spécialement pour l'occasion dans le parc, les ateliers se sont enchaînés, alternant danses traditionnelles, chants et musiques collectives.
Le festival « Dansons la capucine » revêt un aspect plus spécialisé et pointu que le festival de la soupe, mais les organisateurs ont eu la volonté d'en faire « une manifestation pédagogique, ludique et surtout conviviale ». Les bals organisés durant les deux jours (l'un pour les enfants et l'autre pour les adultes) en sont la preuve.
Au final, environ 600 personnes auront foulé les pistes folks du parc de la Villa Burrus ce week-end. Un chiffre nettement en dessous des prévisions des organisateurs. « La journée de samedi a été complètement plombée par la pluie et les nombreux visiteurs du dimanche n'auront pas suffit à faire remonter la balance », explique Raymond Frank.
« Il faudrait nous attacher pour qu'on ne joue pas ! »
« La météo n'a pas permis de prendre la juste mesure de l'événement », mais il est certain que « le projet plaît et que ce festival pourrait prendre une dimension importante dans les années à venir » si la météo le veut bien !
Pluie ou pas, l'ambiance était bien là durant tout le week end, le bal du samedi soir flirtant même avec « les 4 h du matin », raconte Raymond Frank ! Pas une minute dans le parc sans que les sonorités d'un quelconque instrument ne résonne ou qu'un danseur n'esquisse quelques pas : « il faudrait nous attacher pour qu'on ne joue pas ! », sourit le président.
Du côté des visiteurs et intervenants, ce premier festival recueille tous les suffrages. Reste maintenant à savoir si les organisateurs retenteront l'expérience malgré le déficit. A entendre Raymond Frank, sous des cieux plus cléments, oui c'est sûr, et en tous les cas, « l'envie est là ».
C.H.
Photos DNA |
|
Samedi 20 septembre 2008 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés
Belfort - Bal folk et droits de l’homme
Plus d’une centaine de personnes a participé au bal folk organisé samedi soir par Amnesty International au centre Jean-Moulin de Bavilliers. À cette occasion, une pétition a circulé contre deux États hostiles aux défenseurs des droits de l’homme, la Chine et la Russie. Le groupe folklorique Doedelzak a assuré le bal une bonne partie de la nuit. Ce groupe organise un stage de chant traditionnel à l’école de musique de Danjoutin les week-ends des 6 et 7 décembre et des 7 et 8 février 2009.
Photo Laurence Alonzo
Mercredi 24 septembre 2008 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés
Liebsdorf Voyage celtique
La musique celte sera à l’honneur, samedi 27 septembre, à l’église de Liebsdorf, où le groupe Keltuath se produira à partir de 20 h. Ce « voyage celtique » sera proposé par Marc et Édith Barth, Léa Burcklen et Émilie Muller.
À travers une vingtaine d’œuvres, le groupe fera voyager son public à travers l’Écosse, l’Irlande, l’Angleterre ou la Bretagne. Au-delà des œuvres, très représentatives, ce sont les instruments employés qui contribueront à mettre les auditeurs dans une ambiance très particulière. Marc Barth jouera de la grande cornemuse écossaise, la « Great Highland Bagpipe », tandis qu’Édith Bart-Le Rôle tiendra la caisse claire, ainsi que le bodhran, un instrument de musique traditionnelle irlandaise, percussion faite d’une peau de chèvre ou de bouc tendue sur un cadre de bois circulaire que l’on frappe avec un bâton dont les deux bouts rebondissent sur la peau.
Léa Burcklen et Émilie Muller joueront de la harpe celtique, instrument utilisé en Irlande et en Écosse pour accompagner les musiques traditionnelles. Plus petites que les harpes de concert, ces harpes celtiques sont plus maniables et possèdent un répertoire propre, né à l’époque où elle était l’instrument des musiciens ambulants.
L’entrée au concert sera libre (plateau). Un moment de rencontre avec les musiciens sera organisé à la salle des fêtes de Liebsdorf à 21 h 30, après le concert, pour permettre au public de discuter avec les musiciens (crêpes et bière sur place).
Le groupe Keltuath se produira samedi soir à Liebsdorf. PF
Mardi 30 septembre 2008 © DNA, tous droits de reproduction réservés
Ribeauvillé - Culturel Le Parc
Musique irlandaise en ouverture de saison
Vendredi 17 octobre, à 20 h, l'Espace Culturel Le Parc de Ribeauvillé ouvrira la saison 2008/2009 avec The Irish Folk Festival « Rainbow Expedition ».
Deux images viennent à l'esprit lorsque l'on évoque l'Irlande : le temps et la musique. Ces deux phénomènes n'ont rien de contradictoire au contraire, ils peuvent se rejoindre. Tel le temps, la musique peut subir des variations importantes. Tantôt elle doit faire face à des bourrasques tantôt elle est élevée aux nues. Lorsque le soleil et la pluie se concurrencent, un moment magique en résulte et emplit le paysage d'une lumière éclatante. L'Irish Folk Festival a déniché ces endroits magiques où apparaissent les arcs-en-ciel notamment ceux musicaux. Alors en route pour cette « Rainbow Expedition » pour trois heures de musique riche en couleurs.
Quatre ensembles aux registres différents
Quatre ensembles vont se succéder pour faire vibrer le public aux sons de la musique irlandaise. Quatre ensembles qui proposent toutefois une approche différente : Griogair, Liadan, Niamh ni charra ' Alan Colfer, Beoga.
Griogair est un compositeur-interprète de chants gaéliques. Le timbre authentique de ce jeune chanteur touche d'emblée le public. Lors du concours « Seo Seinn » il a été récompensé dans la catégorie « meilleure chanson gaélique ». Griogair a conquis non seulement le coeur des Ecossais mais également celui des Irlandais.
L'ensemble Liadan est composé de six jeunes femmes qui se sont données pour mission de présenter de façon authentique des chants et des danses irlandaises. Ainsi, seule la harpe est employée et celle-ci l'est avec dextérité et virtuosité. Mais la caractéristique principale du groupe est le chant et les six femmes emploient leur instrument avec brio.
Niamh ni charra ' Alan Cofer. La musique jouée par ces deux musiciens est aérienne et emporte le public vers les sommets. Niamh ni Charra, native du Kerry, est bercée depuis l'âge de quatre ans par la musique irlandaise. Son CD « From both sides » a été le seul CD de musique irlandaise a faire partie du Top Ten du répertoire folk. Le célèbre joueur de cornemuse espagnol Carlos Nunes, l'a intégré dans son ensemble.
Etant donné la richesse musicale de Niamh, il lui fallait un guitariste à la hauteur de son talent. Ce privilège revient à Alan Colfer doté d'une large palette sonore et d'une brillante technique.
Le quintett Beoga enchante avec sa façon moderne de proposer du Irish Folk. Ils ont tout un arsenal de combines pour mêler musique traditionnelle et musique du monde y compris musique classique ou du jazz. La musique de Beoga est tout simplement de la « World-music made in Ireland ». Leurs deux CDs « A lovely madness » et « Mischief » ont été encensé par la presse internationale.
|
Photos DNA |
|
Mercredi 1 octobre 2008 © DNA, tous droits de reproduction réservés
Strasbourg - Robertsau
Jouer, danser et chanter les musiques celtes
Enfin un lieu pour apprendre les musiques celtes à Strasbourg. Le musicien et chanteur François Dreno, qui joue entre autres la musique celtique, notamment irlandaise de Cap Breton, cette île irréductiblement irlando-écossaise au large du Canada, a ouvert à Strasbourg une école de musique celtique.
Nommée Celta, l'école vient de débuter ses cours au collège Boecklin à la Robertsau, 15, rue Boecklin.
Soutenu par le Centre d'éducation musicale et culturelle de la Robertsau, Celta veut enseigner à la fois la musique et la danse. Pour François Dreno, les musiques traditionnelles ne sont pas seulement instrumentales, on chante aussi et on danse !
Vendredi 3 octobre 2008 © DNA, tous droits de reproduction réservés
Seltz - Soirée irlandaise
Une île pas comme les autres
La soirée sur l'Irlande a remporté vendredi un vif succès à la maison Krumacker à Seltz. Danses et conférence ont dressé un panorama vivant de ce pays.
En début de soirée, une dizaine de danseurs de l'Association irlandaise du Rhin Supérieur se sont produits dans le hall de l'office de tourisme. Menée par Stephen Clandillon, la troupe a effectué une série de danses, la musique irlandaise résonnant dans tout le bâtiment. Les explications sur les origines et le rythme des différentes chorégraphies ont intéressé les spectateurs. Après le show, le public est mis à contribution en couple ou en groupe, les danses se sont enchaînées pendant plus d'une demi-heure, avant que Valérie Meyer ne présente le pays en images.
Des contrées verdoyantes aux typiques pubs proposant de la bière brune, l'intervenante a essayé de montrer le plus largement possible ce bel endroit par l'évocation des monuments historiques et des paysages époustouflants de beauté. Après les différentes interventions c'est autour d'un verre que la soixantaine de spectateurs s'est rafraîchie en contemplant les travaux réalisés par les classes des écoles primaires de Munchhausen et d'Eberbach. Des petits lutins cachés dans les sous-bois et des arcs-en-ciel, symboles de l'Irlande, ont magnifiquement décoré l'espace d'animation.
Photo DNA
Les danses s'enchaînent devant un public conquis.
Mardi 7 octobre 2008 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés
Riedisheim - Galettes et danses bretonnes
Pour la cinquième année consécutive, le groupe folklorique des Thierstein- Hüpfer, en association avec Arpeggio, organise samedi soir un bal folk au centre culturel de Riedisheim.
À partir de 15 h, les amateurs débutants désireux de s’initier aux pas de danse pourront suivre des cours avec les musiciens, de 15 h à 18 h.
Au bout de ces séances, les élèves seront prêts pour suivre, dès 20 h 15, les chorégraphies des trois groupes qui animeront la soirée, les Z’apprentis, Kerlen breizh et Bal'us'Trad.
Depuis quelques années déjà, les bals folk attirent de plus en plus de monde dans les différentes manifestations de la région. mazurka, valse, scottisch, cercle circassien ou hanter-dro, plus aucune de ces danses traditionnelles celtiques n’a de secret pour des centaines de danseurs adeptes des musiques bretonnes. Quant à ceux que le son de la cornemuse ou de l’accordéon diatonique n’émeut pas au point de les inciter à faire la ronde au milieu de la piste, ils pourront toujours se laisser tenter par une crêpe ou un verre de cidre, et se laisser emporter dans un merveilleux voyage au cœur des légendes celtes.
Jeudi 9 octobre 2008 © DNA, tous droits de reproduction réservés
Mundolsheim + Le Bagad Kiz Avel au centre culturel
Nar'hAmbiance celtique
Le centre culturel de Mundolsheim a accueilli récemment une animation bien rythmée pour le Bagad Kiz Avel.
Alors que l'année dernière, le Bagad Kiz Avel avait présenté Fred Morrison, surnommé le Jimmy Hendricks de la cornemuse, le récent Fest Noz, organisé à Mundolsheim, avait pour invité le groupe folk Galadriel lorrain. Au programme : musique bretonne et folk d'inspiration traditionnelle. Nombreux ont été les participants à ce rendez-vous, notamment ceux qui aiment danser en groupe sur des compositions anciennes.
La soirée, animée par le Bagad Kiz Avel, le champion 2008 des bagadou divroët, hors de Bretagne, a tenu toutes ses promesses. C'est son sous-groupe celtique « Nar'h » de Strasbourg, qui a ouvert le bal avec des gavottes, bourrées et même une surprenante danse des lapins.
« Hans im Schnockeloch »
Le groupe Galadriel a pris la relève avec valses écossaises, scottish, polkas, mazurkas.
La vingtaine de sonneurs du Bagad Kiz Avel ont fait vibrer la salle, en commençant par un tonitruant « Hans im Schnockeloch ». Sous la direction de Rodolphe Patin, bombardes et cornemuses, rythmées par les percussions, ont rivalisé d'ardeur pour interpréter des mélodies comme « Kas a Bar », « Loudéac » ou « Suite ficel »...
Après ce concert de qualité, le groupe Galadriel a permis à des danseurs infatigables de se laisser séduire par des rythmes traditionnels. Entre deux pas, les participants ont dégusté crêpes, galettes et fars bretons. Une soirée réussie, pour encourager le président Yves Le Moal et de son comité d'organisation à récidiver.
G.R.
Photo DNA
Les amateurs d'ambiance et de rythmes bretons ont passé une bonne soirée au Bagad Kiz Avel du centre culturel de Mundolsheim.
Jeudi 9 octobre 2008 © DNA, tous droits de reproduction réservés
Riedisheim - Bal-folk
Voulez-vous « z'apprendre » à danser ?
Le groupe folklorique des Thierstein-Hupfer, en partenariat avec Arpeggio, organise son 5e bal folk le samedi 11 octobre prochain. Un rendez-vous festif auquel tous les amateurs de danses traditionnelles et folkloriques sont une nouvelle fois conviés.
Retour aux traditions ou recherche de ses racines, les bals folk connaissent un engouement inégalé en France. Ils riment avec chaleur et convivialité. Partout les mélodies dansantes sont remises au goût du jour pour le plus grand bonheur des nostalgiques.
Pour satisfaire le public, 3 formations ont été retenues. « Les Z'Apprentis » sous la direction de Virginie Ledermann, l'ensemble « Kerlenn Breizh »et « Bal'us'Trad » seront au programme. On y dansera sur des musiques arrangées et revitalisées selon des influences diverses.
Mazurka, an-dro, cercle circassien...
Les formes seront variées : en couple, en chaîne, en cortège, en lignes, en rond au rythme des scottisch, mazurka, valse, chapeloise, cercle circassien, anter-dro et bien d'autres encore. Les musiciens, tous passionnés, feront découvrir leurs instruments tels que la vielle à roue, la cornemuse, l'accordéon diatonique, ainsi que la flûte et la guitare.
Une ambiance tonique et chaleureuse y invitera à bouger et à se rencontrer. Pour les personnes souhaitant apprendre le pas des danses du bal-folk, un stage (pour débutants) avec musiciens aura lieu le samedi après-midi de 15 h à 18 h au Centre Culturel.
Tarif : bal-folk : 7 €. Stage initiation danse : 10 €. Stage initiation danse et bal-folk : 15 €. Petite restauration et bar.
Photo DNA
Les bals folks sont de plus en plus prisés en France et celui de Riedisheim vaut vraiment le déplacement.
Vendredi 10 octobre 2008 © DNA, tous droits de reproduction réservés
Mutzig - Nuit celte
Vendredi 24 octobre. A 20 h 30, au Dôme, avec Excalembour, Craic'n Dance, Rocktet. Depuis toujours, l'Alsace est une terre de traditions et de légendes et ses influences celtes resurgissent encore dans nombre de fêtes populaires et de légendes. A la veille des vacances de la Toussaint, le Dôme propose une immersion dans la musique celte avec Excalembour, les danseuses irlandaises de Craic'n Dance et le Rocktet. Ces merlins enchanteurs et bouffons enthousiastes proposent une vraie fête celtique avec leurs nyckelharpa, vielles à roue, bodhran, gaita, carnyx et autre curiosité à faire du bruit... ambiance festive et humour dans un maelstrom instrumental ethnique. Excalembour a été fondé en 1996 par de jeunes musiciens issus du conservatoire et passionnés de musiques médiévales et folk. Pour les premiers concerts et fêtes de rues, les musiciens, en costume médiéval, interprètent un répertoire influencé par Malicorne en alliant harpe celtique, vielle à roue, violon, flûtes, guitare et tambourin. En 2001, Excalembour enregistre « Résurgences », un album puisant aux sources celtiques, salué par les critiques et recommandé par « Trad Magazine ». Lors du festival « Celtiwelche », Excalembour a le privilège, après un passage remarqué, d'être invité à jouer sur scène avec le groupe mythique écossais Battlefield Band. Depuis, le groupe Excalembour est présent sur les festivals folk les plus prestigieux, mêlant tradition et modernité. Prévente, 15 € : office de tourisme Molsheim - Cora - Fnac - Ticketnet. Caisse du soir, 18 €.
Vendredi 10 octobre 2008 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés
Un courant musical à part entière
Jean Hueber, « passionné de toutes les musiques », conseiller culturel à la retraite, fut parmi les 600 000 heureux participants au mythique festival de l’île de Wright. Il est aussi « engagé » dans l’émergence de formations musicales celtiques dont Excalembour qui partagea en 2001 la scène du Celtiwelche avec les Écossais de Battlefield Band. Jean Hueber est à l’origine de nombreux événements musicaux en Alsace dont un « Irish Folk festival » visible le 17 octobre au Parc à Ribeauvillé.
Jean Hueber, quel est le point de départ de la diffusion de la culture musicale celte ?
C’est lors du festival de l’île de Wright que l’on a assisté à l’émergence de la musique celtique, à considérer comme un courant musical à part entière. Cela dit, dès les années 1960, des groupes comme Clannad, Planxty ou les Dubliners existaient déjà. Il faut également rappeler que la première édition du Festival inter-celtique de Lorient a vu le jour en 1971. Je n’aime pas le terme « folklore », je préfère parler de « folk ».
Les Celtes ont-ils développé une culture musicale ?
Nous avons peu d’éléments à notre disposition, hormis un chaudron découvert au Danemark dont les bas-reliefs sont ornés de deux instruments : le Carnyx (grande trompe) et la harpe. Certaines régions — les finistères de l’Europe — ont gardé une tradition celte importante : la Bretagne, la Galice, la Cornouaille, l’Écosse, l’Irlande, ce pays demeurant le plus imprégné, même si Carlos Nunez (musicien galicien) est considéré comme le « Kind of the Celt ».
Qu’est-ce qui la caractérise ?
Des instruments telle que la cornemuse qui se décline selon les régions : En Irlande, c’est l’ulean pipe, le biniou en Bretagne, la gaita en Galice, etc. il y a également le violon, la flûte, les percussions. Et puis, il y a la voix, transmetteur de cette culture orale.
Des liens entre celtes et welches ?
Toutes les cinq communes du canton de Lapoutroie sont jumelées avec des communes bretonnes, constituant ainsi un rapprochement entre deux communautés linguistiques minoritaires. J’ai trouvé quelques traces intéressantes : Tannach (lieu-dit orbelais) est un terme celtique, de même que les termes s’achevant par « ack », comme « Hohnack ».
Recueilli par J.D.K.
Mercredi 15 octobre 2008 © DNA, tous droits de reproduction réservés
Ribeauvillé - Saison du Parc
Ouverture irlandaise
La saison culturelle du Parc, à Ribeauvillé, s'ouvre ce vendredi 17 octobre, à 20 h, par un spectacle musical irlandais, « The Irish Folk Festival ».
Une « Rainbow Expedition » de trois heures au cours de laquelle des musiques riches et en couleurs seront présentées par quatre ensembles qui se sont succédé pour faire vibrer le spectateur aux sons de la musique irlandaise. Quatre ensembles qui proposent une approche différente. En scène, « Griogair », « Liadan », « Niamh ni charra' Alan Colfer » et « Beoga ». Réservation des places à la mairie de Ribeauvillé, tél. 03 89 73 20 00.
Griogair est un compositeur-interprète de chants gaéliques. Le timbre authentique de ce jeune chanteur touche d'emblée le public. Lors du concours « Seo Seinn », il a été récompensé dans la catégorie « meilleure chanson gaélique ». Griogair a conquis non seulement le coeur des Ecossais, mais également celui des Irlandais.
L'ensemble Liadan est composé de six jeunes femmes qui se sont donné pour mission de présenter de façon authentique des chants et des danses irlandaises. Ainsi, seule la harpe est employée et avec dextérité et virtuosité. Mais la caractéristique principal du groupe est le chant et les six femmes emploient leur instrument avec brio.
Niamh ni charra' Alan Colfer. La musique jouée par ces deux musiciens est aérienne et emporte le public vers les sommets. Niamh ni charra, native du Kerry, est bercée depuis l'âge de quatre ans par la musique irlandaise. Son CD « From both sides » a été le seul CD de musique irlandaise à faire partie du top ten du répertoire folk. Le célèbre joueur de cornemuse espagnol Carlos Nunes l'a intégré dans son ensemble. Etant donné la richesse musicale de Niamh, il lui fallait un guitariste à la hauteur de son talent. Ce privilège revient à Alan Colfer doté d'une large palette sonore et d'une brillante technique.
Le quintett Beoga enchante à sa façon moderne de proposer du Irish Folk. Il a tout un arsenal de combines pour mêler musique traditionnelle et musique du monde, y compris musique classique ou du jazz. La musique de Beoga est tout simplement de la « world music made in Ireland ». Ses deux CD « A lovely madness » et « Mischief » ont été encensés par la presse internationale.
Le quintett Beoga, l'un des quatre ensembles du « Irish Folk Festival », le 17 octobre, au Parc.
Jeudi 16 octobre 2008 © DNA, tous droits de reproduction réservés
Mutzig
La Nuit celte annonce Halloween
La toute première édition de la « Nuit celte » est programmée vendredi 24 octobre au Dôme de Mutzig. Sous l'impulsion de Cogeson, un producteur installé dans la vallée de la Bruche, trois groupes feront vibrer la musique celtique, entre tradition et modernité.
« L'Alsace détient bel et bien dans son histoire une tradition celtique, souligne Jaki Koehler, organisateur de cette soirée. Autrefois, on fêtait l'arrivée de l'hiver en évidant des betteraves et des navets, et on apposait une bougie à l'intérieur pour faire peur aux filles. On peut apparenter cette tradition à Halloween, d'ailleurs la date de cette Nuit celte n'a pas été prise au hasard. »
Au programme, Excalembour, un groupe international qui invitera le public à partager son émerveillement sur des terres secrètes et magiques, là où « l'âme et l'esprit s'élèvent avec les bruines de la forêt mystérieuse ». Les druides seront mobilisés dans cet univers où les instruments anciens apporteront leur rayonnement initiatique.
La seconde partie sera assurée par Craic'N'Dance, une troupe de danseuses irlandaises en costumes médiévaux, accompagnées par de la musique vivante. La scène du Dôme se changera pour un moment en place populaire.
Pour finir, une formule « bretonnante », avec le groupe Rocktet, qui mettra en avant des instruments électriques sur des « clowneries » à la manière de Tri Yann. « Cette formation "mettra le feu" et cela risque même de terminer en bal folk, poursuit Jaki. Nous avons prévu une place où tout le monde pourra s'éclater danser et même apprendre quelques pas sous les conseils de danseurs confirmés. »
Mardi 21 octobre 2008 © DNA, tous droits de reproduction réservés
Ribeauvillé - Irish folk festival au Parc
Ballade irlandaise
L'Espace Culturel Le Parc ouvrait vendredi soir sa saison par un spectacle de grande qualité, l'Irish Folk Festival.
Quatre groupes étaient au programme, Griogair, le duo Niam Ni Charra ' Alan Cofer, Liadan et Beoga et même s'ils défendent tous le patrimoine musical et leurs racines celtiques, chacun le fait à sa manière et possède son identité propre.
C'est l'Ecossais de la troupe, Griogair, qui a eu la lourde tâche de chauffer la salle. Lui chante en gaelic des compositions personnelles où revivent l'esprit des clans et l'histoire de ses ancêtres. Une seule de ses chansons vibrante d'émotion a suffi à transporter le public sur une falaise face à la mer, le regard tourné vers une petite île embrûmée.
Niam Ni Charra ' Alan Coffer sont alors entrés en scène. Originaires du sud de l'Irlande, ils avaient emmené avec eux les airs et les saveurs de leur enfance. Niam Ni Charra en imprègne totalement ses composions, à l'image d'une polka qu'elle a écrite en souvenir de la marmelade que préparait sa grand-mère. Elle possède cette faculté de créer tout un univers grâce à son violon ou son consairtin, appelé aussi « accordéon pour les mademoiselles ».
Après ce doux moment, l'air est devenu plus électrique avec l'arrivée des six tornades de Liadan. Une bonne fée ou un petit lutin les a dotés de tous les talents, elles maîtrisent parfaitement flûtes, harpe, violons et accordéons, chantent tout aussi bien, sont sympas et se paient même le luxe d'être jolies. Tantôt virevoltantes, tantôt mélancoliques, elles ont hypnotisé la salle qui vibrait entièrement à leur rythme.
Elles ont quitté la scène dans un tonnerre d'applaudissements, le public croyait peut-être avoir tout vu mais il n'était pas encore au bout de ses surprises car le temps d'un entracte et c'est les cinq phénomènes de Beoga qui ont pris les choses en main. En irlandais, Beoga signifie plein d'entrain, ce nom leur va bien même s'il n'est sans doute pas encore assez fort.
Liam Bradley, Sean Og Graham, Damian McKee, Eamon Murray et Niamh Dunne sont de véritables sorciers de la scène. Comme l'a promis l'endiablé Eamon Murray, ils ont « allumé le feu » quitte à sortir du concert sur les rotules. Quand Eamon Murray martèle son bodhran lors d'un solo délirant de dix minutes ou quand Niamh Dunne chante de sa voix unique les étranges aventures que lui font vivre ces quatre « gentlemen », ils se donnent entièrement et ça les spectateurs ne sont pas près de l'oublier !
Pour le final, tous les musiciens se sont retrouvés sur scène pour une dernière ballade irlandaise, devant 500 personnes debout pour les acclamer.
Photo DNA
Beoga, une alchimie et une explosion de talent phénoménales. (Photo DNA)
Mardi 21 octobre 2008 © DNA, tous droits de reproduction réservés
Kembs - Pure Irish Drops, samedi dernier au Rhénan
La dernière dans l'Eire
Pure Irish Drops, gouttes pures d'Irlande, a bouclé, samedi, sa tournée 2008 à l'Espace Rhénan. Sur scène, Cormac Cannon, Sean Ryan, Benny Mc Carthy, trois musiciens et trois pointures ajustées à la musique irlandaise traditionnelle.
Salle comble au Rhénan samedi dernier, et dommage même, pour une centaine de spectateurs refoulés par manque de place dès l'entrée. Lors du premier concert proposé à Kembs, dans le cadre de Pure Irish Drops, mais aussi le dernier d'une trentaine joués dans toute l'Europe. Ils se sont posés, à quelques mètres du public. En solo d'abord avec Cormac Cannon, aux uilleann pipes ou cornemuse irlandaise, Benny Mc Carthy au tin whistle pour petite flûte à bec, et Benny Mc Carthy à l'accordéon et au mélodéon. Trois grands solistes, réunis pour évoquer leur terre d'Irlande, ses paysages et ses hommes. Trois musiciens hors pair et pourtant touchants de simplicité qui chacun à leur tour sont venus trouver leur espace.
Des guigues endiablées aux polkas bien rangées
Du 100 % irish, côté allure, et du tout aussi pur au niveau des interprétations. La première partie du concert a permis à chaque musicien d'exploiter son propre langage musical et d'entrer en contact avec le public. A sa manière, saccadée et presque juvénile avec Cormac, plus affirmé et presque compréhensible avec Benny, tandis que l'ancien Sean, s'est proposé de chanter des airs populaires depuis longtemps baladés au fil des mémoires.
A travers ces airs anciens, très souvent composés pour inviter à la danse, le trio est passé des gigues endiablées aux polkas bien rangées.
Ne manquait au public que le décor Irlandais, de grandes étendues à perte de vue, des lacs mystérieux baignés de brume... et dans le fond d'un vieux pub enfumé, trois musiciens de retour au pays.
G.M.
(Photo DNA - PBM)
Cormac Cannon, Sean Ryan, Benny Mc Carthy (de g. à dr.), trois raisons de mieux comprendre l'Irlande.
Dimanche 26 octobre 2008 © DNA, tous droits de reproduction réservés
Kaysersberg - Dans la vallée
Celtiwelche - Sur la pointe des pieds
Les festivités du Celtiwelche ont débuté vendredi soir avec la programmation de concerts gratuits dans la vallée. Le festival de musique celtique, qui a démarré tout doucement, s'achève aujourd'hui. Morceaux choisis.
Double anniversaire. Les organisateurs de la manifestation, membres de La petite graine, soulignent que c'est la 10e édition du Celtiwelche. Un anniversaire qui devrait être marqué par son lot de grosses surprises. Rien de cela, si ce n'est que cette fois-ci, le festival s'échelonne sur trois jours au lieu de deux. L'autre anniversaire concerne un quinquagénaire qui a fêté l'événement à la Maison du pays welche avec sa bande. Laquelle a entonné le fameux air durant la prestation de violoniste strasbourgeois Dreno.
Éclectique. Ainsi, les réjouissances ont débuté vendredi soir, notamment à Lapoutroie au Diam's Bar où le groupe La Chamaille a attiré du monde. Ambiance celtique néo-traditionnelle qui a plu. A Fréland, à la Maison du pays welche, le calme était de rigueur malgré la belle prestation du violoniste Dreno qui a fait partager à l'assemblée son répertoire celtique et surtout éclectique avec des mélodies de chez nous, comme La ballade irlandaise de Bourvil. Musique plus traditionnelle avec Consensus à Orbey. Hier, le stage d'initiation aux danses galiciennes n'a pas attiré les foules. Toutefois, les 9 participants se sont prêté au jeu avec le sourire. A Labaroche, le public avait répondu présent aux ateliers pédagogiques sur l'accordéon diatonique.
Aujourd'hui. Pour ceux qui ne se sont pas encore rendus au Celtiwelche, c'est le moment ou jamais. A partir de 11 h, un grand charivari déambulera dans les rues d'Orbey où résonneront les airs de cornemuse. Puis, à la salle des fêtes, repas breton à partir de 12 h 30, suivi d'un Fest Deiz de 14 h 30 jusqu'à 17 h 30 pour danser avec le Bagad Kiz Avel, A Contra Banda et Celtic Waggis. A Fréland, à 19 h, à la salle des fêtes, place au concert d'Érik Marchand, Rodolphe Burger et Mehdi Haddab.
Lae.N.
Photo DNA
François Dreno à la Maison du Pays welche à Fréland.
Lundi 27 octobre 2008 © DNA, tous droits de reproduction réservés
Mutzig - Nuit celte
Ambiances et mystères
La Nuit celte donnée vendredi soir au Dôme de Mutzig s'est révélée belle et chamarrée malgré une participation timide qui n'a en aucun cas entaché l'ambiance.
Le Dôme avait été préparé pour accueillir une assistance beaucoup plus compacte. Il est cependant dommage que le public n'ait pas été orienté vers le devant de la scène et qu'il ait préféré s'asseoir sur les gradins, créant de ce fait une distance avec les artistes.
« C'est la meilleure façon de siffler du vin ! »
Malgré ce fossé, le groupe Excalembour, qui a ouvert la soirée, a su communiquer son mystère et son enthousiasme à la fois profond et humoristique.
Les musiciens donnent d'emblée le ton en faisant rayonner l'univers du roi Arthur qui s'affiche avec cette fameuse « épée d'innocence » plantée dans le roc. Les instruments traditionnels mettent en avant le violon, le bodhran et même une curiosité suédoise au son pur et inhabituel.
La guitare et la flûte se laissent porter par une section rythmique irréprochable. « La Blanche Dame » révèle toute sa délicatesse en envoyant l'auditeur vers la forêt des Carnutes, où les spectateurs peuvent s'imaginer un instant en présence des druides coupant le gui et autres plantes magiques.
Le « Songe d'une nuit d'épée » s'avère fameux par la présence de l'ocarina. Cet instrument en terre cuite se présente limité en notes au premier abord. Mais l'impact du son qu'il produit avec son accompagnement est surprenant. Frisson garanti par le chant du coucou.
La scie musicale se fait également une place en offrant ses ondes séduisantes ou dérangeantes. C'est dans cet esprit teinté d'humour qu' Excalembour gagne le coeur du public. Le gloutri, un instrument siffleur très apprécié des enfants que l'on remplit d'eau pour obtenir le chant du rossignol, est mis en lumière, mais avec du crémant d'Alsace. « C'est la meilleure façon de siffler du vin ! » s'exclame le violoniste en s'offrant une petite « démonstration-dégustation ».
Un peu à la manière de la troupe des Lords of the Dance
Puis c'est au tour des danseuses irlandaises de Craic N'Dance d'entrer en piste. Elles livrent une prestation très remarquée, un peu à la manière de la troupe des Lords of the Dance qui a connu par le passé un succès planétaire. Le public offre de sa chaleur et rythme la musique en tapant des mains.
L'énergie sera le fil rouge de toute la soirée qui finira en bal folk, avec les bretonnants Rocktet. Ils offriront comme le groupe Tri Yann des clowneries apportant une bonne dose de légèreté à cette soirée malgré tout très réussie.
JPO
Photo DNA
Excalembour : humour, énergie et profondeur.
Lundi 27 octobre 2008 © DNA, tous droits de reproduction réservés
Vallée de Kaysersberg
Celtiwelche - Où sont les festivaliers ?
Les concerts de Ialma, Lou Courage et Blackwater de samedi soir à Kaysersberg n'ont pas remporté le succès escompté. Le public s'est déplacé en petit comité. Cette soirée devait pourtant être le point d'orgue du festival Celtiwelche.
Ne jamais tirer de conclusions hâtives. Cependant, il serait faux d'affirmer que la foule s'est pressée samedi soir à la salle de sports et loisirs de Kaysersberg pour assister à "la" soirée du festival de musique celtique, le Celtiwelche, qui fêtait cette année son dixième anniversaire.
Vers un nouveau concept ?
Dommage, car les organisateurs de l'événement, Bernard Barlier et Anne Burgeot, n'ont pas ménagé leurs efforts pour attirer tant les jeunes que les moins jeunes. Peut-être ont-ils vu les choses en grand pour ce festival qui s'essoufflait depuis quelque temps. Ils ont proposé un festival écologique en encourageant le public à adopter le co-voiturage initié par la Com-Com de la vallée de Kaysersberg. Ils ont proposé une programmation qui s'est échelonnée sur trois jours contrairement aux éditions précédentes qui se déroulaient sur deux jours.
Une programmation éclectique qui a conduit le festival dans différentes communes. Éclectique, c'est peut-être ce qui a pu dérouter certaines personnes qui s'attendaient à vibrer aux sons de la cornemuse ou à de la musique celtique plus conventionnelle.
Car ce festival créé en 1997 avait pour objectif de réveiller la belle vallée endormie. « Les gens se plaignent qu'il ne s'y passe rien et lorsqu'il y a quelque chose, personne ne vient », confie à demi-mot Bernard Barlier.
Cette jeune Strasbourgeoise, de passage à Kaysersberg, s'est dite surprise de n'avoir vu ni tract ni publicité dans la capitale régionale. Ou bien, tout simplement, le nom même du festival n'attire pas forcément, au premier abord, la jeunesse strasbourgeoise.
Malgré une programmation jugée plutôt bonne avec la venue des groupes galicien Ialma, italien Lou Courage et franc-comtois Blackwater, les festivaliers ont donc peiné à venir.
Parmi eux, des personnes présentes dès le lancement des festivités à Fréland ou à Lapoutroie. On a même pu y apercevoir Henri Stoll, maire de Kaysersberg. Mais, semble-t-il, aucun autre élu de la vallée. D'ailleurs, certains d'entre eux étaient réticents à accorder des subventions à l'association organisatrice, « La petite graine ». Deux municipalités de la vallée n'ont pas mis la main à la poche. A se demander s'il y aura un autre Celtiwelche ou un nouveau festival avec un concept et un nom différents?
Laëtitia Neumann
(Photos DNA-Julien Kauffmann)
En avant la musique et avec le sourire.
Mardi 28 octobre 2008 © DNA, tous droits de reproduction réservés
Haguenau - Concert du Bagad Kiz Avel
Ambiance celtique
Alors que l'été indien se poursuit, les nombreux promeneurs et chalands qui déambulaient au centre-ville de Haguenau, samedi dernier, ont profité du concert donné par le Bagad Kiz Avel.
Sur la place Joseph-Thierry transformée en fest-noz pour l'occasion, la quinzaine de musiciens du Bagad Kiz Avel a offert un agréable moment de dépaysement grâce à son concert de musique traditionnelle bretonne.
Créée il y 14 ans à Strasbourg, cette formation musicale unique en son genre qui évolue dans l'Est de la France, réunit des passionnés de culture et de musique celtiques.
Que ce soit lors du festival Summerlied ou lors de la fête du Houblon, le bagad Kiz Avel a su se tailler une jolie réputation autour de Haguenau. Samedi, nombreux ont été les amateurs de musique celtique à se réjouir de sa présence.
Tradition écossaise
Cornemuses au son plaintif, bombardes haut perchées et percussions, les trois pupitres caractéristiques des bagads ont uni leur voix. Sous la direction de Rodolphe Patin, pendant presque une heure, ils ont interprété une petite dizaine d'airs traditionnels. C'est toutefois le Pipe Band, composé seulement des cornemuses et des percussions qui a débuté le concert. Leur répertoire puise largement dans la tradition écossaise et beaucoup des airs interprétés ont été repris et fredonnés par le très nombreux public. Après cette première partie, le bagad dans son ensemble a enchaîné, outre des danses, divers morceaux de la région de Loudeac.
La foule, comme les chaleureux applaudissements ponctuant les morceaux, ont été la juste récompense du Bagad Kiz Avel dont l'un des objectifs est de promouvoir la culture bretonne.
Photo DNA
Bagad Kiz Avel : promouvoir la culture bretonne.
Dimanche 2 novembre 2008 © DNA, tous droits de reproduction réservés
Lutterbach - Concert
Ballades irlandaises
Invité pour la troisième fois à Lutterbach par Anne-Marie Ritter, présidente de l'English speaking club of Alsace, le trio Iontach a fait salle comble.
Iontach est un terme irlandais qui se traduit par « merveilleux ». Le concert le fut. Siobhàn Kennedy affectionne la flûte traversière en bois, le violon et le concertina ; Angelika Berns manie avec un pareil bonheur le clavier et le bodhràn; tandis que Jens Kommnick, en plus de ses facéties, se révèle un guitariste de talent en complétant sa prestation avec la cornemuse, la contrebasse et le « bouzouki ».
La musique vient du fond des âges
La musique vient du fond des âges, mais est constamment magnifiée par des arrangements qui mettent en valeur les différents instruments. Ceux-ci se mêlent à la chaleur des chants, qui évoquent les mythes et l'histoire irlandaise, mais aussi les joies, les déceptions, les espérances de tout un peuple.
L'expression la plus sensible se retrouve lorsqu'a capella, le trio interprète des mélodies populaires. La présentation scénique est pleine d'humour et le contact avec le public facile, si bien que les refrains sont repris en coeur. Aussi n'est-il pas surprenant que ce concert se joue chaque fois à guichets fermés, uniquement sur réservation.
Photo DNA
Siobhàn Kennedy au violon et Jens Kommnick à la cornemuse.
Samedi 15 novembre 2008 © DNA, tous droits de reproduction réservés
Westhalten - Rendez-vous
Lasc'arts fête ses 10 ans
A l'occasion de son 10e anniversaire, l'association Lasc' art invite ses membres présents, passés et à venir à venir découvrir ses activités le 15 novembre dans la salle polyvalente de Westhalten. Cette journée portes ouvertes qui se déroulera de 14h à 18h30 sera suivie de l'assemblée générale de l'association puis se terminera en apothéose par un bal folk avec le groupe Au Gré des Vents.
Mardi 18 novembre 2008 © DNA, tous droits de reproduction réservés
Saint-Louis - A la coupole
Nostalgie de l'Irlande
Gillie Mc Pherson et son groupe ont levé un toast au nom de l'Irlande, samedi soir au théatre La Coupole. Les spectateurs ont trinqué avec elle. Après quelques voyelles bien arrosées, les « O » montaient dans la salle afin de soutenir l'artiste.
Compositeurs et arrangeurs, mélangeant folk traditionnel et originalité, Gillie Mc Pherson et ses musiciens présentent un répertoire riche en souvenirs. Des chansons à textes sont nées, fruits de multiples voyages, aux influences irlandaises, françaises et maghrébines. Le tout relevé par une performance théâtrale, et les Ludoviciens étaient sous le charme. Avec sa voix caméléon et Carry me away, l'artiste remonte dans le temps, pour chanter Belfast, ville natale de la petite Irlandaise. Ses notes angéliques font appel au saint patron de l'Irlande avec St Patrick's prayers évoquant les soldats dans la montagne et les anges dans le ciel. Laissant transparaître une douce sensibilité. Et, c'est dans la peau de Maude, au nom de son amour Tom, que Mc Pherson se déchaîne avec férocité et ténacité pour se battre avec les loups et danser avec la lune. Libérant une énergie folle teintée d'humour et de joie. Un moment de réflexion s'impose avec Human race rythmé par la flûte d'Yves Perrin. Une pensée pour l'humanité en souffrance et pour la pauvreté mondiale. La formation artistique se complète avec les cadences de bodhrans et de tambourins de Thierry Pigot. Counla finit par chatouiller les spectateurs. Et c'est avec un grand sourire qu'ils quittent la salle, convaincus par le talent et l'imagination de l'artiste.
Photo DNA
Sonorités de l'île verte sur la scène de La Coupole.
Mercredi 19 novembre 2008 © DNA, tous droits de reproduction réservés
Barr - Soirée dansante
Sur des rythmes folk
Samedi soir, dans le cadre de son animation « Un, deux, trois, dansons... », la médiathèque a organisé un bal folk à la salle des fêtes de l'hôtel de Ville. Sachant qu'à Barr, bien des associations sont concentrées sur la danse, le recrutement des volontaires pour l'atelier de danse à 15h ne fut pas un casse-tête. Le groupe Frangipan's a donné une leçon de danse collective à 24 adultes pour préparer la soirée à venir.
A 20h30, Bernard Dietsch, directeur de l'école de musique de Barr, entouré d'instrumentistes soutenus du violoncelle de Thierry Blondeau, entamait les prémices de la soirée folk. Tout le monde était présent sauf les groupes présumés pour animer le bal. Alors, les danseurs, se sont pris par la main et d'un seul jet ont réalisé la ronde et les figures apprises dans l'après-midi.
Un peu timides au début, ils ont vite fini par se ressaisir. Tous se sont pris au jeu et l'espace s'animait de cet esprit d'équipe. La salle vibrait de la liesse générale et quand enfin le groupe chargé d'animer la soirée est arrivé, il a dû s'adapter à cette ambiance.
Bernard Dietsch et ses jeunes élèves partaient heureux d'avoir une fois de plus su insuffler la musique à son auditoire, dansant pour l'occasion. La soirée continuait sur des airs celtes des groupes invités, avec la prestation remarquée des élèves de l'ensemble de violons de Jean-Marc Hofert, de l'école municipale de Barr.
Photo DNA
Après un cours dans l'après-midi, chacun a pu s'exercer plus longuement au cours de la soirée.
Mercredi 19 novembre 2008 © DNA, tous droits de reproduction réservés
Soirée de soutien à Haïti
Samedi 22 novembre. Rattle & Hum, et Quatr'Quart, deux groupes de musique folk, se produiront à 20 h 30, au lycée Don Bosco, 60 rue d'Ensisheim. Parce que la musique est vitale dans un pays démuni, ils soutiennent Fever Band, un groupe de « Compas » d'Haïti pour leur permettre de remplacer leur matériel sonorisation vieux. La soirée démarrera par un concert du groupe Rattle ' Hum, en français « Bruits de crécelle et murmures », qui rassemble sept musiciens passionnés d'écriture et de musique. Quatr'Quart proposera ensuite un bal « folk-fusion » dynamique. Avec leurs instruments bigarrés et leurs arrangements concertants, ses sept musiciens vous inviteront à les suivre dans un paysage sonore où des instruments maghrébo-turcs et sud-américains accompagnent des airs suédois. Organisation Stockbrunna Lautenbach. Entrée : 8 € ou plus, réduction étudiants et chômeurs. Informations sur www.accrofolk.net.
Vendredi 21 novembre 2008 © DNA, tous droits de reproduction réservés
Culture et loisirs
Lord of the Dance - Folklore et tradition
Tonnerre de claquettes mercredi soir sur la scène du Zénith : les danseurs de Michael Flatley ont produit un show parfaitement orchestré. A faire chavirer les amateurs de « irish tap dance. »
Depuis 1996, quand ils ont présenté le spectacle pour la première fois à Dublin, ces maîtres de la claquette sèment un vent d'Irlande partout où ils passent. Dirigés par Michael Flatley, ex-champion du monde de danse et recordman dans le Guinness Book pour une prestation de claquette époustouflante, les danseurs de la troupe réinventent l'art de la claquette à travers une histoire fantastique dont le fil rouge est déroulé par une pléiade de fées enchanteresses, lutins rusés et guerriers des ténèbres. Amour, trahison et amitié, « Lord of the Dance » puise son inspiration dans les légendes irlandaises, remises au goût du jour. Lumières imposantes, costumes sophistiqués et effets spéciaux à l'appui, les danseurs ne s'économisent pas sur leur « irish tap dance » ou sur la gigue et éblouissent par leur prestation minutieusement rodée. La bande originale du spectacle, composée en 1996 par Ronan Hardiman, n'a rien perdu de son charme.
I. S-C.
Photo DNA/Johanna Leguerre
Un spectacle dans la pure tradition celtique.
Lundi 24 novembre 2008 © DNA, tous droits de reproduction réservés
Ingersheim - Les Tireux d'Roches à la 12e semaine culturelle
La douce chaleur du folk
Fin d'une riche semaine culturelle en apothéose avec les Québécois des Tireux d'Roches. Rendez-vous en 2010, cette fois, en Russie.
Gérard Cronenberger ne se lasse pas de le dire : la semaine culturelle s'adresse avant tout aux jeunes. Et comme les adultes aiment bien retomber en enfance, ils suivent, sans rechigner, leur progéniture. Aux soirées cirque notamment, gros succès de cette biennale. Plus de 2000 personnes en trois jours pour un spectacle au top (DNA de jeudi) qui attire un public de toute la région colmarienne grâce à un bouche à oreille efficace.
Les expos aussi savent séduire les tout-petits. Roselyne Boulard, qui présentait "la vie et l'art des Inuits du Nanuvik" à la villa Fleck, a pu très vite se rendre compte de l'enthousiasme des enfants. Et ce fut sa plus belle récompense. Elle a su faire voyager toutes les classes d'Ingersheim dans ce monde lointain du nord québécois.
« Ils fermaient les yeux et imaginaient une vaste étendue blanche »
Revêtant ses habits de conteuse, Roselyne a adapté son discours pour faire comprendre aux enfants toute la richesse et la dureté également d'une vie d'Esquimaux. « Ils fermaient les yeux et imaginaient une vaste étendue blanche. Puis, ils chaussaient de chaudes bottes pour aller chasser le phoque. Les enfants sont fascinés par les objets de tradition des chasseurs et des pêcheurs. Ils aiment leurs légendes, celle par exemple qui raconte l'époque où les hommes et les animaux se parlaient et se comprenaient. Les petits me demandent si ce temps a existé ! »
Hier soir, les enfants n'étaient pas en reste lors du concert des Tireux d'Roches. Et d'ailleurs, le quatuor québécois le leur a bien rendu en peuplant son spectacle de contes plein d'humour. On sourit à l'évocation du « grand lâche » qui, dans une famille nombreuse (on passe de 30 à plus de 50 enfants au fil de l'histoire !!!), est le mouton noir qui se la coule douce. Il ne travaille pas aux champs, ne coupe pas du bois, n'aide pas aux labours. Il préfère se remplir la tête de soleil, de couleurs et de chaleur. Puis vient cet hiver glacial, sibérien où toute la famille lui reproche sa paresse. Alors, le « grand malappris » se lève et se met à chanter, « un peu de couleur, de chaleur et de soleil ».
« Un pays sans musique ni conte meurt de froid »
Hier au Cosec, Denis Massé, Dominik Lemieux, Luc Murphy et Pascal Veillette ont justement offert une douce chaleur à un public conquis. Leur folk traditionnel, teinté de musique celtique, est entraînant. Et on ne peut que sourire aux parenthèses contées du leader à l'imaginaire peuplé de légendes. « Un pays sans musique ni conte meurt de froid », dit-il justement.
Cette 12e semaine culturelle se ferme donc sur un clin d'oeil sémantique et déjà, le maire d'Ingersheim révèle le thème de la suivante. Avec toujours le souhait de se raccrocher à l'Histoire pour trouver le fil conducteur de la biennale. En 2010, Ingersheim part pour Moscou. On célébrera alors l'année croisée France/Russie.
Photo DNA
Accordéon, saxo, guitare, flûte, bouzouki, les Tireux d'Roches touchent à tous les instruments ! (Photos DNA-B. Soulié)
Mercredi 26 novembre 2008 © DNA, tous droits de reproduction réservés
Wittenheim - Concert
Folk solidaire
L'ambiance était cosy et l'assistance chaleureuse à l'occasion d'une soirée de musique et danses folks offerte dans les locaux du lycée Don-Bosco. Deux groupes, Rattle & Hum, puis Quatr'Quart, sont montés sur scène. A leur répertoire, de la musique irlandaise, des airs bretons, mais aussi de la bossa nova, etc. Musiciens et chanteurs ont ravi l'auditoire. Ce dernier devait d'ailleurs prolonger la soirée en s'accaparant la piste de danse. Mais l'essentiel n'était pas là. Les organisateurs (l'association Stockbrunna de Lautenbach) insistent : le but de ce spectacle était d'en reverser la recette à des musiciens haïtiens. Dans ce pays, trouver de l'argent pour une sonorisation ou de nouveaux instruments relève de l'impossible. Désormais, Fever Band, un groupe de Caraïbes bénéficiera de l'aide précieuse de ses amis alsaciens. Comme quoi, musique et solidarité vont de pair.
Photo DNA
Une soirée chaleureuse et généreuse.
Merci aux DNA et à L'Alsace pour ces articles de presse