2010 - 6 articles
Merci aux DNA et à L'Alsace pour ces articles folk et trad.
Lundi 18 janvier 2010 © DNA tous droits de reproduction réservés
Barembach - Au profit d'une association humanitaire - Folk attitude
Près de 150 personnes réunies par le même amour du folk ont convergé à la MJC de Barembach, samedi, pour une soirée danse et musique placée, qui plus est, sous le signe d'une bonne action.
Harpe, cornemuse, mandoline, guitare... Tout y était. Et une nouvelle fois, Barembach a pu vibrer aux rythmes de son bal folk annuel. Un événement créé en 2004, à l'initiative de Nathalie et Vincent Steffen, un couple de Dahlenheim.
760 € au profit des enfants des rues de Conakry
Édition après édition, le succès de l'événement ne se dément pas. « Dans la vallée de la Bruche, c'est le seul rendez-vous de l'année pour danser du folk. En plus, le mois de janvier est un peu creux au niveau de ces bals », glisse Vincent pour expliquer que certains participants n'hésitent pas, parfois, à fermer les yeux sur les kilomètres pour venir.
Depuis les années 1970 et la renaissance du folk sur la vague du mouvement celtique, l'Alsace reste une place forte du genre. C'est ainsi un riche plateau de la scène régionale qui avait fait le déplacement à Barembach samedi. Cinq groupes (les Fistouligs, La Chamaille, les Tournemalines, les Jumelles à Dédé, Galaadgall) ont enchaîné des prestations de 45 minutes, avant de finir aux alentours de 2 h du matin par un dernier "boeuf" collectif. Et pas de temps mort pour autant entre les concerts : chaque intermède permettait à Sylvain Piron de descendre sur la piste pour faire danser tout ce petit monde avec son accordéon diatonique.
Ce qui séduit dans le folk (à distinguer du folklore) est qu'il s'agit « de musiques traditionnelles revisitées », précise Nathalie. Pour preuve, à la MJC, des accents résolument bretons y étaient mêlés à des thèmes arabisants, des airs irlandais y flirtaient avec des mélodies auvergnates... Le résultat fait mouche. Et le dénominateur commun de cette musique, à savoir la fête et la convivialité, transcende les barrières des générations. Rien d'étonnant alors à voir dans les chaînes, les rondes, les danses en couple, des enfants danser avec des adolescents, des jeunes mamans tenir la main à des grands-pères...
Et parce que s'amuser n'est en rien incompatible avec la générosité, les organisateurs avaient décidé que cette année, c'est à l'association Terre sans frontières que serait reversée la recette de la soirée. A l'arrivée, près de 760 € au profit des enfants des rues de Conakry, en Guinée, un pays qui traverse de surcroît en ce moment une crise importante.
O.T.
(Photos DNA)
La Chamaille, comme les quatre autres groupes présents, a mis l'ambiance à Barembach.
Lundi 8 février 2010 © DNA tous droits de reproduction réservés
Fessenheim - Danses et musiques bretonnes
Un amour de fest-noz
Les Fessenheimois ont pris l'habitude désormais de conjuguer la Saint-Valentin avec la Bretagne. Cette année encore, les amoureux de la musique et de la danse bretonne sont invités à venir effectuer quelques pas de danse lors du traditionnel fest-noz qui se tient samedi prochain. Les amateurs de folk et de danse bretonne ont rendez-vous le samedi 13 février prochain à 21 heures à la salle des fêtes de Fessenheim pour une nouvelle édition du fest-noz de la Saint- Valentin.
Un rendez-vous organisé depuis plusieurs années déjà par Isabelle Libsig et les musiciens de l'Harmonie de Fessenheim. « Le groupe Galadriel ne pouvant pas assurer notre habituel fest-noz, nous avons dû faire appel cette année à d'autres musiciens pour animer le bal » explique l'organisatrice.
Crêpes, cidre et bière bretonne
Le bal folk sera animé par les groupes Stanza, Pan Bougnat et Gabal & Cie. Trois groupes qui inviteront le public à venir danser sur la piste dans une ambiance chaleureuse et conviviale « une dégustation de crêpes, du cidre et de la bière bretonne, seront proposés tout au long de la soirée ».
En marge du fest-noz plusieurs animations seront proposées avec l'après-midi de 15 h à 18 h à l'espace musique de Fessenheim un atelier de danses bretonnes ouvert à toutes les personnes intéressées et animé par le groupe Gabal et Cie sera proposé au tarif de 4 € (10 € avec l'entrée au fest-noz). Toujours pour ceux qui veulent se perfectionner aux danses bretonnes avant de s'essayer sur la piste lors du bal du soir, une initiation aux danses folk sera proposé gratuitement à la salle des fêtes à partir de 19 h 30.
(Photo archives DNA)
Un cours de danses folk sera proposé en amont pour celles et ceux qui voudraient s'entraîner avant le grand bal du soir.
Jeudi 11 février 2010 © DNA tous droits de reproduction réservés
Orbey - Concert et bal folk le 20 février
Grande nuit celtique
Grande soirée trad' à Orbey, avec deux groupes, Quatr'Quart, AOK, et une harpiste, Sara Buffler.
La légende dit que le coin d'Orbey a abrité des lieux de cultes celtiques - mais rien ne l'atteste vraiment. Une chose est sûre, l'engouement pour les soirées folk est bien réel, un calendrier long comme le bras confirme.
D'Irlande, de Suède, d'Alsace
Les fanas du genre sont capables de faire des kilomètres pour tourbillonner en cercle ou en ligne et goûter à la joyeuse ambiance d'un bal trad'. Patrick Barbaran est l'un de ses inconditionnels. Avec quelques amis, il organise de loin en loin des concerts et avait ainsi invité le baladin poético-libertaire Morice Bénin en 2008. Pour cette nouvelle soirée, le trio d'Orbey propose donc un plateau folk.
En ouverture de soirée, se produit Quatr'Quart, groupe alsacien. Les sept musiciens proposent un folk "d'Irlande, de Bretagne, de Suède, de Flandre, d'Auvergne et d'Alsace", résument-ils, avant de qualifier leur style de "folk-fusion" ou de "roots'n roll". La liste des instruments est presque sans fin, violons, nyckelharpas - instrument traditionnel suédois -, bouzouki, clavier, didgeridoo, guimbarde, percussions...
En guise d'intermède, une jeune musicienne colmarienne, Sara Buffler, à la harpe celtique. AOK pour conclure vient de Francfort. Le quatuor, «généreux et virevoltant, on adore», apprécie Patrick Barbaran, s'est construit une réputation sur les parquets des salles de bal. Connus dans le milieu, ils font de tout, mixent airs traditionnels et compositions personnelles.
Bénéfices reversés
« Une partie du bénéfice sera versé à l'école Steiner de Colmar et à une association environnementale », précise enfin Patrick Barbaran. A noter pour les petits creux, entre deux an dro, trois bourrées et quatre gavottes, des crêpes et des boissons.
Lundi 15 février 2010 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés
Fessenheim et le fest-noz main dans la main
L’harmonie municipale avait donné rendez-vous aux amateurs de musique bretonne, samedi, dans la salle des fêtes du village hardtois.
L’harmonie municipale de Fessenheim a organisé son traditionnel festnoz, samedi, dans la salle des fêtes. Cette manifestation était placée sous la houlette du président Jean-Marie Marquet, de Jean-François Dumont, responsable de l’école de musique, en collaboration avec Isabelle Libsig. Placé sous l’égide de l’association Stockbrunna de Lautenbach, le festnoz a été un peu boudé par le public. Pourtant, le programme avait quelque chose d’alléchant avec la présence de trois groupes musicaux régionaux de très bon niveau : l’ensemble Gabal & Cie, le groupe Stanza et Pan Bougnat. De l’apprentissage des pas de danses l’après-midi (danses bretonnes essentiellement), à l’atelier d’avant bal animé par Danielle Fuchs, et enfin à la soirée dansante du soir, il y avait de quoi faire. Airs du folk alsacien, du centre de la France mais aussi balades irlandaises, folk auvergnat, swing musette : de quoi contenter tout le monde. Même venu seul, on ne fait pas tapisserie dans un festnoz car, comme le souligne Danielle Fuchs : « Les danses traditionnelles régionales ont la particularité de pouvoir se pratiquer en groupe, en file, se tenant par la main, tous au même rythme ».
Samedi soir, entre les danses, les crêpes préparées par les membres de l’harmonie municipale, le cidre et la bière ont été des réconfortants très appréciés. À noter encore qu’une partie du prix du billet d’entrée au festnoz sera reversée au profit de la crèche Le nid des enfants de Marie à Port-au-Prince par l’intermédiaire d’une association créée par les familles adoptantes, qui œuvrent pour améliorer les conditions d’accueil des petits Haïtiens.
(Photo DNA)
Lundi 22 février 2010 © DNA tous droits de reproduction réservés
Orbey - Soirée celtique
Une musique à danser
La musique celtique proposée samedi soir par un groupe d'amateurs d'Orbey avec la bénédiction de l'école Steiner est d'abord une musique à danser.
Samedi, à 20 h 30. La fête commence à la salle polyvalente d'Orbey. deux groupes sont au programme ainsi que la harpe celtique de Sara Buffler.
Une sarabande pour 100 danseurs
C'est Quatr'Quart qui attaque et tiendra la scène plus de deux heures, dirigé par le violon de Nicolas dont la formation classique ne rechigne pas à introspecter les accents du jazz ou, comme ce samedi soir, un répertoire populaire qui fait l'entente cordiale de la Bretagne à la Suède en passant évidemment par l'Irlande et ménageant un détour par l'Auvergne. Olivier à la guitare acoustique, Jacky à la vielle à roue et au bouzouki irlandais ou la nickelharpa suèdoise, François à la mandoline, Yannick au clavier, revendiquent un folk dynamique.
Entendons par là qu'il donne des foumis dans les jambes sans ostracisme de genre, des traditionnels mouvements de valse aux bourrées, scottish, cercles circasiens, branles, gigues, ou de style : tout le monde se retrouve sur la piste et improvise facilement en suivant la cadence. Raymond, 76 ans, dit avoir « le rythme dans le sang » au moment où une jeune femme l'invite pour une mixer. Et c'est magique, car si rien n'est strictement académique, tout est harmonieux et semble couler de source comme cette sarabande de plus de cent danseurs qui ondule à l'unisson.
La seconde partie est assurée par un groupe allemand facétieux, inventif et un rien anticonformiste, les AOK. Il faut savoir qu'en Allemagne l' AOK est l'équivalent de notre... Sécurité sociale, mais que les trois initiales désignaient originellement les fondateurs du groupe, Andreas, Orah et Knud. Or, comme le précise ce dernier, chacun en fait ce qu'il en veut, et selon lui, Acoustic Oasis de Kinésithérapie peut convenir aussi.
Knud joue aussi de la vielle à roue, Andreas est à l'accordéon et l'apport de la basse de Klaus et du saxo de Peter déterminent une orientation plus jazzistique puisant néanmoins aux racines du blues. Bref leur folk est moderne et leur rock est folk... Il sera toujours possible pour les mélomanes et les amateurs d'en apprécier la saveur acoustique si d'aventure plus de deux heures de rondes endiablées les ont épuisés physiquement. Mais contre toute attente, il semble bien sur la piste que la soirée chauffée par les Quatr'Quart ne fait que commencer...
Pour financer une visite de la Sicile, la 12ème classe-correspondant à un niveau de première- de l'école Steiner prépare des crêpes pour revigorer les danseurs et restaurer les visiteurs. Et Danielle, un de leurs professeurs saisit l'occasion pour annoncer un prochain bal folk à la salle St Aloyse le 20 Mars.
(Photo DNA)
Bourrées, scottish, mixers, gigues...
Mercredi 24 février 2010 © DNA tous droits de reproduction réservés
Sainte-Croix-aux-Mines - Succès du folk celtique
Le groupe Taenn a donné un concert de folk celtique à la Villa Burrus samedi après-midi.
Malgré un temps humide et pluvieux, le public est venu en nombre et il a fallu rajouter des chaises dans la salle des boiseries du rez-de-chaussée. Beaucoup d'amis, musiciens amateurs ou fidèles auditeurs de musique ethnique qui ont apprécié la musique des Andes (groupe Manco Capac) et la musique folk (les Li-Bouchtorgnans).
Cette fois-ci, Pierre Conreaux au violon, Jean Marchal à la flûte et Philippe Gérardin à la guitare ont entraîné leur public à la découverte de la musique celtique. Certes, la place manquait pour danser mais la musique, conviviale et bien rythmée, amenait irrésistiblement les pieds à s'agiter et les mains à cadencer les airs gaéliques.
Avec son charisme et sa coutumière jovialité, Jeannot a présenté les différents morceaux de musique dont un dédié aux amis bretons de la ville jumelée de Pluduno, située non loin des lieux emblématiques de la Bretagne bretonnante que sont Saint-Malo et le cap Fréhel. Le public, ravi, s'est laissé envahir par cette ambiance digne d'un fest-noz ou d'un pub irlandais. Une ovation chaleureuse a récompensé le groupe Taenn qui sillonne aujourd'hui les scènes d'Alsace et des Vosges.
B.B.
(Photo DNA)