2008-1 - 60 articles
Merci aux DNA et à L'Alsace pour ces articles de presse.
Dimanche 20 janvier 2008 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés
Valère Kaletka
À 40 ans, ce Mulhousien a derrière lui une belle carrière de musicien amateur. Voilà vingt ans qu’il gratte sa guitare, à ses débuts dans le groupe de hard rock mélodique Lock Out, avec lequel il a enregistré deux disques, puis dans Au Gré des Vents, un des premiers groupes de musiques traditionnelles d’Europe.
En 1995, avec le poly-instrumentiste Jacky Saly, son complice de toujours, ainsi que Mathieu Lavarenne et Thomas Keller, il crée une formation musicale à géométrie variable, Zipfelkapp, qui chapeaute également deux autres groupes : La Poupée du Loup(musique française) et Pouce Étiré(duo d’accordéons diatoniques). Avec le premier, ils sortent un album Le Rituel Mélange, en 2004. Ensemble, ils ont également bâti l’ossature musicale de l’Ensemble traditionnel de Haute-Alsace.
En tant que musicien, Valère Kaletka participe également à différentes expériences artistiques, que ce soit au théâtre, au cinéma avec Vincent Froehly (France 3, Arte…) ou en danse folklorique.
Dans le cadre de la Compagnie L’Indocile, il est l’auteur de la pièce Cloue sur la porte une hirondelle.
Dimanche 27 janvier 2008 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés
Sierentz Concert folk samedi
Samedi prochain, le 2 février, à 14 h 30, la bibliothèque de Kembs propose un concert : elle a invité le groupe La Chamaille. Au cœur de l’hiver rien de tel que La Chamaille pour réchauffer l’ambiance ! Il est du genre Néo Trad, c’est-à-dire au croisement de deux influences : la chanson française à texte et la danse traditionnelle. Toutes leurs compositions sont à la fois des chants et des danses notamment bretonnes ou autres : valse, bourrée… Les instruments sont acoustiques : bodhran, saxophone, accordéon diatonique, guitare sèche.
Entrée libre et gratuite dans la limite des places disponibles, ce concert acoustique se passera salle des Fêtes. Durée une heure environ.
Photo DR
La Chamaille invitée par la bibliothèque.
Mardi 29 janvier 2008 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés
Bavilliers « Un nouveau dynamisme »
Denis Vlamynck, responsable du département des musiques traditionnelles à Bavilliers, partage son temps entre Bavilliers, Danjoutin et Belfort. Il a vécu de près les changements de ces dernières années. « Ma charge de travail a augmenté depuis notre passage à l’intercommunalité mais le challenge est stimulant. Ma mission est de développer la musique traditionnelle », sourit-il.
Construire ensemble
La musique traditionnelle est - avec la musique ancienne et le jazz à Belfort, la musique actuelle amplifiée à Chèvremont - l’un des quatre nouveaux départements ouvert par la Cab. « Il y avait des choses en place avant 2002 mais aucune existence reconnue. Aujourd’hui je m’adresse à 70 élèves », poursuit-il.
« Cette mise en commun des moyens a donné un coup de pouce aux écoles. Elle a apporté un nouveau dynamisme. Pour ma part, cette mise en réseau m’a permis de réaliser des projets impensables avant. J’organise par exemple un stage d’improvisation cette semaine avec des élèves de Bavilliers, Belfort et Danjoutin. C’était impossible il y a six ans », souligne-t-il, heureux de constater que la cornemuse, la viole à manivelle ou les danses traditionnelles bénéficient d’un espace propre, au même titre que le piano ou la guitare.
J.G
Photo J.G
La viole à manivelle s’enseigne dès le plus jeune âge.
Vendredi 8 février 2008 © DNA, tous droits de reproduction réservés
Horbourg-Wihr - Apprendre à danser avec l'AGV
Lundi 11 février. L'association de gymnastique volontaire de Horbourg-Wihr propose aux amateurs de danse folkou danse de salon de suivre des séances d'initiation qui seront assurées par les animateurs de danse GV.
La séance danse folk avec Florence Muller aura lieu le lundi 11 février de 19h à 21h à la salle Wihr, rue de Fortschwihr à Horbourg-Wihr.
La séance danse de salon avec Isabelle et Marcel Schultz se déroulera le lundi 18 février de 19h à 21h, également à la salle Wihr, rue de Fortschwihr à Horbourg-Wihr.
Lundi 11 février 2008 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés
Fest-noz, un pas de danse entre l'Alsace et la Bretage
Pour la cinquième année consécutive « Galadriel » a animé le fest noz de l’Harmonie municipale de Fessenheim, samedi soir, distillant gavottes, bourrée et autres androsà des danseurs ravis.
Le Gulf Stream, courant chaud qui lèche les côtes bretonnes et irlandaises, a semble-t-il remonté le Rhin pour emporter, le temps d’une soirée, une foule de danseurs dans les méandres de la musique celtique. Mais n’est pas breton qui veut, il faut pour cela une petite formation avant de se lancer dans un androou une gavotte. Jean-Marie Marquet, Isabelle Liebsig et près de 35 bénévoles de l’Harmonie municipale de Fessenheim ont pour cela une botte secrète. Pour la cinquième année en effet, ils font appel à une formation musicale nanciéenne « Galadriel» qui outre l’accompagnement musical du fest noz (fête de nuit) propose préalablement aux apprentis danseurs une petite formation technique aux complexes pas de danses imaginés depuis des lustres par d’invétérés buveurs de cidre et collectionneurs de menhirs. Équipée d’un micro-casque, Stéphanie Bailly a entraîné une bonne centaine de danseurs aux pas de l’andro, l’hanterdro, la gavotteou encore la bourrée. Pas question de faire des complexes, chacun faisant avec ses moyens. Et finalement, avec un peu de volonté et une formation de 90 minutes, les danseurs étaient prêts pour le bal folk celtique. Les plus hésitants n’hésitaient pas à réviser leurs pas de danse dans un coin de la salle des fêtes de Fessenheim. Ils savaient aussi que pendant toute la soirée, l’animatrice se trouvait parmi pour donner des petits conseils.
Cidre et bière du Finistère
Le rire et la bonne humeur étaient de rigueur lors de cette soirée, où l’on pouvait trinquer avec du cidre ou avec une bière aux algues du Finistère et au nom équivoque de « Tonnerre de Brest ».
Alors que sur scène sept musiciens enchaînaient les grands classiques du folk et de la musique celtique, en cuisine, il fallait produire une masse étonnante de crêpes pour remplir les estomacs des danseurs. « Nous avons préparé 15 kg de pâte au blé noir et autant au froment pour près de 800 crêpes », soulignait Jean-Marie Marquet, le président. Ce dernier a eu l’idée de lancer ce fest noz à Fessenheim après avoir travaillé pendant une dizaine d’années à Brest dans la marine. Et le succès ne se dément pas depuis avec plus de 400 participants par soirée.
Les fonds collectés assurent le bon fonctionnement de l’école de musique de l’Harmonie municipale. L’association s’est dotée récemment de « billig » électriques (outil indispensable pour la réalisation de la crêpe) qui fonctionnent pendant toute une journée pour six crêpières. Une soirée du même type en été pourrait voir le jour prochainement. Fessenheim avec ses billig, son cidre, sa bière aux algues et sa musique celtique pourrait fort bien hisser définitivement le drapeau breton… au bord du Rhin.
photos Norbert L'Hostis
Ambiance festive et celtique, samedi soir, à la salle des fêtes de Fessenheim où l’animatrice Stéphanie Bailly a convié à la découverte des gavottes et autres andros. Photos Norbert L’Hostis
Mercredi 13 février 2008 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés
Fessenheim - Un trio prometteur
On a dansé jusqu’au bout de la nuit, samedi soir à Fessenheim, à l’invitation de l’Harmonie municipale.
Pour la cinquième année, les amateurs du musique celtique, de folk, de cidre et de crêpes étaient invités au fest noz (fête de la nuit) animé par Galadriel (lire notre édition du 11 février).
Entre l’atelier de danse où les débutants ont pu apprendre les différents pas des gavottes, andros et autres bourrées et le bal proprement dit, les musiciens de Galadriel ont cédé la place à un trio inédit. Il s’agissait de deux anciennes élèves de l’école de musique de l’Harmonie, Mélanie Liebsig et Laetitia Dumont, accompagnées par Charles Gonfalone, de la formation Accordia. Les deux jeunes musiciennes, respectivement flûtiste et clarinettiste, avaient préalablement adapté les partitions de folk et de musique traditionnelle bretonne à leurs instruments. Leur travail a débouché sur un petit concert plein de fraîcheur qui a ravi l’auditoire. Fessenheim Un trio prometteur
Mélanie Liebsig et Laetitia Dumont Accompagnés à l’accordéon par Charles Gonfalone.
Dimanche 17 février 2008 © DNA, tous droits de reproduction réservés
Fessenheim - Fest-noz - Ils ont des chapeaux ronds
Pour le Fest-noz comme l'an passé, des centaines de personnes ont convergé vers la salle des fêtes de Fessenheim, toutes amateurs de folklore breton. Le groupe Galadriel invitait à la danse sur les rythmes des musiques traditionnels avec bombarde, accordéon et autres instruments du folklore breton.
Les novices pouvaient se familiariser avec les pas de la bourrée, mais aussi en toute convivialité, avec la bière bretonne, le cidre, les crêpes salées ou sucrées. Les organisateurs de cette 5e édition, les musiciens de l'harmonie de Fessenheim ont une fois encore permis un Fest-noz extraordinaire. Lors de la pause, le groupe Accordiaétait là pour distraire et lorsque le rideau est tombé, on parlait déjà de la 6e édition.
Photo DNA
Les amateurs ont dansé toute la nuit sur les gigues, mazurkas ou bourrées.
Lundi 25 février 2008 © DNA, tous droits de reproduction réservés
Sarre-Union - Atelier- bal folk
Voulez-vous danser ?
Une bonne vingtaine d'amateurs de musiques traditionnelles se sont donné rendez-vous hier au centre socio-culturel. Un public restreint certes, mais néanmoins vivement intéressé par ce premier atelier- bal folk à l'initiative du groupement d'intérêts culturels.
« Nous misions tout au plus sur une vingtaine de personnes » estime Christiane Boch, présidente du G.I.C. Il faut dire que les manifestations alentours étaient nombreuses : marché aux puces à la Corderie, kermesses, théâtre alsacien, carnavals... Par ailleurs le temps ensoleillé incitait plutôt les gens à profiter du grand air.
« Il y a 15 ou 20 ans existait déjà à Sarre-Union un noyau très dynamique de danseurs » explique Astride Will, animatrice de danses traditionnelles. Suite au succès du bal folk que nous avions organisé en octobre dernier, les participants ont souhaité entretenir cette envie de danser. D'où l'idée de mettre en place des ateliers ponctuels. Cette première rencontre permet aux musiciens et aux danseurs de faire connaissance. »
Des régions de France et d'autres pays
Dans un premier temps, les participants, initiés ou non, ont appris les pas et les différentes figures qui s'imposent. Selon l'animatrice, le folk n'exige pas que l'on porte un costume : « Ce n'est pas un spectacle, les musiciens sont là pour le plaisir de jouer et de faire danser. » Individuelles, en couple ou collectives, les danses sont accessibles à tous. Par contre, les musiciens ont parfaitement rodé leur répertoire qui associe danses traditionnelles des régions de France et d'autres pays, irlandaises ou celtiques. A Sarre-Union, Joseph et Christian rythment la rencontre. Ces musiciens, qui viennent de Strasbourg, jouent ensemble depuis 20 ans. « D'autres musiciens peuvent se joindre à nous, s'ils connaissent le répertoire » déclarent-ils.
Fabienne représente l'atelier de Betting, près de Forbach. Depuis 20 ans, elle s'est familiarisée avec les danses bretonnes, lorraines ou auvergnates. « J'ai découvert ce style de musique lors d'une fête de l'Huma dans les années 80. Il y avait un groupe folk et le chanteur Angelo Branduardi » se souvient-elle. Quant à Béatrice, elle est venue de Wolfskirchen avec sa fille Claire. « On a quelques notions. On apprécie ces danses, car on trouve ça très festif et très convivial » soulignent-elles, enthousiastes.
Photo DNA
Le public s'est familiarisé avec les danses traditionnelles, comme les mixers, ou les branles.
Vendredi 7 mars 2008 © DNA, tous droits de reproduction réservés
Andlau - Soirée folk
En toute simplicité
Pas de boule à facettes ni de spots multicolores samedi, au hall des sports, pour la soirée folk organisée par André Durmann, avec l'aide du club de foot et de l'école de théâtre. L'objectif était de rassembler en toute simplicité le public autour de la danse ancienne et traditionnelle.
Les participants se sont intéressés aux instruments insolites joués par l'ensemble Regain : accordéon diatonique, bouzouki, banjo, flûte irlandaise, cornemuse. Certains instruments à corde sont fabriqués par Aurélien Guyot, un des membres du groupe.
En préambule à la soirée, artistes et danseurs ont dispensé quelques conseils de base sous la forme d'une initiation, qui a permis au public familial de profiter pleinement à l'événement. De la ronde à la valse, en passant par la scottish, la bourréeet la polka et jusqu'au cercle circassien: enfants et adultes ont redécouvert le plaisir de danser en s'amusant.
Un groupe atypique
En fondant l'ensemble Regain, les trois musiciens se sont associés dans le but de promouvoir la musique ancienne et traditionnelle dans un territoire rural. « Nous voulons montrer une image fidèle de la paysannerie » commente Sébastien Benoit.
Écriture de chansons, compositions de musique et intérêt pour les instruments : la complémentarité des artistes de Regain leur a permis de figurer parmi les trois lauréats 2007 de l'appel à projets culturels du Parc naturel national des Ballons des Vosges. Leur création « Geste paysan, geste dansant » présente un spectacle autour du geste paysan observé, décomposé et réinterprété sur trois axes : la musique traditionnelle, la danse contemporaine et la vidéo.
Photo DNA
L'ensemble Regain veut promouvoir la musique ancienne et traditionnelle.
Samedi 19 avril, les artistes de Regain seront à la ferme d'Hubert Pierrevelcin à Lapoutroie (Haut-Rhin) et dimanche 20 avril au hameau des Hautes-Huttes, ferme Ancel, à Orbey (Haut-Rhin).
Vendredi 7 mars 2008 © Illiade, tous droits de reproduction réservés
Programme du Pintemps des Bretelles, de l'Illiade
AccordiaBal Folk - Musique Folk
«Accordia Bal Folk» est un nouveau groupe qui allie la musique traditionnelle avec un aspect jazzy et des compositeurs plus contemporains comme le groupe VAG. Mais il n’oublie pas de rester varié en proposant aux danseurs de tarentelles, de fandangos, etc.
Balus’trad - Folk’lyrique
Funambule sur un fil, on en voit un, on en voit deux, on en voit trois ; et les autres défilent. Bals aux rebonds des quatre tendresses, douceur intérieure, et ce trop plein d’extérieur. A ce jour, plus d’une double centaine de prestations en bals, concerts, déambulations. Ils sont à 2, 3, 5 ou 15, on en redemande toujours un peu plus : accordéon bien sûr, mais aussi clarinette, tuba, tambour, banjo, cornemuse, flûte...
La Drezine
Après la furia latine des Martine, retour aux gigues, rondes et polkas d’antan avec les musiciens de la Drézine ! Réunis autour du barde jovial Sylvain Piron, ils font revivre les traditions rurales au travers de danses qui embarquent l’assistance dans la fête collective et de chants témoins d’un esprit campagnard plein d’espièglerie et de malice. Musiciens itinérants, ils vont de ville en ville ou de table en table : on pose le sac, on chante et on danse. Au gré des chansons à répondre et à danser, le groupe recrée avec entrain l’ambiance, la gaieté et la bonne humeur des fêtes d’autrefois.
Accordéons diatoniques, violons, flûtes à bec et chants font ainsi revivre tout un répertoire «bon pour les oreilles et bien fait pour les pieds».
Fistoulig- Bal Folk
Les Fistoulig existent depuis quelques années sous forme d’un collectif de musiciens liés à l’association Tan Breizh de Strasbourg. Leur imaginaire anime leur musique, jusque là essentiellement d’inspiration bretonne. Les musiques celtiques gardent une grande place dans leur répertoire mais ils sont allés l’enrichir en Italie, Espagne, Belgique, Alsace, selon leurs envies. Leur musique invite à la danse tout en intégrant des clins d’oeil inspirés par le parcours de chacun des musiciens.
La Chamailleet Frangipan’s- Musique néo-traditionnelle et folk
La nuit tombe sur une mystérieuse forêt, on distingue au loin une lueur de feu, on entend le murmure d’une mélodie irlandaise. Sortant des fougères, 5 joyeux lutins vous entraînent dans une danse frénétique jusqu’au lever du jour... C’est les Frangipan’s qui avec leur compère de La Chamaille annoncent une soirée 100% compositions, 100% chants, 100% paroles.
La Poupée du Loup- Bouquets de notes
Le nom du groupe annonce un côté iconoclaste. L’expression populaire «Tu es coiffé comme La Poupée du Loup !» signifie en clair «Tu t’es peigné avec les pieds du réveil ?». Par extension, certains y entendent «Mais d’où tiens-tu ce délicieux petit côté rebelle ?». De fait, le quintet strasbourgeois « La Poupée du Loup» navigue souvent à contre pied des étiquettes. Son répertoire hétéroclite, festif et tendre, parfois surprenant, peut s’il le faut s’agréger à un style «folk rock chanson française : folk par une sensibilité propre aux musiques traditionnelles, rock pour l’énergie sauvage déployée sur scène et chanson française pour le goût des textes soignés.».
Jeudi 13 mars 2008 © L'Alsace, tous droits de reproduction réservés
Fête Par saint Patrick, « Soyez irish le temps d’une soirée ! »
Le 17 mars est la date d’anniversaire du patron de l’Irlande, saint Patrick. La fête s’est largement répandue à travers le monde, y compris en France. Qu’en est-il dans le pays de Montbéliard ?
Comme toutes les fêtes, celle de la Saint-Patrick a une connotation commerciale, comme le serait Halloween. Sans doute, l’occasion pour les brasseurs de faire monter leur chiffre d’affaire. Dans le pays de Montbéliard, quelques bars respectent la tradition. « Cette fête coïncide à peu près avec l’arrivée de la bière de Mars, explique un barmann. Pour nous, c’est une aubaine. »
Les Shoepolishers à la Filature
Les Shoepolishers, les « cireurs de pompes », seront les invités de la Filature à Audincourt, samedi 15 mars. Le groupe le plus déjanté de la planète a sorti en 2007 son troisième album, intitulé Welcome to Blairoland, dans lequel, à travers quatorze titres endiablés, se côtoient compositions et reprises, revues et corrigées. Groupe atypique de la scène franc-comtoise, les Shoepolishers peuvent se targuer de rivaliser avec les meilleurs groupes celtiques. En première partie, à 21 h, le groupe Funky Punky Monkey. L’entrée a été fixée à 10 .
Enfin, signalons parmi les petites manifestations, le karaoké de la Saint-Patrick, samedi 15 mars, à 21 h, au bar Pause Café à Seloncourt où, là aussi, les hommes venus en kilt seront récompensés. Et comme le dit si bien le slogan, « Soyez irish le temps d’une soirée ! ».
Dominique Lhomme
Shoepolishers, tornade de joie francomtoise
La Saint-Patrick se fête à Audin-court avec les Shoepolishers.
Jeudi 13 mars 2008 © DNA, tous droits de reproduction réservés
Val de Moder - Soirée Saint-Patrick
Samedi 15 mars. Pour la première fois dans le secteur, l'école de musique du Val de Moder va fêter la Saint-Patrick avec des musiques celtiques jouées par les élèves et professeurs, le samedi 15 mars, dès 17 h 30.
Après avoir travaillé sur les musiques d'Europe de l'Est (comme en témoigne le concert annuel à la synagogue de Pfaffenhoffen), puis sur la période médiévale, l'école de musique se rapproche maintenant des rivages celtiques. En effet, les airs traditionnels, d'origine irlandaise, écossaise ou bretonne, sont souvent séduisants et accessibles. La soirée est ouverte à tous, même et surtout aux plus jeunes, car il s'agit aussi d'expliquer les origines et les caractéristiques de ce style de musique.
Les morceaux seront interprétés par les ensembles de l'école, épaulés par leurs professeurs et plusieurs solistes. Rendez-vous dans l'ancien restaurant « La taverne alsacienne », rue principale à La Walck, à partir de 17 h 30. L'entrée est libre.
Mercredi 13 mars 2008 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés
L’accordéon en vedette
Le Belge Didier Laloy est l’un des maîtres de l’accordéon diatonique ; il sera à l’Espace Rhénan de Kembs ce vendredi soir, à 20 h 30.
Avec ses cinq tons et ses deux demi-tons étagés de façon particulière, un accordéon diatonique est un instrument, qui délivre des sonorités un peu particulières par rapport à un accordéon traditionnel. Ils sont une petite centaine d’artistes au monde à en jouer en virtuoses. Parmi eux, Didier Laloy, qui a beaucoup œuvré ces dernières années pour redonner ses lettres de noblesse à l’instrument.
À l’invitation de Philippe Pflieger, le directeur de l’Espace rhénan de Kembs, l’artiste d’Outre-Quiévrain sera ce vendredi en prestation sur la scène du bâtiment culturel de la place. Le virtuose se produira avec ses complices de S-Tres, l’un des deux groupes auxquels il accorde régulièrement son talent. À son propos, Philippe Pflieger dit « C’est une sommité de l’accordéon diatonique ». Le responsable du mouvement culturel kembsois sait de quoi il parle, Didier Laloy s’étant déjà distingué sur les planches locales, voilà deux ans avec le Trio Trad.
Le concert de ce vendredi soir est à classer sous la rubrique somme toute assez vaste de « Musique du monde ». Très usité dans les communautés artistiques celtiques, l’accordéon diatonique permet en fait de restituer pratiquement tous les rythmes que l’on veut, du fado portugais au sirtaki grec, en passant par les ballades irlandaises.
Didier Laloy, qui tapote les touches de l’instrument depuis ses 13 printemps, en maîtrise les subtilités avec un art consommé.
C’est assurément un immense artiste, que l’auditoire kembsois aura le privilège d’applaudir ce vendredi. Et c’est une double occasion aussi : de découvrir le son particulier de l’accordéon diatonique et de se rendre compte, que toutes les histoires belges ne sont pas forcément drôles.
Photo Dr
Un immense artiste
Vendredi 14 mars 2008 © DNA, tous droits de reproduction réservés
Cernay - Animation - Super Chum's
La deuxième soirée aux couleurs de l'Irlande, organisée à Cernay, a été un énorme succès populaire.
Alain Trauth, organisateur des festivités avec son ensemble vocal Orphéon, avait le sourire. Le succès de la soirée a été à la hauteur des espérances et du travail de préparation, avec quelques 400 personnes accueillies. Toutes enchantées, d'autant que les remarques formulées l'an dernier avaient été prises en compte.
Le miracle des Chum's
Sur scène, les Chum's ont fait leur miracle habituel : une musique de qualité, entraînante et parfaitement adaptée, tant à la salle qu'au public. En début de soirée, la troupe des danseurs « Burgdeifala », des complices à eux venus de Illfurth, avaient chauffé les danseurs en apprenant les pas indispensables. De sorte que la piste de danse, joliment décorée, n'a jamais eu de mal à faire le plein de couples et de bonne humeur.
Au fond de la salle, une guinguette accueillait les affamés et les assoiffés, ces derniers profitant, avec modération bien sûr, des bières irlandaises brunes, incontournables. Sur un écran géant, Joaquim Rodrigues diffusait de forts belles images des musiciens, alternant les plans d'ensemble avec des gros plans surprenants. Enfin, la lumière tamisée et verdâtre, Irlande oblige, ajoutait la touche intime à une soirée en tous points réussie. Le vert, que l'on dit couleur froide, a montré là toute sa chaleur communicative !
Photo DNA
Les Chum's, en pleine effervescence !
Dimanche 16 mars 2008 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés
Lutterbach
Excalembouret sa musique celtique, ses costumes excentriques, ses instruments hétéroclites et sa joie de vivre ont salué une saint Patrick euphorique à l’occasion des Renc’Arts de mars. La simplicité des mélodies a été compensée par l’énergie du rythme, la naïveté des airs par la beauté et l’inattendu des sons. Une soirée réussie de plus pour les Renc’Arts, avec cependant un bémol : l’annonce faite par Edith Saurel qu’elle quitte la MJC l’Ecla et donc, qu’elle n’est plus en charge de la suite de cette unique aventure musicale de Lutterbach.
Mardi 18 mars 2008 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés
Bollwiller - Notes celtiques
L’association de gestion de la salle polyvalente a organisé samedi soir la 5e nuit de la Saint-Patrick en mettant. L’Écosse, l’Irlande et la Bretagne étaient à l’honneur.
De nombreux bénévoles des associations locales ont donné de leur temps samedi soir afin d’organiser la 5e nuit de la Saint-Patrick. À l’extérieur, un petit groupe a guidé les voitures à l’arrivée et gardé le parking tout au long de la soirée.
La première prestation en France des danseuses irlandaises de Fribourg, les Craic’n Danse, a été remarquée et très appréciée du public.
Tout au long de la soirée la scène a accueilli les sonorités des différents instruments, biniou, cornemuse et autres violons. Les groupes Excalembour, Kiz Nar’h et le duo d’accordéon Pouce Étiré se sont succédé sur scène dans une ambiance de bal folk.
Le public, venu en nombre, s’est laissé chavirer par ces rythmes qui appellent à la fête. Il a aussi pu déguster les produits au goût celte proposés par les organisateurs.
Un petit groupe de volontaires a fait tourner les machines de bières pressions, avec sept variétés différentes, fortes en goût, fruitées ou avec une pointe d’amertume.
Les danseuses de Fribourg ont été très appréciées.
Mercredi 19 mars 2008 © DNA, tous droits de reproduction réservés
Rhinau - Belle soirée musicale, mais peu de spectateurs
La commune de Rhinau accueille régulièrement dans le cadre des « Régionales » - spectacles proposés par l'Agence culturelle d'Alsace en partenariat avec la région Alsace-, des artistes qui acceptent de se produire dans les villes et villages périphériques. 19 spectacles dans 40 communes sont au programme de cette saison.
Vendredi dernier, à la salle Jeanne-d'Arc, c'était au tour de Didier Laloy et de son accordéon diatonique. L'artiste avec son instrument, accompagné de Frédéric Malempré aux percussions et de Pascal Chardome à la guitare et au piano, a fait voyager le public, peu nombreux, à travers l'Europe.
Chaque morceau était chargé de sons et d'expressions musicales typiques des différents pays visités. Avec enthousiasme, l'assistance a accompagné, dans ses pérégrinations musicales, le groupe qui, parti de Sofia pour traverser les pays slaves, a fait une pause à Paris. Celle-ci précédait une virée en Espagne où l'on rêvait aussi de Lisbonne pour déjà, près de deux heures après, se retrouver en fin de voyage en Irlande avec des airs respirant le rythme et les habitants de cette contrée.
Dommage que les Rhinois et les habitants des communes voisines n'aient pas profité de cet intense moment de bonheur, le groupe interprétant un morceau spécialement écrit par Didier Laloy pour le cajon (Instrument de musique initialement inventé par les esclaves africains et les tziganes péruviens privés de leurs percussions traditionnelles)
F.O
Photo DNA
Didier Laloy, accompagné de Frédéric Malempré aux percussions et de Pascal Chardome à la guitare et au piano, a fait voyager le public, peu nombreux, à travers l'Europe.
Mercredi 19 mars 2008 © DNA, tous droits de reproduction réservés
Thann, salle Krafft - Solidarité
Des danseurs marathoniens
Chaque année, l'Association pour la Jeunesse et la Culture (AJC) de Wattwiller organise un bal-marathon de solidarité dans le but de récolter des fonds en faveur d'une action humanitaire.
La générosité de cette soirée était dédiée, au travers de l'association Wattwiller-Solidarités, à l'organisation non gouvernementale (ONG) « Soleil d'Abouane ». Laquelle oeuvre dans la moyenne vallée du Nil pour développer des actions spécifiques d'éducation et de soins en faveur des handicapés. Cette sixième édition était spécialement consacrée à Aleya, une égyptienne de 28 ans habitant le village d'Abouane : atteinte de poliomyélite, elle n'a évidemment jamais pu danser, mais une opération serait envisagée pour elle dans un proche avenir.
à celles plus travaillées présentées par les jeunes de l'AJC. On retrouvera les diverses actions de l'association Wattwiller-Solidarités sur le site http ://wattwillersolidarités.ouvaton.org
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Le bal folk vient juste de commencer, et la nuit du marathon aussi...
Jeudi 20 mars 2008 © DNA, tous droits de reproduction réservés
Osenbach - Avec les « Lasc'arts»
Sophrologie et danses folk
Dernière née des activités de l'association « Lasc' Art » d'Osenbach, la section sophrologie propose une découverte différente du corps et de soi même.
Valérie Gollentz, l'animatrice de cette section, a étudié la sophrologie durant deux années à l'école Soho de Mulhouse et souhaite partager son expérience. Elle propose aux adeptes « d'aller à la rencontre de son corps, de retrouver l'harmonie entre le corps et l'esprit », le vendredi soir de 20h30 à 21h45 à l'école maternelle du village. Les personnes intéressées pourront la joindre avant les séances.
Reprise également des ateliers de danse folk animés par Lilly Burger- Wucher. Cette saison, cet atelier proposera des danses de différentes régions de France, d'Europe mais également du continent américain dans une ambiance des plus conviviales.
Les séances se déroulent le mardi de 20h15 à 22h dans la salle de l'école maternelle. Selon l'expression de l'animatrice : « curieux, ne pas s'abstenir ».
A noter qu'un bal folkaura lieu le 24 mai à Westhalten, dans la salle polyvalente avec le groupe « Au Gré des Vents».
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Le président Gérard Duvoid et les animatrices des sections sophrologie et danses folk.
Jeudi 20 mars 2008 © DNA, tous droits de reproduction réservés
Plobsheim - Concert
Sous la bienveillance de saint Patrick
On fêtait la Saint-Patrick, samedi soir, au club house du Cercle athlétique de Plobsheim. Dans une ambiance « pub irlandais », l'assistance, venue en nombre, s'est mise aux bières traditionnelles, sous les accords du groupe de musique celtique Fairy Din.
« C'est la toute première édition de cette fête, bien ancrée dans la tradition de l'Irlande, souligne Rémy Hert, le président organisateur. Nous avons découvert un jour que nos membres allaient à Strasbourg pour la Saint-Patrick, alors pourquoi pas chez nous ? Nous avons lancé des appels sur le Internet, et c'est la clé du succès de cette soirée très "irish" .»
Dans le club house du CA Plobsheim, la fête est partout. Et la satisfaction itou. La fête, c'est dit, contribuera à financer l'activité footballistique dans la commune. Le président rappelle que le club de foot accueille aujourd'hui quelques 120 jeunes en formation. Il explique cette réussite par le dynamisme de la nouvelle équipe de dirigeants. Quant à la soirée : « L'argent que nous récolterons à cette occasion sera injecté dans l'achat d'équipements et dans le financement de la formation des entraîneurs ». Rémy révèle que les équipes de foot se comportent très bien en championnat, la sélection la plus faible se trouvant en milieu de tableau.
Musique celtique
Dans la salle, on boit de la bière brune ou rousse, la musique offre ses accents si particuliers, dans toute la profondeur celtique. Sur scène, trois violons, un violoncelle, un bodhran, une flûte traversière et un guitariste chanteur. « Toutes nos mélodies sont inspirées de l'ancien répertoire irlandais, avec des arrangements originaux », révèle le leader.
Tous étudiants, les membres de Fairy Din se sont connus sur les bancs du lycée. « Nous jouons des morceaux anciens, en respectant cet esprit si particulier, aux accents parfois mystiques ». Un album a vu le jour l'an passé. « Celtic Feelings » révèle une musique jeune et fraîche, à l'image de cet orchestre où règne une énergie très positive.
Photo DNA
Fairy Din : une musique jeune, fraîche et positive.
Vendredi 21 mars 2008 © DNA, tous droits de reproduction réservés
Sainte-Marie-aux-Mines - Animation
Folk pour tous !
Les écoles André-Aalberg et Les Lucioles organisent demain soir, au théâtre municipal de Sainte-Marie-aux-Mines, leur troisième bal folk. Cette année, la manifestation est placée sous le signe de la Saint-Patrick et démarre dès 14 h 30 par un stage d'initiation aux danses irlandaises, suivi d'un bal pour enfants.
Destinée à recueillir des fonds pour alimenter les coopératives des deux écoles, cette manifestation en est à sa troisième édition. L'année dernière, comme il y a deux ans, plus de 400 personnes venues des quatre coins de la région s'étaient retrouvées dans un espace presque trop petit pour accueillir tout le monde !
Différent du bal classique, avec ses danses de salon auxquelles l'on est plus habitué, le bal folk invite à la danse traditionnelle sur des pas de scottish, mazurka, bourrée, cercle, chapelloise, gavotte, laridé, maraîchineou autre...
Sous le signe de l'Irlande
Cette année, la Saint-Patrick, fête nationale irlandaise qui a lieu le 17 mars et qui célèbre la culture et la gastronomie irlandaise, constitue le fil rouge (on devrait dire le fil vert, car le vert est la couleur arborée par les Irlandais ce jour-là) de la manifestation. Celle-ci démarre à 14h30, avec un stage d'initiation à quelques danses irlandaises telles que des gavottes, reels, hornpipes... Il sera encadré par des danseurs de l'ASCB de Ban-de-Laveline et animé musicalement par les Frangipan's, groupe de «3 lutins» que l'on pourrait croire sortis tout droit d'une sombre forêt d'Irlande...
A partir de 17 h 30, c'est au tour des enfants d'entrer en piste, avec un bal qui leur sera réservé. Sur des airs traditionnels plus variés et adaptés, Li Bouchtorgnans et les enseignants des écoles organisatrices leur proposeront un petit voyage initiatique fait de polka, branle,an dro, cercle circassienou autre valse... Tous les danseurs en herbe de la vallée sont invités à y participer !
Vers 19 h, un repas irlandais composé d'un ragoût de boeuf à la bière accompagné de pommes de terre, mitonné par l'Auberge des Deux Clés de Lièpvre, et de « apple tart » viendra sans nul doute calmer la faim des valeureux danseurs, histoire de reprendre des forces pour le bal du soir qui démarre à 20 h 30.
Des artistes musiciens bien connus dans le milieu
Cette soirée dansante sera animée en première partie par les Frangipan's, qui reprendront sûrement quelques airs de l'après-midi pour permettre aux adeptes de la danse irlandaise de s'en donner à coeur joie.
En deuxième partie, et dans un autre registre, Sylvain Piron, à la fois auteur, compositeur et interprète de musiques et chansons traditionnelles, mènera la danse, comme à son habitude, au milieu des danseurs, en s'accompagnant de son accordéon diatonique.
Pour terminer, Li Bouchtorgnans, avec Aurélien Courtecuisse, Raymond Frank et Daniel Neff à l'accordéon diatonique, Jean-Noël Gvozden à la contrebasse, Émile Gvozden aux percussions, Pierre Conreaux et Anne Schlick au violon, présenteront leur répertoire avec quelques nouveautés.
Vendredi 21 mars 2008 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés
Sainte-Marie aux Mines
Animations Sur un air d’accordéons, de violon et de contrebasse
C’est avec enthousiasme que le groupe Li Bouchtorgnans répète en vue du bal folk de la Saint Patrick qui se déroule ce samedi 22 mars au théâtre de Sainte-Marie-aux-Mines avec initiation aux danses irlandaises, bal pour les enfants, repas irlandais et bal tout public. La formation se compose de sept artistes : Aurélien, Daniel, Pierre, Anne, Raymond, Jean-Noël et Émile. Il s’est formé trois ans auparavant sous l’impulsion d’Aurélien, directeur de l’école « Les lucioles » qui cherchait un moyen de financer une classe verte. De cette idée est né le bal folk ainsi que l’association « Li Bouchtorgnans ». « Elle a pour but de promouvoir la musique et la danse traditionnelle transmise de bouche à oreille, des airs venus de Bretagne, d’Auvergne, d’Italie et des pays du Nord » explique Aurélien d’une voix passionnée. Pierre joue depuis 35 ans du violon et est très heureux d’avoir intégré le groupe : « C’est mieux de jouer à plusieurs, plutôt que tout seul dans son coin ». La répétition se poursuit avec entrain. Les accordéonistes et violonistes tapent des pieds pour soutenir le rythme. Jean-Noël semble entamer une discussion animée avec les accords sourds de sa contrebasse. Il est en totale communion avec l’instrument à cordes. Daniel achève un morceau de musique joué avec son accordéon et révèle : « Personnellement, j’ai une préférence pour les danses en cercle, les mazurkas qui créent une atmosphère de convivialité ». Cette année, la nouveauté pour le bal folk sera un stage de danse irlandaise avec une animatrice qui apprendra les pas lents puis plus rapides aux participants. « Nous privilégions le côté vivant » ajoute Aurélien.
Les musiciens entraîneront les spectateurs actifs dans un univers joyeux et chaleureux. Cette soirée sera donnée au profit des écoles Les Lucioles et Aalberg avec le soutien de la commune de Sainte-Marie. Le repas irlandais sera mitonné par l’auberge « Aux deux clefs » de Lièpvre.
Photo Claudine Cottel
Li Bouchtorgnans animeront la journée de la Saint-Patrick ce samedi. Photo Claudine Cottel
Dimanche 23 mars 2008 © DNA, tous droits de reproduction réservés
Sainte-Croix-aux-Mines - Un jardin passionnément
L'association « Un jardin passionnément », présidée par Raymond Frank, a tenu son assemblée générale à la médiathèque du Val d'Argent. L'occasion de dresser le bilan de l'année écoulée et de présenter à tous de nouveaux projets.
"Un jardin passionnément" est une association qui pousse bien : de nouvelles idées germent dans l'esprit de Raymond Frank et les projets fleurissent ! Durant son assemblée générale, le comité est revenu sur le travail effectué toute l'année dans le parc de la villa Burrus et sur les différentes manifestations mises en place par l'association.
Pour 2008, l'association a décidé de laisser un peu refroidir les soupes
En effet, "Un jardin passionnément" s'attelle depuis maintenant deux années à aménager, entretenir et embellir les abords de la médiathèque. En 2007, le jardin a été cultivé par les bénévoles, tout comme le potager. Soixante rosiers ont été plantés, « et tous ont pris », souligne avec le sourire Raymond Frank, et la serre a commencé à être exploitée. « Le jardin connaît un véritable succès, et lors de manifestations telles que le patchwork, les visiteurs sont ravis d'y flâner », une vraie satisfaction pour le président.
« Des touristes hollandais et autrichiens » sont même déjà venus visiter le fameux jardin, qui commence à faire parler de lui un peu partout. Mais la grande réussite de l'association, c'est évidemment, le désormais renommé festival de la soupe. Pour sa deuxième édition, la manifestation a rassemblé 400 visiteurs supplémentaires à 2006. Une fréquentation record et des échos élogieux, le résultat d'un travail d'organisation énorme : peut être même trop, « nous avons vu trop grand », avoue Raymond Frank. Alors, pour 2008, l'association a décidé de laisser un peu refroidir les soupes. En tout cas, pour les personnes présentes, ce festival est un « réel bonheur », « une vraie réussite », « une journée inoubliable »...
Pas de festival de la soupe cette année, mais d'autres projets aussi innovants : "Un jardin passionnément" poursuit bien sûr ses actions en matière de jardinage (plantations de fleurs, potager, mise en place de structures métalliques pour la roseraie) ; et même la plantation d'un bassin aquatique : « pour un bassin sain et avec des poissons ». L'association organisera également sa bourse aux plantes le 20 avril avec au programme des conférences, un marché du terroir, une exposition de pépiniéristes et une animation musicale (voir plus bas).
Mais la grande nouveauté se nomme « Dansons la capucine ». Kesako ? Et bien, c'est un nouveau festival qui tourne autour de la musique et de la danse folk. Peut-être organisé durant la semaine du patchwork, « Dansons la capucine » sera une grande manifestation ouverte à tous, pour découvrir la musique folk et s'amuser avec : trois pistes de danse, une scène ouverte, un grand bal, des ateliers de pratique instrumentale et des ateliers de danse. Tout un week-end pour découvrir cette ambiance et « donner vie et gaieté au parc ».
La création d'une gigantesque structure en osier
L'association continue également à développer et à croire en Physalis. Ce projet à portée internationale vise la création d'une gigantesque structure en osier dans le parc de la villa Burrus. 100% écologique, celle-ci donnerait une nouvelle dimension au lieu et permettrait la mise en place de grosses manifestations (telles que des concerts), grâce à l'immense scène centrale : 25 mètres de long, 8 mètres de hauteur, Physalis est un projet d'envergure, soutenu par la communauté de communes du Val d'Argent (CCVA).
En effet, la CCVA est le principal soutien financier de l'association et elle a permis la plupart des aménagements mis en place ces dernières années, comme le précise Jean-Luc Dumoulin, trésorier. « Sans ces aides, rien n'aurait été possible ». Ce sont en effet près de 100 000 € qui ont été investis pour le parc, « de l'argent bien placé », pour Jean-Luc Fréchard.
L'association a donc de belles perspectives devant elle, et prévoit pour 2009 un nouveau festival de la soupe. En attendant, on organise déjà "Dansons la capucine" et on prépare les nouvelles plantations...
C.H.
Jeudi 27 mars 2008 © DNA, tous droits de reproduction réservés
Munster - A l'Espace culturel Saint-Grégoire
Trio en concert ce soir
Ce jeudi 27 mars, à 20h30, la Communauté de communes de la vallée de Munster propose un concert animé par un trio belge magique, à l'Espace culturel Saint-Grégoire de Munster.
Emmené par l'accordéoniste Didier Laloy, le trio de musiciens s'inspire des musiques traditionnelles européennes et évolue entre ballade irlandaise, musique suédoise, juive ou grecque. Le groupe distille ces airs graves ou enjoués sans complexe, créant un univers très personnel et plein d'émotions.
C'est à l'âge de 13 ans que Didier Laloy a découvert l'accordéon diatonique. Il se produit aujourd'hui dans toute la Belgique et parcourt l'Europe, reconnu comme l'un des représentants les plus actifs du renouveau de l'accordéon diatonique. Ce soir, il est entouré de Frédéric Malempé aux percussions et Pascal Chardonne à la guitare et au piano pour présenter le dernier album « S-Tres » sur la scène de l'Espace culturel Saint-Grégoire.
(Document remis)
Musique traditionnelles européennes avec le Trio belge emmené par l'accordéoniste Didier Laloy.
Jeudi 27 mars 2008 © DNA, tous droits de reproduction réservés
Sainte-Marie-aux-Mines - Bal folk
Dansons la Saint-Patrick !
Pour sa troisième édition, le bal folk organisé par les écoles André Aalberg et Les Lucioles, a fait carton plein. Sous le signe de la Saint-Patrick, la manifestation présentait même quelques nouveautés.
Plus de 400 personnes venues des quatre coins de la région se sont retrouvées samedi, au théâtre de Sainte-Marie-aux-Mines, pour danser et surtout s'amuser sur des rythmes folk. Pour ce troisième bal, les organisateurs se sont mis au vert : la couleur irlandaise !
En effet, « cette année, c'est la Saint-Patrick, fête nationale irlandaise qui a lieu le 17 mars et qui célèbre la gastronomie et la culture irlandaise, qui constitue le fil rouge de la manifestation », explique Aurélien Courtecuisse, professeur des écoles. Alors au programme : danses irlandaises et repas typique.
Le bal folk est véritablement différent des bals classiques avec ses danses de salon auxquelles nous sommes tous habitués. Au théâtre ce samedi, c'est sur des pas de scottish, demazurka, de bourréeou encore de gavotteque l'on laisse éclater au grand jour ses talents de danseurs.
Et pour les novices ou les curieux, nouveauté cette année : la mise en place d'un stage d'initiation à quelques danses irlandaises telles que des gavottes, reels ou hornpipes. Encadré par des danseurs de l'ASCB de Ban de Laveline et animé musicalement par les Frangipan's, «groupe de trois lutins que l'on pourrait croire sortis tout droit d'une sombre forêt d'Irlande».
Le stage a réuni plus d'une quarantaine d'apprentis danseurs. Une initiative très appréciée des participants, ravis de s'essayer à de nouveaux pas de danses et à de nouveaux rythmes. Après l'apprentissage, place à la fête : et c'est d'abord au tour des enfants de mettre le feu à la piste de danse.
120 convives privilégiés au repas irlandais
Un bal tout entier leur a été réservé de 17 h 30 à 19 h : le théâtre rien que pour eux ! Sur des airs traditionnels plus variés et plus adaptés joués par Li Bouchtorgnans, les enfants découvrent le folk et opèrent « un petit voyage initiatique fait de polka,branle, an dro, cercle circassienou autre valse ».
Puis arrive le moment gastronomique de la soirée. Il faut prendre des forces avant de dévoiler à tous les pas appris dans l'après-midi. Et seuls 120 privilégiés ont droit à la dégustation d'un repas typiquement irlandais (les organisateurs ont dû refuser du monde). Au menu : ragoût de boeuf (à la bière bien évidemment), accompagné de pommes de terres, et suivi de la fameuse « apple tart », le tout mitonné par l'auberge des Deux Clefs de Lièpvre.
Enfin, c'est l'heure du grand moment : le bal peut commencer, animé par « des artistes musiciens bien connus dans le milieu ». Les Frangipan'srejouent quelques airs de l'après-midi pour chauffer les pas des premiers danseurs, puis c'est au tour de Sylvain Piron, à la fois auteur, compositeur et interprète de musiques et de chansons traditionnelles de mener la danse. Au rythme de son accordéon diatonique, la piste de danse se remplit et les danseurs s'y amuseront jusqu'au petit matin...
C.H.
Photo DNA
Initiation aux pas de danses folk...
Samedi 29 mars 2008 © DNA, tous droits de reproduction réservés
Fislis - Vie scolaire
Sous le signe de la danse
Ce mardi 25 mars, ils étaient venus d'Illfurth, de Ferrette, de Feldbach, de Riespach, de Bettlach, de Mooslargue, de Liebsdorf, de Linsdorf et naturellement de Fislis même, afin de passer une agréable journée d'échanges sur le thème de la danse.
Dans un premier temps, les enseignants s'étaient retrouvés à plusieurs reprises afin de mettre au point les différentes danses qu'ils apprendront à leurs élèves sous la direction de Danyelle Besserer, spécialiste de danses traditionnelles. Depuis décembre, dans chaque classe, les élèves ont ainsi appris une dizaine de danses afin d'avoir un répertoire commun pour danser ensemble. L'objectif est non seulement le plaisir à danser ensemble, mais aussi la socialisation en partageant ce plaisir avec des enfants qu'on ne connaît pas, de se respecter l'un l'autre et de vivre ensemble une journée sous le signe du partage.
Une journée de civisme
Et cette journée du mardi, dans la salle des fêtes de Fislis fut des plus conviviales. La matinée fut consacrée au répertoire commun des danses collectives. La règle imposée par les enseignants était d'obliger les enfants à danser avec un camarade qui n'était pas de sa propre classe. S'il y a eu quelques petites hésitations au départ, très vite une joyeuse ambiance régna parmi les 130 élèves virevoltant sur le parquet de la salle des fêtes. Par la suite, chaque classe présenta aux autres enfants une chorégraphie personnalisée. Ce fut l'occasion de danser sur des musiques plus modernes voire franchement techno.
Après le repas pris en commun, les enfants ont pu assister au spectacle « Pepino » de Gilles Péquignot avant de reprendre le chemin vers leurs villages respectifs. Cette journée est financée en partie par l'Association musique et Culture en ce qui concerne le transport et le spectacle.
Pour les 130 participants, ce fut l'occasion de rencontres, de partages, de vivre ensemble dans le respect de l'autre. Une véritable journée de civisme dans la joie et la bonne humeur.
Photo DNA
Pour le plaisir de danser.
Lundi 31 mars 2008 © DNA, tous droits de reproduction réservés
Illfurth - Soirée irlandaise
Bienvenue au pub !
Près de 300 personnes se sont retrouvées samedi soir dans une maison des oeuvres d'Illfurth pleine à craquer. La Colauquinte et sa soirée irlandaise sont passées par là !
Et tant pis pour les retardataires : ce samedi soir, les chaises et les bancs dispersés dans la maison des oeuvres d'Illfurth étaient très tôt pris d'assaut. Pour ceux qui n'avaient pas trouvé où se poser, certains y ont vu l'occasion de danser, d'autres de s'accouder au bar.
Pour peu, on se serait cru dans un pub de Cork, la fumée et les mégots en moins au pied du zinc... mais c'est également le cas, et depuis 2004, au pays des Leprechauns (les fameux lutins irlandais). Le pub improvisé proposait comme il se doit de la bière ambrée, celle à la mousse épaisse qui a tendance à rester sur la lèvre supérieure. Pendant ce temps, guitare, violon, accordéon, flûte et « uilleann pipe » (cornemuse irlandaise) ont achevé leur séduction d'un public charmé d'avance. Les Chum's, avec notamment l'infatigable Serge Macri, ont pioché dans le folklore musical et dansant qu'est celui de l'Irlande. Pour sûr, on a connu des mélodies moins entraînantes que les inoxydables ballades irlandaises !
«La scène est ouverte à tous ceux qui le souhaitent»
L'influence de la Saint Patrick, fêtée officiellement quelques jours plus tôt, est revendiquée, comme l'explique Danielle Koenig, membre du comité de la Colauquinte qui regroupe les cinq associations Burgdeïfala d'Illfurth, association multiculturelle intergénérations de Heidwiller (AMIH), MJC de Spechbach-le-Haut, l'association sports, culture et loisirs (ASCL) et la société de musique de Hochstatt. « La scène est ouverte à tous ceux qui le souhaitent et les nombreux invités qui se succèdent permettent aux Chum's d'élargir leur répertoire, même si l'influence majoritaire est celle des grands classiques irlandais ».
C'est une certitude, la Colauquinte ne compte pas rester sur l'organisation de cette seule soirée. La pleine réussite du cru 2008 (en témoigne la forte affluence de samedi soir) conforte leur envie d'organiser de nouvelles manifestations de ce type. Dans les prochains temps, il faut donc s'attendre à voir fleurir au jardin des activités culturelles sundgauviennes une nouvelle attraction frappée du sceau de la Colauquinte.
G.T.
Vendredi 4 avril 2008 © DNA, tous droits de reproduction réservés
World music Alan Stivell, star discrète
A la base de la renaissance de la harpe celtique, ce Breton s’est multiplié entre traditions et inventions et a accédé à la reconnaissance universelle.
De son vrai nom Alain Cochevelou, issu de l’émigration bretonne comme la moitié des Bretons, Alan Stivell est un musicien précoce. Associé à son père, il donne le coup d’envoi de la renaissance de la harpe celtique bretonne dès l’âge de 9 ans. C’était en 1953 à Paris, et c’était tout simplement la première fois que cet instrument si particulier, au son inégalé, résonnait publiquement dans le XXe siècle. La harpe devint ainsi à partir des années cinquante un instrument populaire dans le monde entier, principalement grâce à Alan, qui prit le nom d’Alan Stivell en 1967.
Le phénomène Stivell
Le gamin se passionne pour la civilisation et la musique celtiques, il dessine des harpes électriques, ébauche une symphonie, réalise ses premiers enregistrements et remporte plusieurs concours de sonneurs à la cornemuse. Cependant, à l’opposé de l’image de baba cool attardé que certains aiment lui coller, le Breton barbu s’ouvre rapidement à des horizons musicaux radicalement différents
Sa fusion rock nouvelle passe par l’Olympia en 1972, et l’album live tiré du concert entraîne un énorme engouement populaire, se traduisant par plus de deux millions d’exemplaires vendus. Le « phénomène Stivell » change l’image traditionnelle de la Bretagne, et sa carrière se développe à l’international, entre Amérique et Australie.
Militant d’une Bretagne insoumise
Son appétit pour d’autres musiques le pousse à des métissages inattendus, introduisant des instruments rock dans ses compositions, s’ouvrant à l’électro dès le début des années quatre-vingt, ou s’amusant rap une dizaine d’années plus tard. Il collabore avec des artistes aussi différents que Youssou N’Dour, Idir, Laurent Voulzy, Kate Bush ou Khaled, marie des guitares électriques à la harpe, rapproche la cornemuse berbère du biniou… Militant de toujours d’une Bretagne insoumise, imprégné des valeurs de mai 68, il considère encore le français comme la langue de l’oppresseur, mais reste ouvert aux cultures des autres. Son dernier album Explore n’est rien d’autre que le 22e opus de l’artiste. De nouvelles saveurs musicales à découvrir sur scène, ce week-end ou jamais.
Vendredi 4 avril 2008 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés
Habsheim Soirée folk avec Rattle and Hum
Particulièrement apprécié à Habsheim, l’ensemble Rattle and Hum sera de retour au foyer St Martin samedi 19 avril à 20 h 30. Tous amateurs éclairés, les sept musiciens du groupe animeront une nouvelle fois une soirée folk qui a déjà fait salle comble à plusieurs reprises. Il est vrai que leurs ballades irlandaises, leurs chansons françaises et alsaciennes ainsi que leurs propres compositions ravissent un public toujours plus large. Avec Anne Juchs au clavier, Bernard Juchs à la guitare et au chant, Bruno Scherrer au violon et à la guitare, Bob Bilger à l’accordéon et aux percussions, Frédéric Bilger à la mandoline et au chant et Joseph Sitterlé, le Habsheimois homme-orchestre, au banjo, à l’harmonica, à la guitare ou aux percussions, l’ensemble peut présenter un répertoire d’une grande variété et n’a pas son pareil pour créer et entretenir une ambiance survoltée. La soirée promet donc d’être belle dans un foyer que Roland Thoma et son équipe de l’ACLS auront préparée de manière attrayante aux couleurs de l’Irlande et de Saint Patrick ! Il est recommandé de réserver ses places
Lundi 14 avril 2008 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés
Association Soirée bretonne avec Mouvement d’Elles
Le foyer Sainte Marie a pris des allures de Fest-Noz, samedi soir, sous l’impulsion de l’association Mouvement d’Elles qui avait invité le groupe Bal'us'Trad.
Une centaine de personnes ont répondu présent à l’initiative de l’association Mouvement d’Elles en participant à l’animation et à la dégustation des crêpes et gâteaux bretons. Les six musiciens, bien qu’originaires de la région, connaissent parfaitement le folk breton et ses danses. C’est ainsi que les participants ont été initiés aux secrets des danses bretonnes, que ce soit en couple ou en groupe. Tournoyant, virevoltant, rythmant la cadence en martelant des pieds, ils ont ainsi contribué au jeu scénique des interprètes qui jouent également des œuvres de leur composition à l’accordéon, la cornemuse, la flûte, aux guitares et aux clarinettes. Il s’agit là d’un groupe à géométrie variable.
Mouvement d’Elles
À l’origine de cette soirée, un voyage réalisé en août dernier par une quinzaine de membres de cette association qui, bénéficiant des tarifs promotionnels liés au lancement du TGV, avait choisi d’aller à Saint-Malo. Une exposition de tableaux peints à partir de photos et réalisés lors de l’atelier de peinture animé par Anita Frohnhofer, ainsi que des photos décoraient les lieux. Les bénéfices de cette soirée permettront à contribuer au prochain voyage prévu en 2009 qui devrait amener le groupe en Turquie dans la famille d’une des membres de Mouvement d’Elles. C’est du moins le souhait d’Annik Tschaen, la présidente, qui verrait ainsi la concrétisation du principe de convivialité, d’échanges et de connaissance des autres dans le respect des opinions de chacun, sans connotation politique ou religieuse. Dernier souhait : l’obtention d’un local de réunion afin de pouvoir recevoir toutes les personnes qui ont besoin d’aide pour remplir les dossiers, faire un courrier ou simplement trouver un contact pour sortir de l’isolement.
Photo Jean-Louis Lichtenauer
Le groupe Bal’us’trad a fait tournoyer les couples sur des airs bretons.
Mercrdi 16 avril 2008 © DNA, tous droits de reproduction réservés
Sarreguemines - Le folk pour terminer
Le festival des langues franciques s'est terminé sur des pas de danse folk.
Au dernier jour du festival « Mir redde platt », une table ronde ayant pour thème « La pratique et la transmission de la musique et de la danse traditionnelle en Moselle » a réuni des musiciens, des danseurs(es), des praticiens souhaitant partager leur expérience, dans le hall de l'hôtel de ville, en présence de Hervé Atamaniuk, directeur du service culturel de la viole et grand ordonnateur du festival, et de Julienne Fortel, responsable de la politique des musiques traditionnelles de l'Addam 57 (association départementale pour la danse et l'activité musicale en Moselle).
Saisir les mécanismes d'apprentissage
Cette première rencontre visait à saisir les mécanismes d'apprentissage en jeu dans les cultures traditionnelles. Les dialogues se sont concentrés sur les caractéristiques de ces musiques et de ces danses ainsi que des mécanismes en jeu dans leur transmission. A l'issue des débats, une initiation aux danses de Moselle a été animée par les musiciens du groupe « le folk de la rue des Dentelles » de Strasbourg, et par Jacqueline Bauer, du même groupe. Enfin, dans la soirée, un bal folk, toujours animé, en première partie, par le groupe de la rue des Dentelles, invitait petits et grands, danseurs confirmés et amateurs hésitants, à une grande fête amicale et conviviale, au son de la cornemuse et des chants collectés en Lorraine, Alsace et en Franche-Comté. Il était suivi par une présentation du groupe de danse « La Ronde des Liserons » et c'est le groupe Rhésus Positif qui a animé la deuxième partie du bal.
Photo DNA
La ronde des « platters ».
Mercrdi 16 avril 2008 © DNA, tous droits de reproduction réservés
Illzach - Espace 110 - Sublime folk irlandais
Sur la scène de l'auditorium, le 29 mars dernier, Géraldine Mac Gowan a sublimé la musique folk irlandaise. Un voyage enchanteur sur l'île d'Emeraude pour l'auditoire.
Il était une fois, en ce mois de la Saint-Patrick si cher aux Irlandais, des artistes îliens plus que talentueux, qui ont envahi la scène de l'auditorium de l'Espace 110, devant un parterre quasi comble.
Un public touché au coeur
La musicienne et chanteuse Géraldine Mac Gowan, accompagnée de Brian O'Connor et Donogh Hennessy, s'est employée à faire vibrer l'auditoire. L'un à la guitare et l'autre aux flûtes et bodhran - instrument de percussion traditionnel irlandais - ont apporté leur soutien à l'enchanteresse voix de Géraldine, et ont ainsi embarqué le public illzachois sur leurs vagues musicales en direction de l'île d'Emeraude : l'Irlande. Le public s'est alors laissé porter par les vagues de cette musique folk irlandaise, sans résister. Touché au coeur, il a offert au trio une ovation fort méritée. Une aubaine d'assister à ce concert à l'Espace 110 à Illzach car ce fabuleux trio n'aura fait que deux concerts en France, celui de Lyon précédant celui haut-rhinois. Géraldine Mac Gowan est une talentueuse musicienne doublée d'une chanteuse à voix desservant à merveille la musique celtique. Elle a d'ores et déjà une dizaine de disques dans les bacs.
Raymonde Risacher
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Un voyage musical celtique avec un trio couleur émeraude comme leur île.
Vendredi 18 avril 2008 © DNA, tous droits de reproduction réservés
Ungersheim - En résidence
Bal'us'Trad à l'écomusée
Le groupe folk sélestadien Bal'us'Trad investit l'écomusée d'Ungersheim ce week-end. Invités en résidence, les musiciens animeront un grand bal ce vendredi. Les instrumentistes profiteront aussi de ces trois jours de répétition pour peaufiner leur répertoire.
« C'est un peu comme si nous étions en résidence durant trois jours à l'écomusée d'Ungersheim », résume Didier Christen du groupe folk sélestadien Bal'us'Trad. Née en juillet 2001, cette formation à géométrie variable va, selon les besoins, du duo à un ensemble de 20 musiciens. Bal'us'Trad se produit régulièrement dans les manifestations en Alsace et ailleurs. « Nous sommes allés dans toutes les manifestations du nord au sud de la région. Nous avons aussi régulièrement joué dans les rues à Lyon et effectué deux tournées en Écosse », précise l'accordéoniste Marion Hirsch. Après leur traditionnelle prestation au Printemps des Bretelles, les instrumentistes de Bal'us'Trad (dont 80 % sont des musiciens professionnels) se retrouvent à l'écomusée d'Ungersheim ce week-end.
Le bal de quatre heures commencera par des contes
Si Sélestat est le port d'attache de Bal'us'Trad, les musiciens viennent d'horizons aussi divers que Strasbourg, les Vosges, Metz et même Avignon. « Etre réunis à l'écomusée est une manière de lancer notre saison. Ces retrouvailles permettront de nous familiariser avec des nouveaux titres. Notre répertoire se constitue de reprises de morceaux traditionnels venus essentiellement de Bretagne, du Centre et d'Alsace. Mais nous avons aussi beaucoup de compositions car le traditionnel est toujours un répertoire bien vivant ! »
Depuis quelques années, Bal'us'Trad bénéficie du phénomène « revival » se développant auprès de la jeunesse. Autant dire que les participants devraient être nombreux au bal que Bal'us'Trad animera ce vendredi soir. Les néophytes sont même les bienvenus. « Le bal commencera par des contes. Nous jouerons ensuite durant quatre heures. Nous en profiterons pour expliquer toutes les danses. » Les amateurs pourront s'essayer aux cercles circassiens, scottish,bourréeet autres chapelloise! Ce sera aussi l'occasion de voir des instruments que l'on a peu l'occasion d'entendre comme l'épinette des Vosges, la cornemuse berrichonne, l'accordéon diatonique, la flûte à bec et la flûte traversière, le psaltérion, le nyckelharpa, ou encore le hautbois du Languedoc. Les musiciens de Bal'us'Trad consacreront leur samedi et dimanche à peaufiner leur répertoire en petit groupe répartis sur l'ensemble de l'écomusée. Ces répétitions sont évidemment publiques. Avec les musiciens de Bal'us'Trad, les visiteurs de l'écomusée sont assurés d'entrer dans la danse !
Vivien Montag
Vendredi 18 avril. Bal folk vendredi à partir de 20 h 30 dans la grande halle. Entrée : 6 €, réduit 4 €. Samedi 19 avril et dimanche 20 avril. Animations à l'écomusée à Ungersheim avec notamment deux grandes représentations à 11 h sur la place et à 14 h 30 à proximité de l'entrée. Un concert est prévu dans la chapelle dimanche à 11 h.
Photo DNA
Le groupe folk Bal'us'Trad sera en résidence à l'écomusée d'Ungersheim ce week-end. (-)
Samedi 19 avril 2008 © DNA, tous droits de reproduction réservés
Neuf-Brisach - Avec le SIVOM Pays de Brisach
Découvrir les danses folkloriques
Une vingtaine d'enfants issus des communes du SIVOM Pays de Brisach ont découvert le folklore alsacien et ses danses avec la Rhénania Alliance de Biesheim.
Ce moment de découverte était proposé dans le cadre des animations multi activités que proposent le SIVOM. Les jeunes danseurs, âgés de 5 à 11 ans étaient encadrés par Claudine Lenner, présidente, Paul Martin et membres du groupe des adolescents. François Heitzmann assurait le fond musical à l'accordéon. Les enfants ont travaillé les bases de la danse, appris à marcher en rond et à changer de sens, à écouter les plages musicales... Peut-être ce stage aura-t-il suscité des vocations ? La Rhénania Alliance est toujours à la recherche de membres pour étoffer son groupe de danse.
Bal folk
Samedi 26 avril à 20h30 Un grand bal folk sera organisé par la Rhénania Alliance dans la salle Saint-Exupéry de Biesheim. Les orchestres La bonne franquette et Sylvain Pironanimeront cette soirée.
Photo DNA
Mardi 22 avril 2008 © DNA, tous droits de reproduction réservés
Sainte-Croix-aux-Mines - Bourse aux plantes
Végétaux dominicaux
La quatrième bourse aux plantes a eu lieu dimanche dans le parc de la villa Burrus, à Sainte-Croix-aux-Mines. Malgré un temps morose, les visiteurs se sont pressés pour découvrir, échanger, vendre ou acheter dans le monde des végétaux.
Les associations Un jardin passionnément, Alsace Nature, Val Avenir et Patrimoine paysan de montagne ont participé à l'organisation de la manifestation. « Il y a une grande convivialité ici », apprécie Marie-Thérèse Motsch, de l'association Un jardin passionnément. Nous voyons venir des gens de la vallée et de beaucoup plus loin aussi ! Il y a même des habitués que nous reconnaissons .» Les repas ont également rassemblé beaucoup de monde, mais c'est bien évidemment l'échange de plantes qui a remporté le plus de succès. « 859 plantes exactement ont été échangées, précise Katia Roze, de l'association Val Avenir. Parmi elles, marguerites, centaurées, menthes ou hémérocalles : beaucoup de plantes vivaces, mais aussi des arbres fruitiers, des plantes médicinales ou des plantes vertes .»
En moins d'une demi-heure tout avait disparu
Dès l'ouverture de la distribution de plantes, les gens se sont avidement rués sur les pots et en moins d'une demi-heure, tout avait disparu ! Bien heureusement, l'après-midi offrait d'autres activités susceptibles d'intéresser le public. Le cours de greffe d'Alain Roehn a passionné les foules et un noyau dur d'une trentaine de personnes l'a suivi avec attention. En élèves appliqués, ils ont posé des questions et bien suivi le protocole de la greffe, tout particulièrement des greffes anglaise compliquée et en couronne... Un peu plus loin, dans un coin du parc, la Maison de la nature de Muttersholtz a procédé à des démonstrations et a prodigué ses conseils pratiques pour la plantation d'une haie libre. Le long des allées, l'on a aussi pu voir une exposition-vente de roses anciennes, ainsi qu'une exposition d'anciens outils de jardin prêtée par Alsacollection de Sélestat.
« Le marché aux puces du jardinier n'a pas eu le succès escompté », précise Raymond Frank, président de l'association Un jardin passionnément, nous avons eu plus de demandeurs que d'exposants... Mais les outils de jardinage sont un domaine très ciblé .» Le marché du terroir, quant à lui, en a intéressé plus d'un, proposant les traditionnels produits des producteurs locaux : fromages, charcuteries, sirops, vins, pâtés, etc. Mais à côté de ces produits et des délicieuses pâtisseries, des livres étaient également proposés, des poteries, des peintures polychromes sur divers supports, ou encore des râteaux de bois fabriqués artisanalement.
«Dansons la capucine», en septembre prochain
Il était fort agréable de déambuler parmi tout cela, au son du groupe Li Bouchtorgnans autrement dit «l'étui de la pierre à aiguiser», groupe de musique folk traditionnelle qui offraient violons, accordéons diatoniques, ou cornemuses. « Un festival de musiques traditionnelles "Dansons la capucine" est d'ailleurs prévu ici même du 12 au 14 septembre », confie Marie-Thérèse Motsch. Nous espérons qu'il se passera aussi bien ! »
Dimanche 27 avril 2008 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés
Sélestat Musique Le festival Euroceltes au square Ehm
Le festival Euroceltes invite les Alsaciens à mieux connaître les différentes facettes des musiques celtes. Après avoir accueilli le Bagad Kiz Avelde Strasbourg (membre de l’association Euroceltes) dans le cadre du Corso Fleuri l’an passé, Sélestat reçoit ce mardi 29 avril un des concerts décentralisés de ce festival.
A 18 h, le square Ehm résonnera du duo bombarde et clavier de Christophe Morvan et Olivier Guénégo.
En novembre 2002, Christophe Morvan fait appel à Olivier Guénégo pour monter un duo de bombarde et orgue d’un genre nouveau. Ils mettent au point, huit mois durant, un répertoire éclectique allant du traditionnel au jazz, le but étant de proposer aux spectateurs un voyage dans le temps, mais aussi à travers différents styles musicaux.
La bombarde, qu’est-ce que c’est ?
La bombarde est l’ancêtre direct du hautbois et n’est pas sans rappeler l’instrument des charmeurs de serpents. Rapportée d’Orient au retour des croisades, elle fait partie des instruments à anches doubles. On en trouve partout en Europe.
Traditionnellement en ébène ou en buis, elle est composée d’un tube conique débouchant sur un pavillon évasé et à l’autre extrémité d’une anche double en roseau, qui, pincée par les lèvres du sonneur, donne un son puissant, mordant et riche en harmonie. Sa vocation première est d’être un instrument à danser.
Lundi 28 avril 2008 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés
Sewen - Le public s’est instruit et amusé au deuxième Festi’débat
Le jeune comité du Festi’débat peut se réjouir du succès remporté samedi à la salle polyvalente de Sewen, par la deuxième édition de sa manifestation.
Pari gagné pour le comité du Festi’débat de Sewen : ils ont doublé tous les chiffres de l’an dernier, avec une dizaine d’associations exposantes, huit groupes de musique et plus de 500 entrées au concert du soir.
Si la fréquentation a eu un peu de mal à démarrer, en début d’après-midi, sans doute à cause du beau temps qui retenait les visiteurs dans les jardins, les exposants ont commencé à voir arriver à leurs stands, vers 16 h, les amateurs de pâtisseries orientales, bijoux, photos, artisanat, livres et documentation, musiques, légumes et fruits du commerce équitable, venus des quatre coins du monde : Madagascar, Népal, Bolivie, Algérie, Nicaragua, Bangladesh, ou Mali…
L’Alsace, deuxième région française en terme d’immigration
Des expositions ont sensibilisé les visiteurs aux thèmes aussi variés que la culture traditionnelle amérindienne, l’histoire et l’archéologie de la vallée de Masevaux, les bidonvilles du Bangladesh ou les projets d’avenir des jeunes français en milieu rural.
Pendant qu’à l’orée du bois, une vingtaine d’enfants écoutaient les aventures indiennes de Coyote et son ami Iktomé, racontées par le grand-père Matho, les adultes participaient dans la grande salle à une conférence débat sur les mouvements de populations et la diversité des peuplements.
Parmi les intervenants, le représentant de l’Observatoire régional de l’intégration de la ville a révélé que l’Alsace était la deuxième région française en terme d’immigration, après la région parisienne et avant la Corse, avec 6000 arrivées par an de 95 nationalités différentes. Cette diversité va à l’encontre des clichés de la dominante africaine ou maghrébine, et fait apparaître que les immigrants sont motivés en majorité par l’attrait du pays et la possibilité d’y trouver sa place, et non par obligation d’exil.
Le représentant de la Société d’histoire de Masevaux a repris un rapide historique des trois vagues d’immigration dans la vallée, depuis les Alamans et les Francs, puis les Autrichiens au XIVe siècle, et jusqu’à l’arrivée des Suisses venus repeupler la région après la guerre de trente ans et la peste du milieu du XVIe siècle.
Grâce à l’Office central de la coopération à l’école, les participants ont appris que l’intégration pratiquée par l’éducation scolaire à la citoyenneté est favorisée par la mixité, mais que rien ne peut vraiment se faire sans une démarche volontaire de la famille. Le débat a été clôturé par un spectacle musical présenté par le Bolivien José Mercado, qui a illustré à la flûte l’histoire de son arrivée il y a 25 ans, et son intégration plus ou moins facile à la société française.
La partie festive de la manifestation a débuté vers 19 h, avec le premier des huit groupes de musique, qui ont joué en alternance sur deux scènes à l’intérieur et sous le chapiteau. Sur la grande scène, le groupe Mami Wata a empli l’espace des rythmes africains mandingue, suivi de l’Esprit Mimih qui a présenté des morceaux de musique ethnique polyculturelle improvisée, à base de didgeridoo, djembé guimbarde et tambour traditionnel. Les chants d’amour kabyles du groupe Zayen ont suivi le jeune orchestre dollérien Emma Cramée et ses rythmes galopants de bossa-rock. L’Entz, très attendu, a chanté les travers de notre époque, et les rêves de leur vie en intercalant, entre quelques morceaux déjà connus, leurs dernières créations. La musique voyageuse des Frangipan’sa fait partager aux auditeurs des airs celtiques de Bretagne et d’Irlande, et le groupe Stanzaa donné un échantillonnage de musiques folk médiéval, alsacienne ou irlandaise. Enfin, la soirée s’est terminée un peu avant trois heures, sur les notes énergiques du nouveau genre folk-rock français de La Poupée du Loup.
Jean-Marie Re
Photos J.-M.R.
Les percussions de Mami Wata ont démarré le festival de musiques du monde
Vendredi 2 mai 2008 © DNA, tous droits de reproduction réservés
Biesheim - Stage de danses folk de la Rhénania Alliance
En couple ou en cortège
Les danseurs et amateurs de bal folk étaient un peu moins nombreux que les années précédentes, samedi soir à Biesheim dans la salle Saint-Exupéry.
Il faut dire que la concurrence était rude dans le département, plusieurs bals folks s'y déroulant. Mais les invités de la Rhénania Alliance, présidée par Claudine Lenner, ont passé une excellente soirée aux sons d'instruments divers. Les musiciens de la Bonne Franquette, Agnès Barrière et Pierre Kieffer, mais aussi Sylvainet ses amis musiciens se sont succédé sur la scène pour faire danser les amateurs. Les musiciens ont fréquemment changé d'instruments : le violon, la cornemuse, la bombarde, les flûtes, le tambour, l'accordéon diatonique, le spalterion, l'épinette des Vosges, la contrebasse etc. étaient utilisés alternativement, accompagnant leurs chants. Les formes de danses étaient variées, elles se pratiquent en couple, en chaîne, en cortège, en lignes, en rond, en quadrette et peuvent dater du Moyen-Age comme le branleou être plus actuelles comme la chapelloise. Mais même si le nombre n'était pas au rendez-vous, la qualité des musiques et le plaisir de danser étaient bien là.
Photo DNA
Les danseurs et les musiciens se sont bien amusés. (Photo DNA)
Vendredi 2 mai 2008 © DNA, tous droits de reproduction réservés
Culture et loisirs Strasbourg
Coup d'envoi du festival
Echappées celtiques
Envolée bretonne hier à midi à la Petite-France lors de l'aubade du célèbre bagad de Lann Bihoué. Devant quelques centaines de spectateurs, bombardes, cornemuses, percussions et autres instruments traditionnels ont joué la star pendant près d'une heure. Le ton de la fête celtique est donné.
Bienvenue sur la planète celtique ! Pendant plus d'une semaine, Strasbourg devient la capitale européenne de la musique celtique, lors de la deuxième édition du festival « Euroceltes ». Pas moins de 300 musiciens et danseurs, venus de tout l'Hexagone et d'Europe, se sont associés pour rendre cette deuxième édition inoubliable. Au menu, plus d'une vingtaine de concerts et aubades dans toute l'Alsace et Kehl, une semaine de films d'inspiration celtique en partenariat avec le cinéma Odyssée et la semaine littéraire, de la même inspiration, proposée par la librairie Kléber. C'est pour dire que l'organisateur, l'association « Euroceltes » qui regroupe trois bagads strasbourgeois - Kizavel, Tan Breizhet Ar VroGoz - n'a pas fait main basse sur les moyens. Plus qu'une simple manifestation, le festival « Euroceltes » se veut un rassemblement artistique international, couronné par le prix du cinquième concours des Sonneurs « BAS Divroet » et la Grande Parade, un moment particulièrement haut en couleur et en sons. « Des moments d'émotion exceptionnels et rares, sous cette forme, à Strasbourg », précise Hervé Estner, président du festival. Parmi les invités vedettes : le bagad de Lann-Bihoué, le Transat, le groupe Esquisse, les Fistouligou encore le groupe de danse irlandaise « Craic'n dance ».
Aubade ensoleillée
Présent déjà lors de la première édition du festival en 2006, le bagad de Lann-Bihoué a, une fois de plus, émerveillé touristes et Strasbourgeois hier à midi, lors d'une aubade très ensoleillée, place Benjamin-Zix. En deux temps et trois mouvements, parés des costumes de cérémonie de la marine française, les jeunes musiciens ont transporté le public sur les plages du Morbihan. Sous la direction du penn-soneur Steven Bodenes, devant quelques centaines de spectateurs, les 30 sonneurs, dont quatre filles, ont fait résonner les vieux colombages alsaciens au rythme des cornemuses et des bombardes. Créé en 1952 sur la base aéronavale de Lann-Bihoué, près de Lorient, le bagad est devenu aujourd'hui un des plus appréciés ambassadeurs du patrimoine musical celtique, tout en promouvant l'intégration d'autres instruments, tels le saxophone, la clarinette ou l'accordéon.
Photo DNA
Pas moins de 300 musiciens et danseurs participent à la fête celtique. (Photo DNA - Laurent Réa)
Samedi 3 mai 2008 2008 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés
Mulhouse - Musique Bagad et grand soleil
Le Bagad de Lann Bihoué a donné un concert hier place de la Réunion devant de nombreux spectateurs.
Le Bagad de Lann Bihoué est « la » référence dans le petit monde de ce type de formations musicales nées sur le sol breton. Entièrement formé de musiciens ayant souscrit un engagement au sein de la Marine nationale, le Bagad de Lann Bihoué porte le nom d’une base aéronavale située au bord de l’Atlantique à quelques encablures de Lorient. Tous les musiciens sont bretons, à l’exception d’une jeune femme originaire de la région parisienne.
Sous la direction du maître principal Vandenberghe, plus précisément nommé « Penn Bagad » la formation a permis aux Mulhousiens non avertis de se familiariser avec les accents des binious et des bombardes.
La présence de cette formation à Mulhouse n’a rien de surprenant. Elle participe cette fin de semaine au festival strasbourgeois Euroceltes en compagnie d’autres représentants de la musique celtique.
À Mulhouse, hier en fin de matinée, les marins musiciens ont eu d’autant plus de succès que leur prestation s’est déroulée sous un soleil radieux. Du coup, on a même pu songer un instant que sous les pavés de la place de la Réunion pouvait se dissimuler une plage bretonne.
La musique était bretonne, hier, place de la Réunion. Photo Darek Szuster
Mardi 6 mai 2008 © DNA, tous droits de reproduction réservés
Kembs - Entendues à l'Espace Rhénan
Les harpes de Telenn
L'ensemble de harpes Telenn s'est produit en concert vendredi soir à l'Espace Rhénan de Kembs, pour le plus grand bonheur des nombreuses personnes venues assister à la représentation.
Dirigée depuis une dizaine d'années par Françoise Gerwill, Telenn regroupe six jeunes harpistes âgées d'une vingtaine d'années qui font partie de l'Ecole de Musique de Huningue. Françoise Gerwill reconnaît que les conditions de travail ne sont pas simples : « nous ne pouvons nous voir qu'une fois toutes les six semaines, car la plupart des filles étudient à Strasbourg, voire à Paris, ce qui rend difficile des répétitions régulières. Mais nous en sommes à notre cinquième concert cette année, ce qui est plutôt encourageant ». En effet, Telenn se produit régulièrement dans la région frontalière, mais donne aussi de temps en temps des concerts aux quatre coins de la France. Notamment à Arles, à l'occasion des journées de la harpe. Leur répertoire englobe de la musique traditionnelle (la musique celtique d'Irlande), des transcriptions d'oeuvres classiques, ainsi que des partitions originales écrites pour ensemble de harpes. Un mélange mélodieux qui a comblé et ravi les amoureux de musique.
Photo DNA
Telenn, un ensemble formé de six jeunes harpistes âgées d'une vingtaine d'années.
Mercredi 7 mai 2008 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés
Guebwiller - Folk Lutherie Dancerie reprend ses quartiers à Lautenbach
Cette année, pas moins de 40 groupes de musique folk et traditionnelle sont attendus à la 24e rencontre « Lutherie Dancerie mét Müsik », à Lautenbach.
Conforme à l’idée de promouvoir les musiques et danses folk et traditionnelles, cette manifestation, organisée par l’association Stockbrunna, prendra place aux abords des célèbres tilleuls de Lautenbach, de la collégiale et de l’ancienne gare, tout au long de ce week-end de Pentecôte, les 9, 10 et 11 mai.
Inaugurant la rencontre, Blizare(pas d’erreur…), groupe germano-alsaco-franc-comtois de musique suédoise se produira en concert vendredi 9 mai à 20 h 30 sous le chapiteau de l’ancienne gare. Un bal folks’en suivra vers 21 h 15 avec Gabal & Cie, Stanza, Pan Bougnat, et Le P’tit Blanc, groupes constitués des organisateurs de la rencontre. Le dimanche à 11 h, le groupe Malbaré, qui interprète des chansons acoustiques, investira le porche de la collégiale avant l’apéritif. Malbaré ressemble à la nouvelle scène française, et produit essentiellement des chansons acoustiques qualifiées de swing, pop, valse et reggae. En chantant des sujets aussi variés que les désagréments des téléphones portables, les nuits agitées par un moustique ou, plus sérieusement, la perte d’un ami et la violence dans la rue, ces musiciens font passer du rire aux larmes.
Samedi et dimanche, les groupes se succéderont en concerts, ateliers de danse et d’instruments l’après-midi, en bal folk le soir. L’espace des luthiers accueillera des fabricants d’accordéons, de violons, d’anches de cornemuses, et un « brocanteur musical ».
Il s’agira d’écouter ou de danser sur les airs de groupes venus d’Italie, de Belgique, de Suisse, d’Allemagne, d’Auvergne, de Lorraine, de Franche-Comté, et d’Alsace. Chacun interprétera des répertoires de leur terroir, ou élargira son champ à l’Europe, au Canada ou à ses propres compositions. Si les airs sont d’inspiration traditionnelle, leur interprétation les classe souvent dans la catégorie des « musiques actuelles ».
Pas de tête d’affiche, une grande envie de se rencontrer, des événements en permanence, un accès gratuit partout à l’exception des bals de samedi et dimanche soir : la rencontre est à consommer sans modération.
SE RENSEIGNER : Le programme détaillé comprenant des liens vers les groupes programmés est disponible sur le site www.accrofolk.net ou disponible sur place.
photo Archives Bernard Erhard
De nombreux groupes folk se succéderont autour de la collégiale et sous les célèbres tilleuls de Lautenbach tout au long de ce week-end de Pentecôte.
Jeudi 8 mai 2008 © DNA, tous droits de reproduction réservés
Lautenbach - Vie musicale
Pour le meilleur et pour le folk
Manifestation incontournable pour tout amateur de musique "folk", la 24e édition de "Lutherie, Danserie mét Müsik" se tient en cette fin de semaine à Lautenbach.
Gardant, contre vents et marées, une dimension conviviale grâce à sa localisation presque intimiste au coeur du Florival, ce festival né en 1983 de la volonté d'une poignée d'amateurs enthousiastes accueille cette année une quarantaine de formations musicales venues de toute l'Europe ainsi que nombre d'animations connexes. Dès vendredi en début de soirée, le concert de l'ensemble Blizare donne le ton des festivités : de la musique suédoise traditionnelle jouée par une formation germano - alsaco - franc-comtoise... Les sons de toute l'Europe sous les doigts de musiciens de toute l'Europe ! Une mise en bouche qui se prolonge jusqu'au coeur de la nuit par un bal folk avec leçon de pas aux rythmes de Stanza, Gabal & Cie, Pan Bougnat et la formation fétiche du festival, Le P'tit blanc, qui rassemble bien des responsables de "Lutherie, Dancerie... ". Dès le début de l'après-midi, samedi comme dimanche, la cour jouxtant la collégiale, le presbytère, la salle des fêtes et le chapiteau dressé à ses côtés sont le théâtre de manifestations aussi variées que des expositions de lutherie, des ateliers de danse et d'instrumentation (accordéon, tambour), des concerts (près d'une cinquantaine), une lecture de contes. A partir de 20 h... bals pour tous ! Dimanche à 11 h, la municipalité de Lautenbach convie musiciens et spectateurs à un grand apéritif-concert servi aux pieds de la collégiale autour des chansons françaises de l'ensemble Malbaré.
Le programme
Vendredi 9 mai : à 20 h 30, sous le chapiteau près de la salle des fêtes, concert de l'ensemble Blizare puis à partir de 21 h 15 bal avec Gabal & Cie,Stanza et Le P'tit Blanc. Samedi 10 mai : à partir de 14 h, concerts dans la cour de la collégiale et sous les tilleuls ; de 15 h à 18 h bal d'après-midi, ateliers danse (ancienne gare), ateliers musique (ancienne gare), exposition de lutherie au presbytère. A partir de 20 h (et jusqu'à 2 h du matin), bals à la salle des fêtes et sous chapiteau. Dimanche 11 mai : concert-apéritif offert par la municipalité de Lautenbach dans la cour de la collégiale. A partir de 14 h, concerts, ateliers, expositions... A 20 h, bals jusqu'au coeur de la nuit. La participation aux différents ateliers ainsi que l'accès aux concerts sont libres et gratuits ; seule l'entrée aux bals est (petitement) payante.
b.fz.
Le programme du festival, les horaires et une courte présentation des formations musicales présentes ce week-end à Lautenbach sont en ligne sur www. accrofolk.net
Concert à l'ombre de la collégiale.
Dimanche 11 mai 2008 © DNA, tous droits de reproduction réservés
Lautenbach - Rencontre folk
Lutherie, dancerie et musique
Depuis vendredi soir, le coeur de Lautenbach bat au rythme de la 24e rencontre folk "Lutherie, Dancerie mét Müsik".
Ce week-end, comme lors des éditions précédentes, public et musiciens communient à une même source, sans ostracisme ni barrières ; en effet, fort d'une qualité organisationnelle qui s'est toujours voulue parfaite mais "amateur" et conviviale, ces rencontres rassemblent plus de deux cents musiciens venus d'une dizaines de régions hexagonales et des pays voisins (tous bénévoles !) et deux ou trois milliers d'auditeurs prêts à s'enflammer pour un air irlandais tout autant que pour une envolée auvergnate ou un solo sur un rythme alsacien, à suivre un cour de danse suédoise (le "must" actuellement dans le monde folk) ou à ausculter la dernière création d'un luthier. Présidente de l'association organisatrice Stockbrunna, Danièle Fuchs a rappelé vendredi en préambule au concert inaugural donné par l'ensemble Blizare que « si le 9 mai est depuis peu la journée de l'Europe, à Lautenbach, cela fait 24 ans que nous fêtons et faisons l'Europe... en musique, tant par l'origine des musiciens présents que par la diversité des rythmes joués ».
Le programme du jour
A partir de 11 h, apéritif-concert offert par la municipalité de Lautenbach dans la cour de la collégiale avec l'ensemble Malbaré (chansons françaises). Dans la collégiale romane, à 10 h Luc Arbogast(musique traditionnelle médiévale), à 15 h Lalicante et à 17 h Hélène et Michel ; sous les tilleuls, à partir de 15 h, les groupes Dansa Mare, Carmen Strauss et Sylvain Piron, La Chamaille, contes avec Catherine Paira. Dans la cour de la collégiale, à 14 h, Manfred Heisterkamp, Andrea Capezzuoli e Compagnia, Un Deux Tr...ad, Die sauren Gurken, Doedelzak ; sous le porche de la collégiale, Avel Vor à 16 h et Saiten Fell ' Firlefanz à 18 h. Sous le chapiteau, bal à partir de 14 h 30 avec Accordia bal folk,Gabal & Cie et Les Apprenties ; dans la salle des fêtes, ateliers danses : Wallonie à 14 h 30, mazurka et variantes de scottich à 16 h, contredanses anglaises et danses d'Alsace à 17 h 30. A partir de 20 h et jusqu'à 2 h30, bals avec Damatra,Digor kalon et Bouts de chandelles (sous le chapiteau), avec La Chamaille, Au Gré des Vents, Bruno et Maria, Bernard Loffet et Quatr'Quart dans la salle des fêtes.
L'entrée aux concerts et la participation aux ateliers de danse et instrumentaux sont libres et gratuites ; seul l'entrée aux bals est (petitement) payante.
Rencontre hors programme cornemuse / vielle à roue sur un banc.
Lundi 12 mai 2008 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés
Lautenbach - Rencontre folk
Lautenbach Toujours le même bonheur...
Il y a des endroits comme ça, c'est presque magique. On ne sait pas trop à quoi ça tient, mais ce qui est sûr, c'est que ça tient. Les années passent, les éditions se suivent, et se ressemblent, pour le plus grand bonheur de tous. C'était ça, hier, à Lautenbach, pour cette 24e rencontre «folk lutherie, dancerie met musik». Des gens heureux de vivre, pas stressés, qui mangent des frites en barquette et du fromage assis par terre en vagabondant d'un concert à l'autre. La fête a repris hier matin vers 10h, là où elle s'était arrêtée samedi, et c'est Luc Arbogast qui a donné le ton avec son concert de musique médiévale traditionnelle, puis ça s'est poursuivi par un concert donné par l'ensemble Malbaré, puis il y avait aussi dans l'après-midi Gabal et compagnie, les Z'apprenties, La Chamaille, Avel Vor et une bonne vingtaine d'autres formations musicales qui s'étaient installées là pour tout le week-end... Alors entre deux pas de danse au bal folkdans la cour de la collégiale, on s'en est donné à coeur joie hier, et on a valsé des ateliers de danse et de musique aux concerts intimistes. Le tout au gré de l'humeur musicale du moment...
Jeudi 22 mai 2008 © DNA, tous droits de reproduction réservés
Saverne / Paroisse protestante
Quelques pas de country
Un grand bal folk est organisé samedi 24 mai à 20h30, au profit de la paroisse protestante. Cette soirée aura lieu à la salle de la paroisse, place des Dragons à Saverne. Catherine et Sylvain Piron-Pairaassureront l'animation, aidés par le groupe « Cinq pas dix manches ». Les participants seront invités à bouger lors de danses collectives et amicales au rythme de l'accordéon, des flûtes, psaltérions, guitares et chants. Ambiance country garantie, comme dans le grand ouest américain. Le prix de l'entrée est fixé à 7 €et 4 €.
Tout le monde dansera samedi soir.
Jeudi 5 juin 2008 © DNA, tous droits de reproduction réservés
Sarre-Union - Du terroir dans l'assiette
La sixième édition de l'opération « Terroir et patrimoine » est lancée. A cette occasion, l'office de tourisme de Sarreguemines et les restaurateurs, artisans et partenaires organisent un parcours gourmand sur le thème : « Du terroir dans vos assiettes ». La manifestation aura lieu samedi 14 juin, de 11 h 30 à 17 h, sur l'esplanade du Casino. Elle vise à mettre un coup de projecteur sur l'ensemble des restaurateurs et des artisans participant à l'opération dans la cité des faïences et dans les environs. Les hôtes peuvent, de chalet en chalet, savourer des plats confectionnés, avec des produits typiquement lorrains, par des cuisiniers inventifs qui feront partager leur talent en proposant gourmandises du terroir et créations originales. Créée par le Club international des villes de terroir, l'opération « Terroir et Patrimoine » vise à valoriser la culture, l'art de vivre et la qualité du terroir local pour une clientèle en attente d'une offre patrimoniale et culinaire authentique. L'animation musicale de la journée est assurée par les danseurs du groupe folk « La ronde des liserons » et les musiciens du groupe « Les Frangipan's». Des balades en bateau, des sculptures de ballons et de la magie donneront un indéniable plus à cette manifestation ouverte à tout public. Pour participer, des carnets de dix coupons, marqués du sceau de l'opération, sont en vente dès à présent au prix de 10 €, ainsi que le jour même. Chaque coupon d'une valeur de 1 € permet d'accéder au choix à une variété de dégustations salées-sucrées et/ou à des boissons de qualité.
Jeudi 5 juin 2008 © DNA, tous droits de reproduction réservés
Andlau - Soirée folk - Atmosphère détente
Des tartes flambées bio et une bonne ambiance assurée par l'ensemble Regain : la première manifestation organisée par la nouvelle association Lawe Guet in Andlau aurait pu accueillir un peu plus de monde, mais le public familial a contribué à l'atmosphère de détente durant la soirée. Le folk, c'est avant tout de la danse traditionnelle : les interventions de Simon et de Katia ont donc été précieuses pour s'adapter à quelques rudiments de base. Les enfants ont très vite accroché, ils ont appris à danser la bourrée, la cochinchine (danse danoise qui s'exécute à trois) ou encore le cercle circassien ou big circle, sorte de grande ronde qui se danse en couple. Les membres de l'association étaient en place pour servir les délicieuses tartes flambées cuites au feu de bois et les boissons bio. Pendant ce temps, et jusque tard dans la nuit, Cédric Martin et Florien Di-Cinto à l'accordéon diatonique, ainsi que Sébastien Benoît aux percussions, ont mis le feu sur la piste avec leurs morceaux endiablés que seuls les habitués de folk ont pu suivre, les autres manquant de souffle et d'endurance.
Photo DNA
Les morceaux de Cédric Martin ont été appréciés.
Jeudi 8 juin 2008 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés
Huningue - Folk et musique traditionnelle pour l’apéro
Le dernier Musiqu’Apéro de la saison a été confié à Matthieu Acker. Pour l’occasion, il a choisi de faire découvrir au public la musique folk et traditionnelle franco-flamande, avec le groupe Doedelzak.
Dimanche 8 juin, le dernier Musiqu’Apéro résonnera aux sons du groupe Doedelzak, qui signifie la cornemuse en flamand. Pour ceux qui l’ignorent, les Musiqu’Apéros sont des rendez-vous musicaux bimensuels qui se veulent particulièrement ouverts. Ils sont composés de deux tiers de musique et d’un tiers d’échanges entre public et musiciens autour d’un verre, pour parler musique bien entendu !
Le groupe Doedelzak, créé il y a dix ans par Denis Vlamynk, enseignant au Conservatoire de musique de Belfort, offrira donc ce dimanche un voyage musical de 45 minutes à travers les musiques traditionnelles du centre de la France, de la Franche-Comté et des Flandres. Au programme donc des œuvres populaires (valses, gigues, bourrées, polkas,branles) interprétées par Denis Vlamynk à la vielle à roue, à la cornemuse, à la flûte, aux gadgets et au chant, Lydia, son épouse, à la flûte à bec, à la vielle à roue et au chant, Philippe Michel à l’accordéon, Laurelyne Blaise à la contrebasse, Félix Véry au violon et aux percussions, Frédéric à la vielle à roue et aux percussions, Fanny à la cornemuse et à la flûte, et Matthieu Acker à la guitare. Doedelzak a enregistré un CDen 2006. Il anime des bals folksautour de Belfort, et organise des stages et des concerts scolaires. Il a en outre participé en mai au Festival de musique traditionnelle à Lautenbach, et auparavant au FIMU de Belfort.
Matthieu Acker, musicien polyvalent
Matthieu Acker, qui a convié cette formation au Triangle, a d’abord fréquenté l’Académie des Arts en tant qu’élève, puis a poursuivi sa formation à la faculté de musicologie de Strasbourg. Dès sa formation achevée, il est revenu fréquenter les salles de cours de l’Académie des Arts du Triangle, mais en tant que professeur. Il y enseigne actuellement la guitare électrique et dirige un atelier de musique actuelle. Il a également dirigé par le passé un atelier choral pendant cinq ans dans cette même école. Il enseigne aujourd’hui la guitare classique, folk, électrique et basse dans les écoles de Kembs, Rixheim et Lutterbach. Musicien polyvalent, il fait partie des groupes de musique Arcadia, rock progressif et Black Hole, heavy metal.
Après leur prestation, les artistes et l’équipe du Triangle attendront les mélomanes au bar, comme à l’accoutumée, autour d’un petit apéritif, en toute simplicité pour parler musique bien entendu !
Mardi 10 juin 2008 © L'Alsace, tous droits de reproduction réservés
Saint-Louis Huningue Des notes qui annonçaient le soleil
La dernière édition de Musiqu’Apéro annonçait la venue du soleil. La légèreté des notes et la gaieté des morceaux interprétés par le groupe Doedelzak n’ont pas échappé au public.
« La musique traditionnelle a une utilité première, au-delà de la danse : préserver le patrimoine musical de chaque région. » Mathieu Acker, musicien de talent et membre du groupe Doedelzak, c’est transformé en maître de cérémonie hier, dans la salle du Triangle de Huningue. Il était l’invité, avec les sept autres musiciens de la formation, de la dernière édition de la saison de Musiqu’Apéro, organisé par l’académie des arts.
Entre chaque morceau, issu du répertoire folk et traditionnel franco-flamand, il expliquait, avec une bonne dose d’humour qui n’a pas déplu au public conquis dès les premières notes, le sens et la provenance des morceaux interprétés. Mais pas seulement. « Je vous montre : gauche, gauche, droite, gauche, et droite, droite, gauche, droite. Vous avez compris ? C’est à vous maintenant ! » Des pas de danse que, malheureusement, les mélomanes n’ont pu expérimenter, à regret. Les sièges étaient solidement fixés au sol, impossible de les déplacer. Seuls les enfants s’en sont donnés à cœur joie à travers les allées. Les adultes eux, ne pouvaient que sentir leur corps frémir aux rythmes entraînants.
Les huit musiciens du groupe Doedelzak (qui signifie en flamant : cornemuse), que ce soit au violon ou à la contrebasse, en passant par l’accordéon, la guitare ou encore la cornemuse, se sont lancés dans des valses et autres scottishs frénétiques. Mais Mathieu Acker a également montré qu’il était possible de faire de la musique avec des objets aussi insolites qu’un bidon d’huile sur lequel il frottait une pince à linge, des sabots, un klaxon de vélo d’enfant ou encore un sachet plastique… Et sa marionnette s’est chargée de faire monter les enfants sur scène pour quelques petits pas de danse. Humour garanti !
Nadine Muller
Photo Nadine Muller
Une dernière édition de Musiqu’Apéro s’est terminée en beauté, ne faisant que susciter l’impatience pour la prochaine saison. Photo Nadine Muller
Samedi 14 juin 2008 © DNA, tous droits de reproduction réservés
Bischwiller - Semaine celtique
Du 7 au 11 juillet. L'association « Danse » de Bischwiller propose aux enfants de 8 à 15 ans une semaine celtique en organisant la 3e édition des « Arts en herbe » à l'école Erlenberg, 1, impasse de la Bleiche. Cinq intervenants animment les 5 cours par jour : marionnettes avec Edwige Guerrier (création et mise en mouvement de masques) ; chant avec Denise Osseux (découverte du chant irlandais et breton) ; arts plastiques avec Dom (création de personnages imaginaires) ; danse et musique avec Didier Christen (apprentissage de la danse folk et création sonore) ; vidéo avec Francis Laurent (initiation à la prise de vue et montage d'un film). Les enfants sont pris en charge de 8 h 30 à 18 h. Fournir le repas de midi, pris sur place (boissons fournies, ainsi que le goûter). Places limitées à 15 enfants par groupe. Prix du stage : 90€. Inscription obligatoire à l'association Danse (10€).
Culture et loisirs - Musique - Urban Trad + Tri Yann
à partir de 17h15 à Ostwald
Grande manifestation musicale dans le cadre d'«Ostwald en fête» avec quatre groupes. A 17h15, les Katzejammer ouvriront la manifestation, à 18h30, chanson française avec les mulhousiens de Valium valse ; à 19h50 le groupe Urban Trad (sur notre photo) interprètera des ballades des pays de l'est et d'Irlande et à 21h45, la chanson bretonne sera à l'honneur avec Tri Yann. (Document remis). Place des fêtes, entrée libre.
Tri Yann, universels et intemporels
Ostwald en fête aujourd'hui, et outre la formation folk belge Urban Trad, la scène accueillera les vétérans nantais Tri Yann autour de leurs trois piliers, Jean Chocun, Jean-Paul Corbineau et Jean-Louis Jossic.
Le plus vieux des groupes bretons, mais aussi la plus ancienne formation française encore en activité avec 38 années de carrière, déjà, pour cette bande à géométrie variable. Initialement formés à Nantes, les « trois Jean » - littéralement Tri Yann - ont débuté en reprenant des chansons traditionnelles du répertoire breton avant de se constituer un univers, si ce n'est original, pour le moins inédit.
Malgré le poids des ans, Tri Yann n'a jamais été réellement à la mode ni démodé voire ringard. Les membres successifs, autour du noyau initial, se sont posés sur le créneau d'un folklore empli de tradition, s'évertuant, et c'est là leur talent, à le rendre accessible, audible et surtout festif. En attestent des mélodies rendues universelles par Tri Yann, et reprises par des formations dont on n'entend déjà plus parler, Manau en tête (avec un nouveau son rap-celtique ultra-éphémère) : Les filles des forges, Dans les prisons de Nantes ou encore La jument de Michao, autrement connu sous le nom Le loup, le renard et la belette.
A. F.
Mardi 17 juin 2008 © DNA, tous droits de reproduction réservés
Ohlungen, Festival de chants et musique trad’
Summerlied le catalyseur
L’association Summerlied a dévoilé la programmation de la septième édition de son « festival de chants et musique trad’ », qui aura lieu du 14 au 17 août. Dan ar Braz et une soirée « Best of» marqueront ce qui pourrait être la dernière édition sous cette forme et sur le site « historique » de la clairière d’Ohlungen.
Le pari initial de Jacques Schleef, créateur du festival Summerlied, a été largement gagné. « Quand nous avons lancé en 1997 le projet d’un festival dédié aux musiques traditionnelles en Alsace, se souvient Catherine Griesbeck, membre bénévole de l’organisation depuis les débuts, notre souhait était de donner aux nombreux artistes régionaux qui oeuvraient dans ce domaine le terrain d’expression qui leur manquait, de leur proposer un dispositif scénique professionnel à la hauteur de leur talent. »
Un site «merveilleux»
Summerlied a su jouer à plein son rôle de catalyseur de vocations et de nouvelles formes d’expression. Sa septième édition, du 14 au 17 août prochains, accueillera ainsi plus de créations alsaciennes que jamais auparavant. Sur le site « merveilleux » de la lisière de la forêt d’Ohlungen, près de Haguenau, la scène de la Clairière, théâtre des concerts du soir - les seuls payants parmi la trentaine de spectacles et animations quotidiens -, accueillera ainsi les créations originales d’Isabelle Grussenmeyer avec René Eglès et le groupe Mannijo jeudi 14, de l’ensemble vocal féminin Plurielles et du taraf Papyros’N (Que nos Alsaces sont belles) vendredi 15, de l’ensemble Convivencia (chansons d’Alsace des XVIIIe et XIXe siècles) samedi 16 et des « Enfoirés alsaciens » pour un « Best of » de clôture dimanche 17. Car Summerlied n’a jamais voulu se cantonner à une Alsace renfermée: il a, au contraire, et au fil de ses six éditions, ouvert grand les portes vers les influences charriées par les vagues d’immigration successives en Alsace, ou vers les folklores d’autres régions de France et d’Europe. D’où la présence prometteuse, cette année, de l’explosif collectif berlinois 17 Hippies (jeudi 14), et, en tête d’affiche, de L’Héritage des Celtes du Breton Dan ar Braz (samedi 16).
Artistes du monde entier
Cette volonté d’ouverture se vérifie tout autant sur les quatre autres espaces du festival, où se côtoieront des artistes d’Alsace et du monde entier : la scène de la Lisière, plus rock, plus « jeune », plus tournée vers les musiques du monde; le Cabaret des champs, plus intimiste; la scène de la Forêt, « la scène qui chante et qui danse » dédiée aux harmonies et chorales locales, aux groupes de danse folklorique et aux bals conviviaux ; et l’Arbre à palabres, espace familial ouvert à toutes les formes de l’oralité dialectale (contes, poésies, lectures, blagues et ateliers). Si le soleil est de la partie - ce qui a cruellement manqué aux précédentes éditions mais ne les a pas empêchées de rassembler quelque 8 000 festivaliers -, la clairière d’Ohlungen sera, cet été, le carrefour des cultures régionales, où se mêlent les langues, les cultures et les traditions, et où le respect de la différence est écrit en lettres d’or. Pour la septième fois, et peut-être la dernière. Les responsables de Summerlied projettent de lui substituer un nouveau festival, Les Estrades, qui mettrait à l’honneur, à Haguenau, toutes les cultures d’Europe. Et placerait enfin l’Alsace, à l’instar de la Bretagne, au centre du paysage mélodique français et européen. Florian Haby
Du jeudi 14 au dimanche 17 août. Septième édition du festival de chants et musique trad’ Summerlied, à Ohlungen. Programmation complète, tarifs et renseignements : www. Summerlied.org.
Vendredi 20 juin 2008 © DNA, tous droits de reproduction réservés
Ecomusée - Folk'Estival ce dimanche
Trente concerts gratuits
La première rencontre « Folk'Estival» aura lieu ce dimanche 22 juin à l'Ecomusée d'Ungersheim. La participation de quinze groupes est annoncée. Ils proposeront trente concerts gratuits.
L'Ecomusée poursuit sa saison estivale avec un certain nombre d'événements culturels dont ce premier Folk'Estival,le festival des musiques folk et traditionnelles. Le festival prolongera la fête de la musique et annoncera l'été. Il investira tout l'Ecomusée, autour de la place du village et dans diverses maisons.
Les groupes
Au programme de ce dimanche les groupes suivants : Stanza (musique néo-traditionnelle d'Alsace, accordéon diatonique, violons, vielle, nyckelharpra, cornemuse), Pouce Etire (folk dépoussiéré, duo d'accordéons diatoniques, rafraîchissant et imaginatif), Frangipan's (traditionnel celtique et compositions envoûtantes, violons, guitares, flûtes, bouzouki, mandoline), les Z'apprentis(musiques de rue et de bal, guitares, cornemuses, accordéons, flûtes, clarinette, basson, guitare), Musik vom Vegala Fald (la famille enchantée et les enfants du folk, violons, vielle à roue, flûte, clarinette, basson, guitare), Common Cryers (bluegrass et traditionnel irlandais, banjo, violon, guitare, dobor, contrebasse, mandoline, chant), Digor kalon (duo allemand passionné de Bretagne et de Fest-Noz, guitare, flûte traversière, chant), Dansa Mare (quintett folk du pays de Bade, accordéon, flûtes, violoncelle, guitare, basse), Quatr'Quart (folk métissé centre-France, Bretagne, Flandre, Irlande, Suède), Irish Pub session (rencontre de violons, flûtes, bodhran autour de la musique de pubs irlandais), Troisam (trio folk d'Allemagne), Bal'usTrad (trio accordéon, guitare, flûte de la compagnie festive de bal), Kerlenn Breizh, l'âme bretonne du Sud-Alsace, Mickael (passionné d'épinette des Vosges), Gilles (luthier virtuose du cor des Alpes).
Les trente concerts seront gratuits avec l'entrée usuelle de l'Ecomusée, soit 12 € pour les adultes et 8,50 € tarif réduit. Dimanche de 10 h à 18 h.
Lundi 23 juin 2008 © DNA, tous droits de reproduction réservés
Ungersheim - Écomusée
Premier Folk'Estival
Les sonorités et les décibels des nombreuses fêtes de la musique étaient à peine retombés que l'Écomusée prenait le relais dès hier matin avec son premier Folk'Estival qui a réuni seize groupes répartis en une soixantaine de musiciens maniant trente types d'instruments différents.
Point de musiques trash, metal, rap et autres hardcore à l'Écomusée : ça ne cadrerait pas vraiment avec l'endroit, pas plus qu'avec la mission que s'est assignée l'établissement de conserver et mettre en valeur le très riche patrimoine architectural alsacien. Non, ce premier Folk'Estival se devait bien d'être un festival de musiques folk et traditionnelles. Et il le fut.
Seize groupes avaient investi diverses maisons et places de l'Écomusée
Toute la journée d'hier, les visiteurs ont arpenté un Ecomusée... musical. Seize groupes avaient investi diverses maisons et places de l'endroit. Il y en avait pour de nombreux goûts : de la musique néo-traditionnelle d'Alsace à un folk «dépoussiéré» ou «métissé», en passant par le bluegrass, le traditionnel irlandais, ou encore par « l'âme bretonne du Sud-Alsace » incarnée par le groupe Kerlenn Breizh, le public a pu goûter les notes dans leur pureté, sans qu'elles passent par le filtre grossissant des microphones et des enceintes.
Un costaud bouvier bernois apportait la... note animalière à cette manifestation musicale et bucolique. Dûment arnaché, il tractait une carriole contenant les rafraîchissements que deux dames ont servis, durant toute cette journée caniculaire, à la soixantaine de musiciens présents sur le site ungersheimois.
« Cette première édition coïncide, et c'était volontaire, avec la fête de la musique qu'on voulait prolonger de cette manière à l'Écomusée. Mais nous n'avons pas voulu l'organiser le jour même de cette fête : on n'aurait sans doute pas eu grand'monde le soir ! », ont commenté l'organisateur de ce premier Folk'Estival, Jean Hueber, et le chargé des animations à l'Écomusée, François Kiesler.
Photo DNA Bluegrass et traditionnel irlandais avec le groupe Common Cryers. |
Photo DNA Scouts se faisant expliquer le jeu de la vielle à roue. |
Photo DNA |
Photos DNA - Marc Rollmann Dansa Mare, groupe folk du pays de Bade |
Mardi 24 juin 2008 © DNA, tous droits de reproduction réservés
Altkirch
Au choix des genres
Quatre scènes accueilleront donc ces concerts qui sont tous gratuits. Onze groupes se produiront entre 17 h 30 et 1h du matin. Voilà le programme :
A la chapelle du couvent
Deux groupes sont programmés à la chapelle du couvent des bénédictine adoratrices. A 18h, la Chorale de l'amitié de Chavannes-sur-l'Etang, venue en voisine, fera son tour de chant. A noter qu'en prélude à la fête, cet ensemble donnera un premier concert à 17h30 à la maison de retraite du Père Faller. A 18h30, Marie Viron et sa troupe prendront le relais pour offrir un savant mélange entre chansons françaises et musiques du monde, le tout imprégné d'une philosophie chrétienne revendiquée et assumée. Une bonne quinzaine de musiciens forment cet ensemble qui vient de Retzwiller. Les locaux de l'étape en somme.
Sur la scène Martin
Quatre groupes se succéderont sur la scène dite « Martin », installée au bas de la rue du couvent. Rattle and Hum ouvrira le bal à 19h. Avis aux amateurs de folk irlandais et de ballades alsaciennes. Venu du pays des Trois frontières, le groupe allie bruits de crécelles et instants poétiques, le tout avec quelques incursions dans la langue de Nathan Katz. A 20h30, place à La Chamaille, des Bas-Rhinois qui prolongeront sans aucun mal l'ambiance folk née du premier concert. Car eux aussi aiment les accordéons et les flûtes. Et eux aussi s'offrent de truculents passages en alsacien. Bref, de quoi danser pour commencer. On continue dans le même registre avec Aède à 22h. Mélange de poésies et de chansons, les textes d'Aède sont tantôt révoltés, tantôt mélancolique mais toujours ouverts sur le monde actuel et ses préoccupations. Enfin, à 23h30, Kathy Faller and the Alsace 68 clôturera la fête. Jazz-funk au programme avec un plongeon dans l'univers des rythmes africains.
Dans les rues
Une innovation cette année, une animation ambulante dans les rues est prévue tout au long de la soirée. L'école du cirque Arsène proposera multiples prestations.
J. S.
La Chamailleproposera un savant mélange entre folk et musique traditionnelle.
Vendredi 27 juin 2008 © DNA, tous droits de reproduction réservés
Lutterbach - Concert celto-grégorien
A l'occasion de la Fête nationale, la Basilique du Sacré-Coeur a accueilli Cairn. Un duo formé de Dominique Ritter, organiste et d'Eric Hueberqui joue de la bombarde, de la flûte traversière et celtique.
Avant et après la messe ils développent leurs recherches musicales et pendant l'office ils soulignent les moments méditatifs. Comme leur nom l'indique ( Cairn : petit monticule de pierre qui marque le chemin), ils essaient de jalonner puis de parcourir une route en retravaillant, en transformant les sons du chant grégorien, en y mêlant l'ambiance romane et celtique afin d'aboutir à une musique originale.
Mgr Joseph Doré les a encouragé dans cette voie et dès 2006 ils ont enregistré un CD remarqué par la presse spécialisée.
(Photos Archives DNA)
Dominique Ritter à l'orgue et Eric Hueber à la bombarde.
Samedi 28 juin 2008 © L'Alsace, tous droits de reproduction réservés
Bourogne
À quelques jours des vacances, l’ensemble Doedelsak (cornemuse en flamand) a offert un petit voyage de la Flandre à l’Est en passant par le Centre, grâce au chant et à la musique traditionnelle, pour la dernière soirée de Musique au lavoir. Un public d’amateurs a assisté à ce concert ainsi que de nombreux enfants qui ont été initiés à quelques pas de danse. Des spectateurs ont aussi fait quelques pas de bourrée ou de scottish. Denis Vlaminck, le responsable du groupe, avec humour et pédagogie, a joué de divers instruments aussi insolites que du papier froissé, un bidon d’huile ou encore un sabot. Il a aussi présenté la vielle à roue, pour laquelle un morceau a été spécialement interprété.
Photo Serge Prétat
Dimanche 29 juin 2008 © DNA, tous droits de reproduction réservés
Avec les jeunes de la Robertsau
Le folklore remis au goût du jour
Le Centre d'éducation musicale et culturel de la Robertsau a célébré cette semaine sa fête annuelle. Une fête placée cette année sous le signe de la musique folk.
C'est au pavillon Joséphine, parc de l'Orangerie, que les élèves de l'école de musique ont pu montrer leur talent à la centaine de parents et amis, venus les applaudir. La soirée était dédiée à la musique folklorique d'Alsace, de France et d'ailleurs. Je pense que c'est la première fois que l'on fait cela dans une école de musique a confié Guillermo Jerez, directeur de la structure. Un état de fait peut-être dû à l'image un peu désuète véhiculée par ce genre musical.
Concert et bal folk
Le folklore. Un terme englobant un certain nombre de pratiques populaires, transmises de génération en génération, auxquelles la musique n'échappe évidemment pas. L'autre soir, le spectacle a débuté de manière assez classique. Jouant du piano, du violon, de la flûte traversière etc, les élèves se sont produits par petits groupes pour un concert de plus d'une heure devant un public attentif. Le folklore du monde entier a été évoqué, Romance anonyme que l'on utilisait pour séduire l'être aimé, Berceuse Brésilienne pour endormir les bébés ou Sakura , un air que les Japonais chantent encore à la floraison des cerisiers. Puis, après une petite pause, c'est tout l'orchestre, soit une cinquantaine de personnes qui ont pris place sur et autour de la scène pour le bal folk.
Pour cette deuxième partie, le public a participé aux danses en ronde qui se sont organisées au pied de la scène. Avancer, reculer, tourner, changer de partenaire, tout le folklore est là, avec son ambiance conviviale et joyeuse. Folklore alsacien avec le Bransle à Sept Temps , irlandais avec des cercles circassienset bien d'autres, avec à chaque fois d'autres règles et une autre gestuelle à maitriser.
Les personnes présentes ne se sont pas privées de danser et ont apprécié l'initiative. Preuve que le folklore peut encore faire vibrer les foules.
M.Sch.
Lundi 30 juin 2008 © DNA, tous droits de reproduction réservés
L'accordéon soigne son souffle
Longtemps rejeté dans l'ombre par une guitare hégémonique, l'accordéon connaît chez les jeunes un retour en grâce encore timide, mais manifeste. « Des artistes comme Sansévérino, Benabar ou Yann Tiersen ont mis en avant un instrument dont plusieurs générations se sont détournées », constate à Colmar Pascal Didelot, un des rares artisans accordeurs-réparateurs d'accordéons qui exerce encore en Alsace. Il suffit parfois d'une chanson, d'un disque, d'un film, pour infléchir une tendance. « Toute la bande-son du film Amélie Poulain en est gavée, et c'est une musique résolument moderne. »
« La bande-son du film Amélie-Poulain a fait énormément pour l'accordéon »
Le folk-rock anglo-saxon a depuis très longtemps puisé dans les possibilités de l'accordéon pour enrichir son répertoire. Plus récemment, « des gens comme Richard Galliano ont rajeuni certaines formes de jazz qui sont désormais revenues au goût du jour », explique Pascal Didelot, qui s'aperçoit que « même les partitions commencent à être demandées ».
Dans ses registres, le Colmarien comptabilise environ 700 clients, mais dans la région, les gens qui jouent de l'accordéon doivent être plusieurs milliers. « En Alsace, c'était jadis l'instrument-roi, il y a sûrement un accordéon qui dort dans un grenier sur dix », estime Pascal, 42 ans, dont le père Jean Rémond dirigeait une école d'accordéon et vendait des instruments à Colmar dès les années 50. Lui-même a enseigné l'orgue et les claviers pendant 20 ans, avant de se spécialiser en 1992 dans l'accordage et la réparation d'accordéons.
Sur les étagères de son petit magasin, la grande famille de l'accordéon attend son heure au grand complet : des bandonéons, redécouverts avec le récent engouement pour le tango, d'étonnants concertinas et des mélodéons utilisés dans les airs cajun. « En Europe, l'Italie reste le pays où les fabriquants sont les plus nombreux », précise Pascal, « mais plusieurs artisans extrêmement doués ont ouvert ces derniers années en France, où règnent quelques grandes maisons comme Maugein ou Cavagnolo ».
Désormais imaginés pour un style de musique précis, certains accordéons sont par exemple fabriqués expressément pour le registre folklorique autrichien ou un genre assimilé.
« Les musiciens apprécient de pouvoir être là quand j'ouvre le ventre de leur instrument... »
D'autres sont conçus pour la musique classique, permettant de lire une partition en fa et en sol comme avec un piano. « Les possibilités qu'offre l'électronique sont bien sûr utilisées depuis longtemps par de nombreux fabriquants », remarque Pascal Didelot, qui est en train de réparer un accordéon truffé de circuits imprimés appartenant à un musicien suisse. « Les passionnés et les amoureux poussent ma porte parce je travaille sur place et qu'il peuvent me regarder faire : c'est souvent primordial pour eux d'être là quand j'ouvre le ventre de leur accordéon... ».
Jean-Marc Thiébaut
Lundi 30 juin 2008 © DNA, tous droits de reproduction réservés
Molsheim - École de musique et de danse
Entre concert et bal folk
La classe d'éveil de l'école municipale de musique et de danse de Molsheim donnait un spectacle samedi après-midi à la salle de la Monnaie. En présence de leurs parents, les 40 élèves âgés de trois à cinq ans ont donné une belle prestation, suivie d'un bal folk.
« C'est une manière de terminer l'année sans autre idée que de prendre du plaisir dans la musique, souligne Blandine Buecher, la directrice de l'école. Ce n'est pas une audition mais pour nos jeunes, un vrai petit spectacle de chant, de danse et même d'instruments. » Sur la scène installée pour l'occasion, les jeunes offrent des comptines et des figures sous le regard bienveillant de leurs professeurs. Les encouragements ne se font pas attendre. Les applaudissements arrivent à tout rompre, gratifiant les petits de la griserie de la scène.
Du jeu vif
« Nous avons déjà adopté cette formule par le passé, poursuit la responsable, au mois de février le périscolaire a bénéficié de cette lumière quelque peu artistique de nos jeunes, pour un autre mini concert suivi également d'un bal folk, qui ont été couronnés tous les deux de succès ». Cela laisse présager de bonnes et nouvelles idées pour un avenir musical, plus axé vers la scène.
Le bal folk débute par le jeu vif de 14 musiciens, tous issus de l'établissement de Molsheim. Le programme révèle des danses d'influence celtique, glanées dans divers pays. Il y a bien sûr la gigue, qui rassemble une groupe de jeunes danseurs ; les parents affichant de leur côté une grande timidité.
Autour de leur animatrice, les enfants prennent connaissance de la danse à effectuer. Ainsi, Le « cheval qui boude » commence par une moue qui se prolonge en « tapant des sabots » sur le sol, et faisant suivre les ruades. L'ensemble se met ensuite à galoper en rond, en un tourbillon énergique et joyeux.
Photo DNA
C'est parti pour danser en rond.
Merci aux DNA et à L'Alsace pour ces articles de presse