2000 - 31 articles
29 janvier 2000 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés
Contes et musiques traditionnelles à Koestlach
Contes, danses et musiques traditionnelles : c'est le programme concocté par les conteuses du Haut-Sundgau et l'association folk "Carnet de Bal", ce samedi 29 janvier, à la salle des fêtes de Koestlach.
Après avoir inauguré avec succès l'année dernière une manifestation originale basée sur l'union harmonieuse des contes et de la musique traditionnelle, les conteuses du Haut-Sundgau et les musiciens du groupe folk "Au Gré des Vents" reprennent cette idée pour proposer au public un week-end placé sous le double signe de l'expression orale et musicale, le tout serti dans un écrin de danses collectives. Les enfants seront à l'honneur ce samedi après-midi. Des danses et des contes inciteront aux rires ou sourires, parfois leur feront peur, mais tous leur feront franchir la mince frontière vers l'imaginaire et le rêve. Le soir, aura lieu un bal folk entrecoupé de contes, pour le plaisir des jambes et des oreilles, mais aussi pour permettre aux esprits de s'échapper du quotidien et de s'ouvrir aux légendes d'ici et d'ailleurs comme "Le malchanceux", "L'aubergiste", "La mort", un conte africain, "L'arbre aux deux côtés", "L'araignée". Ces récits issus des plus anciennes traditions de transmission orale seront illustrés musicalement par des instruments aussi variés que la clarinette, l'accordéon, les tambours d'eau et percussions diverses, le violon et l'épinette des Vosges confiés aux mains de musiciens qui perpétuent, eux, les plus anciennes traditions musicales. Un beau moment de magie des mots et des notes en perspective, permettant aux multiples talents de ces artistes sundgauviens de s'exprimer de manière originale, en mariant le dynamisme et l'exubérance des danses traditionnelles au calme réclamé par l'écoute de contes. Afin d'augmenter la convivialité de cette manifestation et de prouver que nourrir l'esprit est tout à fait compatible avec la bonne chère, les organisateurs proposent au public un repas précédé d'un apéritif agrémenté par la musique du groupe "Au Gré des Vents" est proposé au public.
Programme
Le samedi 29 janvier, à la salle des fêtes de Koestlach, les conteuses du Haut-Sundgau et l'association Carnet de Bal proposent à tous les enfants contes et musique traditionnelle, de 15 h 30 à 17 h 30. A 19 h, apéritif ; à 19 h 30, repas (tourte, salade, munster, 80 F boissons comprises). A 21 h, contes puis bal folk entrecoupé de deux séances de contes (entrée au bal avec une boisson incluse, 60 F), repas et entrée au bal, 130 F.
Luc Stemmelin
Comme récemment à Fislis, les conteuses charmeront le public, cette fois-ci au son de la musique traditionnelle.
14 février 2000 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés
Altkirch : l'Irlande sur scène
L'association « Traces et empreintes » a organisé samedi soir un concert à la Halle au blé d'Altkirch avec les Chum’s en vedette. Ambiance celtique assurée.
Le groupe sundgauvien les « Chum’s » a démontré une fois de plus qu'il savait mettre une ambiance festive dans ses concerts. Preuve en est l'enthousiasme avec lequel le public, venu assister au spectacle a adhéré à cette musique d'outre-Manche. Il faut dire que les cinq membres du groupe (Joseph Schneider et Véronique Koenig au violon, Thierry Meneghello à la batterie, Christian Hofstetter à la flûte et Serge Macri pour la guitare et les chants) savent y faire : l'ambiance pub dublinois était au rendez-vous, avec une musique traditionnelle irlandaise matinée d'arrangements africains. « Chaque arrangement que nous faisons est le reflet du parcours musical des membres du groupe », explique d'ailleurs Serge Macri, « il y a toujours une partie traditionnelle et une partie teintée de jazz, rock ou blues dans nos morceaux ». Le groupe, qui existe depuis cinq ans, sort d'une longue période de festivals et de concerts (Mützig, Montpellier). La saison reprendra vraiment en mars, à l'occasion de l'incontournable Saint-Patrick, fête nationale irlandaise. En attendant, le concert de samedi soir a démontré l'engouement des jeunes pour la musique celtique, une musique qui touche toutes les tranches d'âge.
De l'Irlande à la Bolivie
Le concert des «Chum’s» était organisé par l'association « Traces et empreintes ». Les fonds recueillis serviront à financer un voyage en Bolivie, dans le but d'aider le docteur Simon, un médecin bolivien. L'association oeuvre en effet depuis plusieurs années pour venir en aide à ce médecin et à sa polyclinique des pauvres, qu'il a bâtie de ses propres mains. Déjà une collecte de médicaments avait été organisée, mais d'autres besoins se font sentir, notamment au niveau des structures. Un groupe de cinq jeunes partira cet été en Bolivie pour prêter main-forte au docteur. Par ce biais, l'association tente avant tout de sensibiliser les jeunes à l'humanitaire. Une rencontre est d'ailleurs prévue avec un groupe de missionnaires dirigés par le père Girardo. D'autres actions sont encore prévues, notamment de nouveaux concerts et des repas. Quant aux « Chum’s », les amateurs de musique celtique pourront les retrouver sur leur CD, « Irish Wave ».
Stéphane Cardia
Les fonds reccueillis lors du concert des « Chum’s » serviront à financer un voyage humanitaire en Bolivie.
15 février 2000 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés
Altkirch : « Chum's » en concert
En se produisant samedi soir à la Halle au Blé d'Altkirch, le groupe « Chum’s » a démontré une fois de plus qu'il savait mettre une ambiance festive dans ses concerts. Preuve en est l'enthousiasme avec lequel le public, venu assister au spectacle a adhéré à cette musique d'outre-Manche. Les cinq membres du groupe (Joseph Schneider et Véronique Koenig au violon, Thierry Meneghello à la batterie, Christian Hofstetter à la flûte et Serge Macri pour la guitare et les chants) savent y faire : l'ambiance pub dublinois était au rendez-vous, avec musique traditionnelle irlandaise et arrangements africains. Le groupe, qui existe depuis cinq ans, sort d'une longue période de festivals et de concerts (Mützig, Montpellier). La saison reprendra vraiment en mars, à l'occasion de l'incontournable Saint-Patrick, fête nationale irlandaise. En attendant, le concert de samedi soir a démontré l'engouement des jeunes pour la musique celtique, une musique qui touche toutes les tranches d'âge.
Le concert des « Chums » était organisé par l'association « Traces et empreintes ». Les fonds recueillis serviront à financer un voyage en Bolivie, dans le but d'aider le docteur Simon, un médecin bolivien. L'association oeuvre en effet depuis plusieurs années pour venir en aide à ce médecin et à sa polyclinique des pauvres, qu'il a bâtie de ses propres mains. Déjà une collecte de médicaments avait été organisée, mais d'autres besoins se font sentir, notamment au niveau des structures. Un groupe de cinq jeunes partira cet été en Bolivie pour prêter main-forte au docteur. Par ce biais, l'association tente avant tout de sensibiliser les jeunes à l'humanitaire. Une rencontre est d'ailleurs prévue avec un groupe de missionnaires dirigés par le père Girardo. D'autres actions sont encore prévues, notamment de nouveaux concerts et des repas.
Les amateurs de musique celtique peuvent se procurer le CD des « Chum's » baptisé « Irish Wave ».
Stéphane Cardia
Les Chum's sur scène
19 février 2000 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés
Lutterbach - Les copains d'abord
Ils sont cinq copains («Chum’s » en québecois) et s'entendent comme les cinq doigts de la main, pour jouer, en tout cas. Leur formation à chacun est différente : l'un vient du classique, l'autre du jazz, le troisième a étudié les percussions africaines, mais une même passion les lie : la musique irlandaise. Leur renommée est telle qu'ils ont assuré cinquante concerts l'an passé, dont un à Lutterbach. Ce ne sont donc pas des inconnus que le public des Renc'Arts organisés régulièrement à la brasserie a entendu en ce mois consacré à l'Irlande ils ont quant même réservé une surprise à l'assistance : Véronique, violoniste d'accompagnement, est venue grossir le groupe, limité à quatre jusqu'à récemment. Leurs formations variées laissent percevoir des influences de salsa, bossa-nova, jazz, musique afro, dans les airs traditionnels celles qu'égrènent les cinq compères. Les instruments eux-mêmes sont très personnels : la guitare sèche est... électrifiée, tout comme le violon, tout comme la flûte est amplifiée. De temps en temps, on se saisit aussi du borham, sorte de tambour folklorique.
Solistes inventifs
Les Chum’s ont ainsi réussi à produire une musique très inventive, sur un fonds somme toute très pauvre, en accords et en structure, laissant la part belle au véloce flûtiste, Christian Hoffstetter, à la sonorité douce et pleine et au violoniste soliste, Joseph Schneider, les deux toujours très inspirés. Le batteur, Thierry Meneghello, se paye aussi sa petite part de succès, dans des solos qui sont pourtant forcément limités dans les possibilités, cependant plus jazz que folkloriques. Les airs, souvent, sont gais comme une fête de Saint-Patrick où la bière coule à flot et les « copains » enchaînent morceaux sur morceaux, sans laisser le temps aux auditeurs de souffler. Même les ballades n'ont rien de nostalgiques, pas de « Lonely heart » et se terminent en un rythme endiablé. Parfois, le violoniste frappe dans ses mains, entraînant le public... qui renonce bien vite quand le rythme s'accélère. Difficile de suivre ce drôle de quintette, plus facile de lui réserver des salves d'applaudissements.
23 mars 2000 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés
Soirée irlandaise
Une semaine après la Saint-Patrick, on fait encore la fête à l'irlandaise dans la vallée de Villé, avec les Chum’s.
Samedi 25 mars, la MJC du canton de Villé organise une soirée celtique à l'occasion de la Saint-Patrick. Cette soirée sera animée par le groupe « Les Chuns » et aura lieu à la salle des fêtes de Neuve-Eglise à 20 h 30. Le prix d'entrée est de 70 F pour les adultes et de 40 F pour les jeunes et les groupes à partir de dix personnes. Elle sera gratuite pour les « Patrick » sur présentation d'une pièce d'identité. Christian Hoffstetter (le groupe se compose de flûte, tin whiste, clarinette, chant) : musicien sorti de l'étude classique, a joué dans divers groupes de musique folk depuis 1979, membre du groupe « Geisafolk » avec Joseph et Serge de 1979 à 1984. Une faculté d'improvisation époustouflante. Joseph Schneider (violon, chant) : musicien autodidacte violoniste bassiste, une touche toute particulière dans son jeu, a joué dans divers groupes de rock et de folk. Avec Serge et Christian, il est l'âme du groupe, c'est par lui que les choix d'oeuvres s'opèrent... et que les larmes nous tombent... Serge Macri (guitare, synthé-guitare, lead vocal, compo/arrangeur) : musicien, compositeur, auteur de chansons, de musique de films et autres ; il donne le ton par un jeu personnalisé tiré de son expérience dans le folk, le Blues et la World beat music (Orient blues, Serge Macri group). C'est l'arrangeur aux mille idées, le « coloriste » du groupe à la sensibilité latine. Thierry Meneghello (percussions) : percussionniste de sensibilité Afro/: il joue dans différents groupes de jazz et de World beat. Depuis dix ans, le fidèle compagnon de Serge dans les méandres de la composition (Orient blues, Ahmed et Salam, Mikado). Il fallait au trio harmonique de base (Joseph, Christian, Serge), une rythmique faite d'impros... et de goût. L'arrivée de Thierry a comblé ce vide. Véronique Koenig (violon) : elle a baigné dans la musique d'Irlande depuis toujours. A 20 ans, elle fait preuve d'une très grande sensibilité : forme classique au violon, âme irlandaise dans le jeu.
DR
Des Irlandais très alsaciens qui ont conquis la faveur du public.
26 mars 2000 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés
Percussions et cornemuses à Bisel
Bal irlandais, danses celtiques, folk français et djembés africains étaient réunis à Bisel à l'occasion de la fête de la Saint-Patrick organisée par le groupe «Carnet de Bal».
A la Saint-Patrick, c'est magique. « Au Gré des Vents » se transforme en groupe celtique. La fête traditionnelle irlandaise a été dignement célébrée à Bisel avec un bal irlandais, le « ceili », des danseurs dont une vingtaine ont participé à un stage de danses irlandaises dans l'après-midi, et de la véritable « Guiness » au bar. Autant que les fest-noz bretons, les fêtes irlandaises sont unanimement appréciées jusque dans le Sundgau et l'association « Carnet de Bal » a fait le plein en proposant aux amateurs de folk un programme alléchant. C'est l'incontournable groupe « Au Gré des Vents » qui a entamé la soirée de manière dynamique comme à l'accoutumée, avec Gilles Péquignot, Mathieu Lavarenne et Valère Kaletka aux instruments et Danyèle Besserer pour les explications de pas de danses. L'occasion pour les danseurs confirmés et débutants de réaliser des pas de bourrées, scottishs et autres cercles circassiens et chapelloises. Pour la partie « ceili », le bal irlandais, c'est un groupe de cinq musiciens de la région qui a pris la relève pour interpréter les danses aussi variées que les jigs, reels, hornpipes et polkas. Transfuges du groupe « Au Gré des Vents », Danyèle et Gilles forment, avec Nicolas, Eric et Olivier, un groupe de musiciens qui transmettent de manière fidèle l'ambiance des musiques irlandaises et des pubs agréablement bruyants de la verte Irlande. Au fil des danses et des morceaux de musiques mettant en évidence autant la variété de la culture musicale irlandaise que le talent du groupe « Shamrock five » (Trèfle à cinq feuilles), danseurs, chanteurs et musiciens ont fait honneur à la plus célèbre des fêtes de la planète celte, au-delà des pays et des continents.
Percussions africaines
Folk français, « ceili » irlandais, le voyage à travers le temps et l'espace n'en était pas fini pour autant ce week-end à Bisel puisque, dimanche après-midi, ce sont les percussions africaines associés aux cornemuses européennes qui ont donné à cette fête une dimension culturelle internationale. Après avoir animé un stage de percussion, Christian Ehret, percussionniste passionné et musicothérapeute, a dirigé un groupe d'une quarantaine de percussionnistes pour créer un cercle de tambours, avec l'appoint de cinq sonneurs de cornemuse guidés par Gilles Péquignot. Mariage surprenant des cornemuses et des djembés africains ; soutenus par les rythmes des « kenkeni » et « dounoumbra », pour une rencontre hors du temps et des habitudes musicales. Pendant plus de deux heures, sans pause, les tambours ont chanté et les cornemuses ont sonné, reprenant des airs connus permettant aux danseurs d'effectuer des rondes autour du cercle ou improvisant des solos, selon les aspirations créatrices des uns et des autres, la force commune incitant au dépassement de soi-même. La Saint-Patrick et les djambés, c'est une longue histoire qui remonte à la nuit des temps ! Les cercles de tambours des civilisations primitives ont tant de choses en commun avec les tables rondes du monde celtique, la boucle est bouclée.
Mariage surprenant des cornemuses et des percussions.
22 avril 2000 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés
Le cycle « Tour de printemps » se poursuit à la Choucrouterie, et propose les créations régionales présentées lors du festival Babel ! 99 en juillet dernier. Après entre autres des chansons en alsacien et en lorrain francique et de la musique manouche, voici une soirée avec deux extrêmes, de la musique traditionnelle d'ici et de Franche-Comté et du rock en alsacien.
Le rock est présenté par Made in Elsass, groupe issu d'une « dissidence » d'avec Em Remes sini Band. Il présente des tubes des sixties et seventies, avec des textes adaptés en dialecte, accompagnés par des rythmes et une formation rock classiques, si l'on peut dire. Côté musique traditionnelle, on entendra le groupe Au Gré des Vents,spécialisé en répertoire de bal folk et qui a plusieurs CD à son actif. Les nombreux instruments utilisés - épinette des Vosges, cornemuse, accordéon diatonique, violon, flûte, guitare, percussions - donnent une palette riche en couleurs, loin des clichés alsaciens choucroute-cuivres. Au programme, valses, polkas, scottishs ou branles, ainsi que des airs aux rythmes asymétriques et envoûtants. S'il y avait assez de place, on danserait, c'est sûr !
Rock en alsacien avec Made in Elsass
28 avril 2000 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés
Messagers bretons
Parti depuis plusieurs années sur les chemins du Centre Bretagne, Yann Fanch Kemener a rencontré chanteurs et conteurs, détenteurs d'un savoir et d'une maîtrise de leur art. Entre les premiers fest-noz à l'adolescence et les prestations scéniques d'aujourd'hui, il a développé une démarche originale et sans précédent. Puriste et collecteur de textes anciens depuis toujours, Kemener chante une mémoire, qui, sans lui, aurait sombré dans l'oubli. Accompagnés des sonorités du piano de Didier Squiban, les chants du répertoire breton apportent un rêve fait de tourbe, de galet et d'écume. Textes archaïques et mélodies limpides se conjuguent en une irrésistible invitation au voyage.
Un chanteur et un pianiste, pour évoquer la Bretagne éternelle.
Michel Ogier
15 mai 2000 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés
Les Bretons chantent et dansent
Crèpes au blé noir, cidre, biniou et bombarde étaient au programme du Fest-Noz à Danjoutin.
Près de 300 bretons ou passionnés de la Bretagne, se sont donnés rendez-vous samedi soir à la maison pour tous de Danjoutin. Le cercle Celtique de Franche-Comté « Kan Marzin » avait organisé une sacrée soirée. Au menu de cette soirée : la délicieuse crèpe au blé noir, sucrée ou salée selon les goûts, accompagnées de cidre doux ou de bière. Et les danses bretonnes, ce n'est pas n'importe quoi, alors le club organise sur place des cours dans l'après-midi et aussi le soir, tout le monde peut participer aux animations bretonnes. Ils apprennent aussi les bases des danses bretonnes comme l'an-dro, l'hanter-dro, la gavottes, le plinn, le ronds et autres laridées. Pour ce premier Fest Noz de l'an 2000, l'invité d'honneur était « Ihnze », orchestre de six musiciens venus de Fougères. Ils jouent de tous les instruments bretons et interprètent également des chants marins. Autres invités, avec les sonneurs du couple Alain Piederrière et Pascal Rossigno jouant de la bombarde et de la cornemuse bretonne. Pour les amateurs de ce type de soirée, le prochain Fest-Noz aura lieu à Danjoutin le samedi 30 septembre avec comme invités les groupes « Kasadenn » et « An Ermining »
Les danses bretonnes sont le plus souvent collectives.
8 juin 2000 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés
Lautenbach-Schweighouse - Lutherie Dancerie mèt Müsik
Pour la première fois, ce grand rassemblement de la musique folk se déroulera sur le site du Saint-Gangolph à Schweighouse.
Le coup d'envoi de la 16e édition Lutherie Dancerie mèt Müsik, organisée par l'association Stockbrunna, sera donné ce vendredi soir dans la chapelle Saint-Gangolph. A partir de 21 h, les conteurs du Sundgau accompagnés musicalement par le groupe «Au Gré des Vents » animeront une soirée contes. Samedi et dimanche de Pentecôte, ateliers danses, concerts, ateliers instruments et bals se succéderont à un rythme soutenu de 15 h à 19 h et de 21 h à 1 h du matin, rassemblant plus de cent musiciens et animateurs tous bénévoles. Les ateliers et concerts, à l'exception des bals, sont bien sûr gratuits. Les organisateurs accueilleront cette année treize groupes alsaciens, d'autres venus des Vosges, de la Bretagne et du Bourbonnais ainsi que les étrangers : Allemands, Suisses, Belges, Espagnols et Italiens.
Atelier-boeuf
Ces 25 différents groupes se succéderont en concert toutes les demi-heures et en bals toutes les heures, proposant une musique principalement adaptée à la danse : conviviale, spontanée, traditionnelle mais qui n'exclut pas la créativité. Aussi les ateliers danses proposent-ils les après-midi bourrées du centre, danses d'Alsace de la Renaissance à nos jours, danses irlandaises et suisses le samedi ; provençales, méditerranéennes, alsaciennes, wallones et suédoises le dimanche. Quant à l'atelier de lutherie, il proposera violons, accordéons diatoniques et nychelharpas suédois ainsi que la présence d'un facteur de cornemuses. Au gré des rencontres, les musiciens accordent leurs instruments et leurs notes pour un « boeuf ». Ces réunions de musiciens informels démontrent combien la musique folk, ce week-end au Saint-Gangolph sera avant tout conviviale, pour la détente de l'esprit et du corps.
Les différents groupes se succèderont en concert toutes les demi-heures.
Bernard Erhard
12 juin 2000 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés
Lautenbach-Schweighouse - Musique traditionnelle ressourcée
La 16e édition de Lutherie Dancerie mèt Müsik s'est déroulée dans le cadre champêtre des alentours de la chapelle de Saint-Gangolph.
Lutherie Dancerie mèt Müsik est sortie de ses murs et de ses pierres pour se régénérer autour de la chapelle de Saint-Gangolph dans un cadre champêtre des plus accueillants. Organisée par l'association Stockbrunna de Lautenbach, cette 16e édition de musique folk a retrouvé un nouvel élan en ce week-end de la Pentecôte. Avec comme partenaire privilégié le temps, les nombreuses manifestations proposées ont connu le succès escompté. Les ateliers de danses : danses provençales, irlandaises, alsaciennes, wallones ou suédoises étaient complets. Dans la chapelle ou sous les pommiers, les concerts se sont succédés proposant de la musique traditionnelle venue de Suisse, de Belgique, d'Espagne, d'Italie ou d'Allemagne. Il y avait aussi des groupes alsaciens, bretons et du Bourbonnais. Les ateliers de lutherie ont exposé violons, accordéons diatoniques, nychelharpas suédois, épinettes et même cornemuses. La créativité s'est exprimée lors des « boeufs », ces rencontres inconditionnelles où musiciens accordent instruments et notes au gré des airs. Et comme le soulignait l'un des participants : « Ce qui est important c'est que cela se fasse. Les gens sont des musiciens, ils jouent, ils écoutent, c'est stimulant car ils ne sont pas passifs. » Et les organisateurs de déjà se demander si l'année prochaine ils n'allaient pas retrouver ce site du Saint-Gangolph où musique, danses, créations, contes et légendes s'unissent en un seul « chœur»: ce n'est pas l'eau de la fontaine qui démentira. La réussite tient également à la préparation et les organisateurs des débuts ont tenu à remercier la dizaine d'habitants de la commune qui est venue renforcer l'association apportant du sang neuf et contribuant ainsi à la réussite et la continuité de Lutherie Dancerie mèt Müsik.
Bernard Erhard
L'atelier « boeuf » autour de la fontaine de Saint-Gangolph
18 juillet 2000 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés
Depuis maintenant huit ans, une année sur deux, le comité des fêtes de Belvoir organise un festival folk en alternance avec la traditionnelle fête des paysans. Les 22 et 23 juillet, douze groupes investiront le village et feront écouter des musiques traditionnelles variées : Mac Rahl (Blue celtique wallon), Chère Alice (traditionnel Louisiane Cajun et Zydeco), les Corrévrots (folklore franc-comtois), Kan Marzin (chant traditionnel breton), Ogham et Avel é Breizh (rock celtique), Dremvel (traditionnel celtique), Long pine Band (blue grass), Belfort ST.166 (traditionnel centre France). Qui dit chants traditionnels dit aussi bal folk. Trois groupes joueront sous les halles : «Ni vu ni connu», «Alpha Roméo» et « Croque-Notes». Les festivités débuteront le samedi à 21 h sous les halles avec le concert de Mac Rahl suivi d'un bal folk. Mac Rahl sera certainement le groupe vedette de ce festival. Le groupe belge joue exclusivement de la musique celtique et se produit fréquemment en première partie de Tri Yann. L'entrée est de 60 F. Le lendemain, dimanche, de 10 h à 19 h, sous les halles et dans les rues du village exposition d'artisanat d'art avec la participation de 38 artistes et artisans. Le public découvrira : tournage sur bois, sculpture sur arbre, marqueterie, ébénistes, sanglier, sabotier, pipes, tavaillons, modelage, potiers, céramistes, compositions florales, travail du cuir, fonderie, apiculture, peintures, ferronnerie, vannerie mais aussi chocolats et confitures artisanaux. Durant toute la journée des animations musicales auront lieu sur trois scènes installées dans le village. L'entrée est de 20 F. Le festival « Ecoutez voir Belvoir », le 4ème du nom se veut surtout très convivial avec une restauration à midi sous les halles.
Dominique Lhomme
Musique folk et artisanat d'art à Belvoir ce week-end.
Ecoutez voir Belvoir, à côté de Sancey, possibilité de camping. Entrée 60 F le samedi soir, 20 F le dimanche.
28 juillet 2000 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés
Folk alsacien
« Quand on joue, généralement les gens nous prennent pour des Bretons. A cause des instruments sans doute ». Pourtant, Au Gré des Vents joue bien de la musique alsacienne. Des airs traditionnels d'avant-cuivres, tirés de livres du XIXe et qui font la part belle aux rythmes impairs. « Mais que les Alsaciens ne connaissent pas, ou peu ». Exemple : « Le cloutier, qui cloue et transpire, clin d'oeil au Schweissdissi d'ici », note Gilles Pequignot, leader du groupe. « Nous intégrons aussi des instruments d'ailleurs. Ce qui fait que notre musique est parfois assez proche des musiques arabes. Bref, on est d'ici parce qu'on habite à Mooslargue, et d'ailleurs parce qu'on se laisse influencer par d'autres musiques ». Mais ne leur collez surtout pas l'étiquette celte. « Faut se méfier des celtes : ils sont quand même morts il y a longtemps. On peut leur faire dire ce qu'on veut. C'est un concept commercial. Je préfère dire qu'on fait de la musique alsacienne contemporaine, folk en somme ».
L'ouverture du festival Dissi et d'ailleurs, hier après-midi au parc Salvator. Enfin un concert à ciel ouvert sans pluie !
Daniel Schmitt
9 août 2000 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés
Culture - Le festival des musiques traditionnelles
Pour sa troisième édition, Summerlied, festival alsacien de musique traditionnelle, se déroulera du 12 au 15 août à Ohlungen et misera sur une programmation originale et ouverte aux musiques d'ailleurs. Le dialecte alsacien reste le fil conducteur du festival, mais cette année encore, une large place est faite aux autres cultures des communautés présentes dans la région et qui, selon un organisateur, participent à l'identité alsacienne, tels les Gnawas (Maroc), les Afro-caribéens, les Kabyles, ainsi qu'aux musiques des autres régions de France, cette année la Bretagne et l'Occitanie. Cette manifestation populaire en milieu rural, qui a lieu tous les deux ans, propose aussi des lectures de contes sous un « arbre à palabres », des ateliers de danses traditionnelles ou d'écriture de chansons et du théâtre de rue.
21 août 2000 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés
A la lumière de la nuit
Andlau, Dambach-la-Ville et Goxwiller ont organisé ce week-end trois animations nocturnes destinées à montrer les communes sous un autre jour...
Au clair de la nuit, trois villages du piémont de Barr ont inventé une nouvelle formule d'animations nocturnes.
Plus exactement, le concept a été chipé en Bretagne, où certains villages organisent depuis des années ce style de spectacle. La formule est simple : trois villages, trois animations, trois soirées. Le tout sous des lumières féeriques, qui ne sont qu'un galop d'essai en attendant une réelle mise en lumière des villages du pays de Barr et du Bernstein. « Nous voudrions, d'ici quelques années, mettre en place un circuit nocturne qui permettrait aux visiteurs de découvrir nos villages autrement », expliquait Alfred Becker, maire de Saint-Pierre et conseiller général qui a trouvé encourageantes ces premières soirées, tout comme Robert Keller, président de la communauté de communes : « Les gens sont venus et surtout, ils semblent satisfaits ». Il est vrai qu'à Goxwiller, samedi soir, ils l'étaient, tout frémissants encore après le spectacle du cirque Pieds Mains. Marc Roumegous et Sandrine Binet ont enchaîné numéros de jonglerie et d'équilibriste, réservant aussi quelques émotions aux membres du public invités à participer au spectacle. A Andlau, la troupe Oz est venue présenter en première partie, un spectacle de marionnettes aussi inventif qu'humoristique. Avec deux marottes et un décor en rouleaux illustrés, ils ont raconté l'histoire rigolote de Bob le héros. Le théâtre Tangente Varda a pris la suite et joué, sur le mode de la commedia dell'arte une pièce intitulée « Les voleurs de contes ». A Dambach la Ville, le Folk de la rue des dentelles a proposé une petite incursion dans la vraie musique traditionnelle d'Alsace et de Lorraine. Avec un vielle, une contrebasse, une cornemuse, une clarinette et un accordéon, ils ont joué devant un public malheureusement assez réduit, des mazurkas, des polkas, des pavanes, et pour la petite histoire, un branle de Lorraine, qui avait été rebaptisé (pour faire plus chic) « branle de la reine ».
Le Folk de la rue des Dentelles à Dambach- la-Ville a présenté une authentique musique traditionnelle alsacienne et lorraine qui fut très appréciée.
22 août 2000 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés
Folklore mondial à Haguenau
Rendez-vous incontournable du folklore, le 41e festival du folklore mondial de Haguenau s'ouvre ce mardi 22 août et se prolongera jusqu'au dimanche 27 août.
Il réunira des groupes folkloriques des cinq continents, ainsi des groupes viendront du Japon, d'Indonésie ou de Sibérie, mais on y verra aussi des artistes Kanaks de Nouvelle-Calédonie, des danseurs d'Afrique et un ballet d'Argentine. Tout au long de ces journées, des animations auront lieu en plein air ou en salle (Halle aux Houblons ou salle des Corporations). Le dimanche 27 réunira toutes les nations pour un grand défilé à partir de 15 h, suivi de prestations des groupes. La gastronomie sera également présente tous les jours à la halle aux houblons, à la salle des Corporations et aussi sous deux chapiteaux. Cette fête du Houblon c'est aussi le 12e relais pédestre du houblon qui se déroulera le jeudi 24 août à partir de 18 h 30 sur un parcours dans les rues du centre-ville.
Le programme de ce mardi d'ouverture : animation musicale par les « Sandhaase » de Haguenau à partir de 18 h halle aux houblons ; animation musicale avec l'orchestre Eurydice à partir de 18 h à la salle des Corporations. Entrée libre.
23 août 2000 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés
Piémont de Barr - Lumineuses nuits
La première édition de « Clair de nuit », à Dambach-la-Ville, Andlau et Goxwiller a remporté le succès escompté. Les artistes et les lumières se sont mariés sous les yeux des spectateurs.
Certains lieux se prêtent à merveille à l'être et les traditions se marient très bien avec l'âme de l'époque. Aussi à Goxwiller, Dambach-la-Ville et Andlau se sont succédé des animations autant originales que chargées de sensibilité. Tout commençait entre chien et loup, au moment où le jour cède le pas à la nuit... Vendredi soir, au parc Richmond à Andlau, à proximité de la tour des sorcières, c'est le cirque « Pieds-mains » qui installait ses tréteaux. Sous une sobre vêture de lumières, Marc Roumegous et Sandrine Binet captaient l'attention grâce à des numéros de jongleries, d'équilibristes et de contorsions. Souplesse, concentration, complicité intense étaient au menu d'un spectacle laissant les enfants, sagement assis aux pieds des artistes, bouche bée, yeux pétillants... Avant le grand spectacle des artistes qui a attiré une bonne centaine de spectateurs amusés et ravis, Marc Roumegous et Sandrine Binet, sous l'initiative d'Alexandre Michta ont initié des jeunes de 8 à 15 ans à l'art du cirque. Ils étaient, cette année encore, 34 incrits à Andlau dans le cadre des animations proposées par l'animateur du Piémont de Barr. Bel apothéose pour ces apprentis jongleurs et équilibristes, donnant devant leurs parents un spectacle préparé en quelques jours. Tout au long de la soirée du grand show, des spectateurs ont été appelés à la rescousse apportant un précieux coup de main teinté de bonne humeur.
Comme en Bretagne
Trois spectacles, trois lieux, comme cela se pratique en Bretagne, où l'art du conte reste très vivace. Cela a le mérite de rassembler artistes et autochtones, de faire vivre le théâtre, le cirque ou le folklore. Ainsi à Andlau, c'est l'association pour la restauration du Spesbourg qui s'est pleinement impliquée s'occupant de la restauration, de l'accueil et des jeux de lumière donnant au parc Richmond et à ses fantastiques arbres une extraordinaire densité. Autant à Goxwiller, qu'à Dambach-la-Ville où qu'à Andlau, sous l'impulsion de « voleurs de contes » donnant au théâtre Tangente Varda toutes ses lettres de noblesse ou des marionnettistes de la troupe d'Oz, les spectateurs avaient l'opportunité de communier avec des artistes talentueux. Mais bien sûr, il y avait aussi le folk de la rue des Dentelles donnant à plus d'un l'envie de danser.
Spectacles itinérants
L'avenir pourrait inciter les organisateurs à pousser les animations sur des chemins de rondes enrubannés de lumière, à travers des villages du Piémont qui possèdent des lieux et des édifices qui méritent d'être mis en valeur.
Françoise Marissal
6 septembre 2000 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés
La quatrième édition du Celtiwelche mise en place par La Petite Graine pointe son nez. Cette année, les organisateurs n'ont pas lésiné sur les moyens. Au-delà des trois journées de fête et de concerts au stade du Faudé, ils embraseront toute la vallée.
Le Celtiwelche est devenu un élément incontournable dans le canton. L'association La Petite Graine organisatrice de la manifestation, présidée par Bernard Barlier, déploie des efforts considérables pour faire connaître la musique celte. Les chiffres parlent d'eux-mêmes. Lors de la première édition en 1997, 240 adeptes de ce type de musique avaient effectué le déplacement; en 1998, 890; en 1999, 1100.«Pour cette quatrième édition, nous tablons sur environ 2000 personnes», indique Bernard Barlier; il poursuit: «la première année nous disposions d'un budget de 25 850 F; en 98, 133 859 F; en 99, 232 800 F. Cette année le budget se monte à près de 300 000 F comprenant quelques aides financières de la municipalité d'Orbey et du conseil général».
La vallée animée
A l'instar de l'année dernière, la manifestation se déroulera sur le stade de football du Faudé où un chapiteau chauffé de 700 m² accueillera le public le vendredi 15 septembre et le samedi 16 à partir de 19 h ainsi que le dimanche 17 à partir de 11 h. Mais cette année la Petite Graine innove. En effet, dès le 11 septembre, le canton va pouvoir vibrer au son des bombardes, binious, cornemuses et autres instruments typiques. L'association avec le sourien de l'Office du tourisme de la vallée de la Weiss a mis sur pied une animation qui se déroulera dès le lundi 11 septembre tous les soirs jusqu'au jeudi 14, dans différentes communes: «Six musiciens bretons joueront à différents endroits. Pour le moment nous ne connaissons pas encore les lieux exacts», indique le président Barlier. L'autre nouveauté est la participation de l'association d'artistes colmariens «Sens à voir».
70 musiciens
Les festivités celtes débuteront le vendredi 15. En lever de rideau, le groupe mulhousien «Kaleidophone » interprétera une musique orientée «world». Puis les quinze musiciens anglais de «Bagel Fish Orchestra» prendront possession de la scène. «Leur assortiment d'instruments bizarroïdes donne un nouvel effet à la tradition projetant le klezmer, le township, le tango et la ska dans le sillon du 21e siècle», dévoile Bernard Barlier. Après la prestation futuriste de Bagel Fish Orchestra, les Normands d'«Irishtambul» replongeront la foule dans une ambiance plus traditionnelle grâce à des airs oscillant entre l'Orient et l'Occident. Cette première soirée se terminera avec les bretons du Finistère de l'ensemble «Diwall»: «Groupe incontournable si l'on veut emmener une fête jusqu'au bout de la nuit», commente Bernard Barlier. Le lendemain (samedi 16) à 14 h, au musée de l'eau de vie de Lapoutroie se déroulera l'inauguration officielle de la quatrième édition de ce festival celte 2000. La cérémonie sera rehaussée par la participation du groupe «Fistoulig», fidèle du Celtiwelche. A partir de 16 h, le public pourra s'initier aux danses celtiques à la salle Saint-Martin de Lapoutroie. Durant toute la journée le Bagel Fish Orchestra et les Fistoulig proposeront des animations dans les rues de Kaysersberg, Fréland, Lapoutroie et Orbey. Si le vendredi soir, la musique promet d'être tournée vers le «celte évolutif», le samedi sera plutôt «fest noz». A partir de 19 h, les Fistoulig donneront le coup d'envoi de cette seconde soirée. Puis les musiciens de «Shamrock Five» regroupant des artistes de «Au Gré des Vents» feront partager leur amour de la bonne vieille musique irlandaise. La touche finale sera donnée par «Kevrenn Brest St-Mark». Pour la première fois en Alsace un «bagad» (groupe) de 30 sonneurs (musiciens) retentira sur les hauteurs d'Orbey. «Fier d'un héritage entretenu depuis plus de cinquante ans, le bagad, né de l'explosion de l'«océan liberty», fait résonner sa «celtitude» et s'ouvre sur un avenir entre tradition et esprit novateur. La prestation de Kevrenn sera un grand moment de l'édition 2000 du Celtiwelche», affirme Bernard Barlier.
Marché celte
Enfin, le dimanche 17, à partir de 11 h, sur le terrain du Faudé (stade) un marché celte et différentes animations musicales devraient avoir lieu. A l'initiative de la Petite Graine, durant ces trois jours, environ 70 musiciens vont se donner à fond pour créer une ambiance celtique à souhait où bien évidemment crêpes bretonnes, Guiness, bière blonde, bière artisanale, cidre et autres spécialités ajouteront une note gaélique supplémentaire afin que le dépaysement soit le plus complet possible sur la lande orbelaise.
Les incon- tournables «Diwall» étourdiront le public par les rythmes endiablés de l'accordéon de Fanny Labiau et la clarinette de Franck Fagon. Ils feront également découvrir qu'une musique fest noz peut être inventive.
D. R.
Gérard Vaivre
7 septembre 2000 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés
Guebwiller - Carnet de Bal : reprise
L'association « Carnet de Bal » a pour but de promouvoir les danses et musiques traditionnelles sous une forme différente des groupes folkloriques. Dans ses bals ou ateliers, elle invite tout un chacun à entrer dans la danse pour se détendre, se faire plaisir. On y danse comme autrefois en ligne, en chaîne, en rond, parfois individuellement, le plus souvent par couple ; avec ou sans changements de partenaires au cours de la danse. Le répertoire est varié et propose une approche des différents styles de nos régions françaises ainsi que des danses issues de folklores plus lointains : Québec, Angleterre, Israël, etc. Les premières propositions de la saison 2000/2001 : à partir du 19 septembre : ateliers de danses folks tous les mardis de 20 h 15 à 22 h à la salle 6 de la Maison des associations, route d'Ingersheim ; La séance du 26 septembre sera animée par des musiciens du groupe «Au Gré des Vents » (cornemuse, viole, accordéon diatonique, percussions). Samedi 30 septembre à 21 h : bal folk à la salle Saint-Aloyse à Ingersheim. Samedi 30 septembre à midi et dimanche 1er octobre : stage de chants avec Carmen Strauss.
15 septembre 2000 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés
Les Chum’s à la Brasserie
Les Chum’s, c'est de l'authentique musique irlandaise. Mais le groupe a néanmoins apporter à ce répertoire traditionnel une touche plus personnelle, enrichie par des années de flâneries à travers le monde. Au cours de ces différents voyages, les Chum’s ont aussi ramené dans leurs bagages des influences jazz rock et été séduits par les sonorités de la world music.
Ce métissage atypique, tantôt fiesta latina, tantôt afro-oriental, incite aux déhanchements et à la danse lors de leurs concerts toujours placés sous le signe de la convivialité. De quoi transformer ce soir la Brasserie de Lutterbach en pub de Dublin, le verre à la main et le chant aux lèvres.
Les Chum’s sont en concert ce soir à 21 h à la Brasserie de Lutterbach.
Irish groove avec les Chum’s ce soir à Lutterbach
15 septembre 2000 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés
Mutzig Celtic Festival
Le 2e International Mutzig Celtic Festival s'ouvre ce vendredi 15 septembre sur la place de la Foire à Mutzig. Jusqu'à dimanche, sous chapiteau, de nombreux chanteurs et musiciens sont à l'affiche de cette seconde édition proposée par Hexagone.
Ce vendredi, à 19 h 30, on applaudira le groupe strasbourgeois Malgré la Pluie (traditionnel irlandais) ; à 21 h, place à l'Irlande avec le groupe Dirty Linen et 23 h Les 4 Jean (breton évolutif). Si les quatre musiciens de Malgré la Pluie expriment leur goût commun pour la musique d'Irlande qu'ils attachent à développer avec une approche toute personnelle dans les arrangements et dans l'interprétation, le groupe irlandais Dirty Linen offre une magie qui vient à la fois de la beauté de leur musique lorsqu'ils enchaînent jigs et reel à vous faire tourner la tête, et de leur leader Michael Mc. Donnell, considéré à juste titre comme l'un des meilleurs chanteurs irlandais actuels. Les 4 Jean, c'est un savant mélange de deux mondes musicaux, le rock et la musique traditionnelle. Samedi 16, à 19 h, musique celto-berbère avec Tayfa ; à 20 h 30 tech'noz avec Arkan et à 22 h rock celtic avec le groupe anglais Bates Motel. A 23 h 30, Mat M'May et son Breizh América. Dimanche 17, dès 11 h, musique Plurielle par Papyros'n. A 15 h, animations et contes pour enfants par Jean-Pierre Albrecht et à 15 h musique à danser avec le groupe Alpha et Romeo. Des initiations à la danse seront proposées par Ar Vro Goz, l'amicale des Bretons en Alsace. Restauration celtique. Entrée gratuite.
Amadéo Lechner
Dirty Linen : l'Irlande comme on en rêve.
26 septembre 2000 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés
Beaucourt, Folk des Flandres
Devant une centaine de spectateurs, le groupe belge Ambrozijn a ouvert samedi soir le bal de la « saison du monde ».
Avec la vente d'une vingtaine de passeports ouvrant l'entrée à tous les spectacles de la saison, et de près d'une centaine d'abonnements à cinq ou huit spectacles, le président Luc Renaud, président de la Maison Pour Tous de Beaucourt, peut voir cette nouvelle saison avec optimisme. « Nous avons un peu moins de passeports qu'en 1999 à la même période, mais c'est compréhensible, constate le président. L'an dernier, nous avions beaucoup plus de têtes d'affiche dans notre programme. Pour cette saison, nous avons fait un choix, c'est une programmation basée sur les découvertes des musiques du monde, avec des invités belges comme ce soir, puis italiens, portugais, américains, grecs, québécois, algériens ou camerounais ». Du côté de la MPT, on attendait un peu plus de monde samedi soir pour cette soirée folk. Invité d'honneur : le groupe flamand « Ambrozijn ». « Notre nom fait référence à la mythologie grecque : l'ambroisie était la nourriture qui rendait les dieux immortels. Notre répertoire est composée essentiellement de chansons « immortelles » des Flandres, influencé par diverses musiques ethniques et contemporaines » précise le violoniste Wouter. Des musiques traditionnelles flamandes mais aussi des mélodies adaptées par le groupe à la suite de leurs nombreux voyages.
Nous avons appris le français dans la voiture, en venant à Beaucourt
Beaucoup de tristesse aussi dans leurs premières chansons : comme celle du « pauvre ouvrier flamand » ou celle de l'amant abandonné « par cette fille blonde ». La soirée se poursuit avec une superbe chanson « a capella », l'histoire d'un jeune garçon qui part à la guerre et qui ne revient pas. D'ailleurs, Tom le guitariste l'avoue avec un large sourire : « Nous, les flamands, on est un peuple triste, toutes nos histoires d'amour se terminent mal. Et en plus nous parlons très mal le français, nous l'avons appris dans la voiture, sur la route qui menait à Beaucourt!» Dans la foulée, le groupe se présente : Ludo à la chanson, Winiclaey à l'accordéon, Wouter au violon et Tom au... guitaron ! Le bonheur mélodique plaît, les spectateurs applaudissent. Le folk mêle ici les racines du monde, avec ses tendresses, son tonus, ses malices dansantes, des bourrées aux échos indiens, une scottish frottée de Klezmer, un charleston... Quant au surprenant chanteur, il doit être un Belge... du sud. Entre chaque partie instrumentale, il pose son micro, s'assoit ou même se... couche sur scène ! Après quelques minutes d'entracte, retour des musiciens, pour la deuxième partie de soirée réservée au bal folk. Un invité supplémentaire les accompagne :... une bouteille de beaujolais posée aux pieds de leurs instruments. Beaucoup de monde sur la piste et c'est parti pour une valse écossaisse qui en entraînera beaucoup d'autres. Prochain spectacle : samedi 30 septembre entre Bretagne et Algérie, le groupe Tayfa.
Un groupe qui laisse parler les instruments.
Charly Fischer
4 octobre 2000 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés
Danjoutin Fest noz réussi
Le dernier fest noz du siècle a rempli la Maison pour tous de Danjoutin, samedi soir. Un fest noz, traduction en breton « fête de nuit », organisé par le cercle celtique « Kelc'h keltieck kan marzin ». Pour cette ultime soirée 2000, les danses de basse Bretagne étaient plus particulièrement à l'honneur avec l'en dro, la ridée, l'anderdro, mais aussi la gavotte. Sur la scène, le groupe « Kasadenn » (qui signifie « message») a fait danser une bonne partie de la nuit tout ce petit monde. Danses traditionnelles, mais aussi instruments traditionnels avec le bodhran, l'uilleann, le violon, la flûte et la vielle à roue, qui n'est pas vraiment un instrument typiquement breton. Les crèpes étaient aussi de la fête : confectionnées sur place, elles étaient de cidre ou de bière. Danser breton ne s'improvise pas. Aussi le groupe donne des cours de danses (l'après-midi avant le bal, des cours pour débutants, mais aussi de perfectionnement), ceci afin d'avoir l'air moins ridicule pour la soirée. « Kan Marzin » organise aussi des stages de danses bretonnes. Les prochains auront lieu les jeudis 12 et 26 octobre et 7 et 21 décembre, de 20 h 15 à 22 h 15, à la maison Bardy à Sermamagny, ainsi que les 2 et 23 novembre au château Léguillon à Giromagny.
La piste ne désemplissait pas.
Le groupe « Kasadenn » a fait danser le public une bonne partie de la nuit.
Photos A. G.Photos A. G.
8 octobre 2000 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés
Danser aux sons du violon
L'association « Carnet de Bal » ouvre la saison folk dans le Sundgau avec des cours d'instruments et des bals.
Après avoir profité des congés pour enrichir leurs expériences musicales et chorégraphiques en s'éparpillant dans le vaste monde, les animateurs de la mouvance folk sundgauvienne reprennent leurs activités régulières, gonflés à bloc, pour dispenser cours d'instruments traditionnels (cornemuse, épinette, violon) à Altkirch et ateliers ou cours de danses à Bisel. Installée à Colmar, l'association « Carnet de Bal » délègue ses Sundgauviens Danyèle Besserer et Gilles Péguignot pour faire connaître à un large public ou approfondir la connaissance des traditions musicales populaires anciennes tout en assurant un important travail de préservation et de pérennisation d'un riche patrimoine culturel, local, régional voire international. Il est donc donné l'occasion à tous de se familiariser avec les bourrées d'Auvergne, les branles bretons, les scottishs… d'Ecosse, etc. lors des bals qui s'égrainent durant toute l'année ou à l'occasion des cours de danses hebdomadaires à la salle des fêtes de Bisel tous les mercredis soirs, de 20 h 15 à 22 h 15. Le premier cycle de séances a débuté le 4 octobre. Pour tout renseignement ou inscription. D'ores et déjà sont programmés les 4 et 5 novembre prochains un stage de danses de la Nouvelle Angleterre animé par Susan Kevra ainsi qu'un bal folk organisé par « Carnet de Bal » et le groupe « Au Gré des Vents » à Bisel. L'association « D'Mattagumber » de Mooslargue, dans le cadre de la manifestation « 2000 bals pour l'an 2000 » initiée par l'ADATP (Association départementale des arts et traditions populaires), organise les 18 et 19 novembre des stages de danses, de musique et bal folk à Courtavon sur le thème de la danse traditionnelle d'Alsace dans son contexte d'origine : le bal. Activités régulières ou manifestations ponctuelles dans une ambiance conviviale, la saison folk démarre sur les chapeaux de roues dans le Sundgau.
Les danses traditionnelles réunissent jeunes et moins jeunes dans une ambiance conviviale.
Luc Stemmelin
18 octobre 2000 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés
Un atelier de musiques traditionnelles
Agora et Carnet de Bal proposent, chaque jeudi, des cours de musiques traditionnelles d'Europe. Chacun peut apporter son violon, sa cornemuse ou son épinette des Vosges. Ces ateliers auront lieu au foyer protestant à Guebwiller, sous l'impulsion de Gilles Péquignot, alias Pepino, multi-instrumentiste, membre d'« Au Gré des Vents », de « Shamrock five » et de « D'Walschapfiffer », qui fera travailler les participants individuellement puis collectivement afin de former des duos, trios, capables d'animer une soirée folk à chaque fin de trimestre. Débutants acceptés. Prêt d'épinette possible. Coût : 250 F par mois pour les enfants ; 280 F pour un adulte.
19 octobre 2000 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés
Traditions celtiques
L'association Carnet de Bal propose un atelier de pratique instrumentale le mercredi de 16 à 20 h à la salle des fêtes de Bisel (15 km au sud d'Altkirch). Gilles Péquignot, alias Pepino, membre de Au Gré des Vents, de Shamrock five, de D'Walschapfiffer fera travailler individuellement et collectivement les joueurs de violon, cornemuse, épinette des Vosges. Sur un répertoire de musiques traditionnelles d'Europe, dites « celtes». But : former des duos, trios, capables d'animer une soirée folk chaque fin de trimestre. Débutants acceptés, prêt d'épinette possible. Coût : 250 F enfant, 280 F adulte, par mois.
Stage de danses
L'association Carnet de Bal propose les 4 et 5 novembres un stage de danses et musiques de Nouvelle Angleterre avec l'américaine Susan Kevra accompagnée de deux musiciens du groupe Ida Red. Stage pour danseurs débutants ou expérimentés, à Bisel de 14 h 30 à 18 h 30 le samedi, de 10 à 13 h le dimanche. Coût : 220 F pour les adhérents, 240 F pour les autres. Parallèlement, stage de violon avec Didier Olliver sur le répertoire du sud-ouest de la France et de l'Irlande, stage d'accordéon diatonique avec Alain Chatry pour le bal folk.
Bal folk
Samedi 4 novembre à 21 h à la salle des fêtes de Bisel, bal folk avec Ida Red, Susan Kevra et le groupe Au Gré des Vents.
30 octobre 2000 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés
Dannemarie : la danse à travers les siècles
Entre les danses moyenâgeuses des « Burgdeïfala » et la musique traditionnelle irlandaise des Chum's, le public dannemarien était convié à un voyage aux sources du folklore.
Les 24 danseurs et sept musiciens du groupe illfurthois « les Burgdeïfala » s'en sont donné à coeur joie : durant une heure, ils ont présenté au public du Foyer de la culture un spectacle haut en couleur, faisant revivre les nombreuses danses qui ont parsemé l'histoire européenne, du Moyen-Age au 20e siècle. Dès le lever de rideau, le ton était donné : évoluant en costume d'époque (XVIIIe siècle, pour être précis), au son d'une musique cristalline typique du Moyen-Age, les « Burgdeïfalas » exécutent un « branle », danse populaire française, parfois accompagnée de chants. Caractérisée par un balancement (branlement) sur place d'un pied sur l'autre, le brane fut très en vogue en France à partir du règne de Henri III et débutait tous les bals. Il en existait de nombreuses variantes, dont le branle double, le branle des sabotiers ou le branle de guerre, comme celui exécuté par nos illfurthois.
Gaillarde et courante
Que dire également de la « danse des épées », où les participants, armés chacun d'une épée longue, forment une ronde, puis des figures complexes en entrelaçants leurs larmes, pour finalement obtenir une magnifique étoile d'acier ? Aux danses de guerre moyenâgeuses ont succédé la pavane (danse ancienne traduisant la puissance et la richesse de la noblesse), la gaillarde (danse vive et gaie, en vogue en XVIe et XVIIe siècles), et la courante (issue du branle, elle prend place aux XVIIe-XVIIIe siècles). La narration prend fin au XVIIIe siècle pour enchaîner directement sur le 20e siècle et ses kilbes et autres bals de conscrits, où l'amusement, les dragues et les bagarres étaient de rigueur. La troisième partie du spectacle fut assurée par les « Chum’s » encore emprunts d'une tournée sur la côte ouest de l'Irlande, qui leur a permis de mesurer toute la chaleur et la simplicité des habitants de Galway, du Conemara ou du rocailleux Burren. Bien que n'étant pas au complet, le groupe a néanmoins usé de tout son talent pour évoquer l'île d'émeraude, avec des morceaux folkloriques joués d'instinct.
Stéphane Cardia
4 novembre 2000 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés
Rendez-vous - Bisel : bal folk et stages de danses et musiques
Samedi 4 et dimanche 5 novembre, l'Américaine Susan Kevra animera à Bisel un stage de danses de la Nouvelle Angleterre. Il s'adresse à tous ceux qui aiment danser, débutants ou danseurs expérimentés. Les danses de Nouvelle Angleterre sont des danses sociales à huit, en grand cercle, en « rue », sans pas compliqués. Pour se déplacer, l'on marche. Susan Kevra sera accompagnée de deux musiciens du groupe Ida Red qui joueront des airs irlandais, québequois, écossais, old time. Rire et convivialité garantie. Un stage de violon avec Didier Olliver (répertoire du sud-ouest de la France le samedi et d'Irlande le dimanche), et un stage d'accordéon diatonique avec Alain Chatry (répertoire bal folk) sont également au programme. Coût d'un stage : 220 F pour les adhérents à Carnet de Bal 2000/2001, 240 F pour les autres. Horaires : samedi de 14 h 30 à 18 h 30 et dimanche de 10 h à 13 h. Exceptionnellement, il est possible de faire un stage uniquement le samedi. Un bal folk avec Ida Red, Susan Kevra et le groupe « Au Gré des Vents» est prévu samedi 4 novembre à partir de 21 h. Les danses collectives y seront à l'honneur mais elles feront place de temps en temps à quelques valses, scottisches, polka. Des danses de Nouvelle Angleterre, donc, mais aussi danses d'Alsace, du Centre France, d'Irlande… Une occasion à ne pas rater ! Le prochain Carnet de bal dans le Sundgau aura lieu fin janvier.
9 novembre 2000 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés
Essert - L'Irlande en piste
Pour financer un voyage scolaire à Ballinamuck, ville irlandaise jumelée avec Essert, l'association de jumelage organisait samedi un bal folk.
L'association de jumelage Essert-Ballinamuck a fait le plein de bonne humeur, samedi soir à la salle des Trois pommes. Elle y organisait une soirée irlandaise pour financer un échange scolaire entre l'école Cousteau et la Saint-Patrick national school. De nombreux amateurs de danse folk étaient au rendez-vous. Dans l'après-midi, sept jeunes, Aurélie, Hélène, Nathalie, Béline, Valérie, Gaëlle et Matthieu, ont initié quelques 25 personnes à toutes sortes de danses, comme la valse, la polka, le scotish, le cercle circassien, ou encore l'andro et la plinn , toutes deux d'inspiration bretonne. La moyenne d'âge était relativement jeune et tous se sont initiés avec plaisir à des danses typiques. Les hommes qui avaient brillé par leur absence à ces cours furent d'ailleurs fort dépourvus quand l'heure des danses fut venue ! La soirée s'est déroulée dans labonne humeur sur les rythmes tantôt endiablés, tantôt nostalgiques du groupe Chum's. D'autres activités seront mises en place très bientôt pour continuer à vivre à l'heure irlandaise. Quant aux écoliers essertois, ils peuvent d'ores et déjà se réjouir de pouvoir rencontrer leurs copains irlandais en mai 2001.
Dans l'après-midi, sept jeunes férus de folk ont initié une bonne vingtaine de personnes aux danses irlandaises ou bretonnes.
Le groupe Chums a animé la soirée par ses rythmes endiablés ou nostalgiques, dans la pure tradition irlandaise.
Caroline Gillet
18 novembre 2000 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés
Illfurth : l'Irlande sur scène
Les membres du groupe folklorique illfurthois « Les Burgdeïfala » peuvent être satisfaits de la soirée dernièrement organisée par leurs soins à la maison des oeuvres communales. Près de 300 personnes se sont en effet donnés rendez-vous pour assister à ce 3e concert annuel, qui proposait à l'affiche deux groupes farouchement partisans de la musique celtique traditionnelle, les « Chum’s » et les « Common Cryers ». Le concert a été marqué par une ambiance survoltée, digne des plus chaudes soirées dublinoises du « Temple bar », où la jeunesse irlandaise se retrouve le samedi soir dans les pubs qui jalonnent le quartier. À Illfurth, le public se pressait au pied de la scène pour entamer de folles danses, au son de la musique Blue Grass, Cajun ou irlandaise des sept membres des Common Cryers (les « crieurs publics »), qui se produisaient pour la première fois dans cette commune. Entrés sur scène en seconde partie, les Chum’s ont également su donner une note conviviale au concert, d'autant plus qu'ils disposaient pour la première fois d'une chanteuse, Marie Schoenbock, dont la voix charmeuse a fini d'envoûter un public déjà conquis.
Stéphane Cardia
Les Chum's et les Common Cryers ont attiré près de 300 personnes.