Bal folk et musique trad

Musiques celtiques et célestes construites pierre après pierre,  aux croisées des courants bretons, irlandais et spirituels

"Le nom de notre duo vient d'un mot irlandais qui désigne un amas de pierres, élevé par les Celtes... cairns que l’on retrouve de nos jours, à la croisée des chemins, aux sommets des montagnes... Ainsi nous construisons, pierre après pierre, nos musiques d’inspirations celtiques (Irlande, Bretagne, Galice...) et spirituelles."

CD

décembre 2006 : CAIRN, honorée des "Bravos TradMagazine"...

1. Menuet
2. Armor
3. Ar Wech Kentan
4. La Voûte
   
5. Couperwin
6. La 5ème saison
7. Cairn
8. Veni Creator
9. Féérie de Noël
10. Petite Marie
    
11. Salve Regina
    
12. Marche des Lumières

Critique de TradMagazine

CAIRN (Autoproduction)

Un sacré duo dont les membres, en dehors d’être excellents instrumentistes, se connaissent parfaitement, et cela s’entend. Imaginez qu’après de longues études classiques, votre pratique musicale vous mène vers l’enseignement et les concerts, en vous laissant la disponibilité nécessaire pour emmagasiner styles, sons, et influences avec un penchant pour la Celtie et le spirituel. Ajoutez qu’au bout du compte, en maîtrisant l’improvisation par l’orgue et le jazz, vous soyiez capables de parler un nouveau langage mêlant splendides harmonies, suggestions, citations, et bâtir ainsi pierre par pierre votre propre édifice. C’est sous les voûtes de la Collégiale de Lautenbach en Alsace que Dominique Ritter (orgue) et Eric Hueber (bombarde, flûtes, etc.) éprouvent leurs merveilleuses compositions qui font probablement de leur duo la formule la plus inventive du genre. Des thèmes profanes inspirés de l’Armor ou de l’écho de l’église, une cinquième saison pour Vivaldi, une rencontre improbable entre Couperin et O’Carolan, une féerie de Noël, une plaisante mélodie bretonne, le Salve Regina et ses profondeurs grégoriennes… voici donc leur pupitre. Leur création est un somptueux assemblage d’idées, de technique, de contrastes, d’oppositions et de nuances fluctuantes, de poésie, de retour sur collectage… et ce fabuleux souffle de la bombarde, ainsi que cette flûte espiègle qui va s’entortiller entre les plus effilés des tuyaux de l’orgue… Cette patine qui ensorcelle… sortilège… imaginaire… liberté.

Dominique Le Guichaoua
TradMagazine N°115 septembre 2007