2002 - 37 articles
14 janvier 2002 © Dernières Nouvelles d'Alsace tous droits de reproduction réservés
Rêves d'artistes
Arachnima a su mêler différents spectacles, du cinéma au bal folk
Les artistes d'Arachnima ont investi le point d'eau à Ostwald tout le week-end. Samedi soir, cirque et bal folk illustraient les nombreux savoir-faire de l'association strasbourgeoise.Ils tournent d'habitude au gré des quartiers de l'agglomération strasbourgeoise pour apporter ponctuellement, avec leur vision de l'art, une autre manière d'aborder l'animation de rue. Avec une quarantaine d'artistes intervenant dans l'année, Arachnima aborde tous les domaines artistiques pour les amener dans tous les quartiers. « Nous voudrions amener un autre regard sur l'esthétique et apporter du rêve, il n'y a pas que le hip-hop qui marche dans les cités », explique Laurence Fort, la coordinatrice de l'association.Spectacle en trois parties
Mais samedi ils proposaient un véritable spectacle dans la salle du point d'eau. Un spectacle en trois parties commençant par une projection de film, se poursuivant avec un numéro de cirque de la compagnie des Pêcheurs de Rêves et terminant dans la bonne humeur de « l'escarboucle », le bal folk animé par les musiciens d'Arachnima. « Mamie Odette », le film projeté, a été réalisé par l'atelier vidéo organisé par l'association l'été dernier dans le quartier Wirhel. Il présente cette mamie exemplaire, figure emblématique du quartier, et a été primé au « festival du regard jeune dans la cité ». Les Pêcheurs de Rêves invitent ensuite le public à rire des pitreries acrobatiques de deux personnages bien étranges qui jouent, rient et dansent avec leurs acrobaties. Un spectacle où tout est gag et cirque, sans prétention, mais pour le plaisir de tous. Enfin et jusque tard dans la soirée, cinq musiciens animent un bal folk avec les sons traditionnels de leurs accordéons, contrebasses, binious et autres flûtes. Originalité du spectacle : personne dans le public n'a pu résister aux invites de la meneuse de danse de la troupe. Alors les morceaux se succèdent et les danses collectives traditionnelles font résonner la scène pleine devant un parterre vide. L'interaction voulue par les artistes d'Arachnima a prévalu tout au long d'une soirée où le public était véritablement un acteur à part entière. Un public dont on regrettera toutefois qu'il ne fut pas venu plus nombreux au point d'eau pour le premier spectacle de l'année.
26 janvier 2002 © L'Alsace tous droits de reproduction réservée
Bisel - Des contes sur la planète folk
Les conteuses du Haut-Sundgau et les musiciens de « Au Gré des Vents » proposent aujourd'hui une journée de contes suivi par un bal folk.
La formule connait depuis quelques années un réel succès. Les conteuses du Haut-Sundgau et les musiciens du groupe folk Au Gré des Vents s'associent pour présenter une soirée originale de contes en musiques. On ne présente plus ni les unes, ni les autres. Pour le plaisir des yeux et des oreilles, les conteuses qui tissent à travers le Sundgau une toile de contes épicés avec humour, charme et talent, égrèneront à nouveau un chapelet d'histoires et de légendes d'ici et d'ailleurs au son du chant des instruments de Danyèle Besserer et Gilles Péquignot. Ils invitent tous les amoureux de belles histoires au coin du feu à partager ensemble des moments de rêve et d'émotion, de rire et parfois même de sagesse. Pour les plus jeunes auditeurs, il est prévu une animation de danses et de contes destinée aux enfants durant un après-midi récréatif réunissant conteuses, musiciens et danseurs. Un petit goûter clôturera ce moment de convivialité à l'occasion duquel les enfants pourront se familiariser avec des instruments tels que la cornemuse, l'épinette des Vosges et autre accordéon diatonique pendant que les danseurs de l'association Carnet de bal animeront les rondes et chaînes des jeunes danseurs. Comme sur la planète folk, tout se termine toujours en danse après un repas destiné a alimenter des muscles qui seront mis à rude épreuve, il sera possible de se restaurer grâce au repas concocté par Martial Lavarenne et ses cuisiniers. Au menu coq au riesling, spaetzle, fromage, dessert et boissons. Les convivies pourront ensuite s'abandonner au plaisir des danses traditionnelles lors d'un bal folk ponctué par deux interventions des conteuses pour des contes en musique, à 21 h et 23 h.Luc Stemmelin
Les musiciens folk de « Au Gré des Vents » animeront cette soirée de contes en musique en compagnie des conteuses du Haut-Sundgau.
26 février 2002 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés
Musique celtique
Né en Novembre 2000, le groupe The Shoepolishers (traduisez « Les Cireurs de pompes ») s'est rapidement imposé dans les pubs irlandais et écossais de la région comme étant le groupe qu'il ne faut pas manquer si on veut passer une bonne soirée. Formé à l'origine de Boss (guitare/chant), Mac Olive (violon), Gadge (accordéon diatonique), le trio s'est enrichi récemment d'Olivier aux percussions. Ils se revendiquent du folk au sens large car, bien que leur répertoire soit largement empreint de musiques celtiques, ils n'hésitent pas à faire un détour par d'autres pays et à insérer des morceaux plus modernes.The Shoepolishers en concert au Glencoe, 143 avenue de Colmar à Mulhouse vendredi 1er mars à partir de 22 h.
28 février 2002 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés
Etueffont - Quand la musique danse
L'École nationale de musique de Belfort organisait un bal folk vendredi soir à la salle communautaire du Pays sous-vosgien. C'est le groupe « Dodoelzak » qui animait la soirée. Ce groupe folklorique est composé de la famille Vlaminck (Denis, Lydia et Guillaume) et de Philippe Michel. À noter que Denis et Lydia sont deux professeurs de l'école de musique. Le maître à danser, Michel Houg, présentait chaque danse au public avec quelques explications techniques et tout le monde essayait une nouvelle danse, les initiés se chargeant de corriger éventuellement les imperfections des novices, dans une ambiance que l'on devine fort conviviale. « C'est l'occasion de réunir élèves, parents d'élèves et professeurs lors d'une soirée amicale où la décontraction est de mise », explique Jean-François Schmidlet, directeur adjoint de l'école de musique belfortaine. Chaque participant est ainsi venu avec quelques boissons et gâteaux mis en commun, histoire de ne plus penser qu'à danser. L'école de musique est forte d'environ 1000 élèves de tout le département. L'on y apprend à jouer de tout instrument classique avec un troisième cycle, unique dans le département, qui conduit à une école professionnelle. Un atelier jazz existe également ainsi que des sections de musique ancienne, danse contemporaine, médiévale…Francis Luczak.
Denis Vlaminck - Une belle soirée en musique pour l'école qui a rempli la salle communautaire d'Etueffont
11 mars 2002 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés
Petitmagny - Soirée folk du Val d'Oye
La section folk de l'association du « Val d'Oye » (AVO) organisait une soirée dansante samedi dernier dans la salle communale de Petitmagny. Musique traditionnelle au programme et bonne ambiance avec les Belfortains des groupes « AcidoBasique » et « Dodoelzak », ainsi qu'avec les Mulhousiens « Poivre et Celtes » qui ont animé la soirée à tour de rôle. 70 personnes se sont déplacées à l'appel de Jean-Marie Mercier et Karine Gachner, les organisateurs de cette soirée.Ambiance folk à Petitmagny avec l'AVO.Francis Luczak
15 mars 2002 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés
Musique - Dans le cirage
Le groupe « The Shoepolishers » (traduisez les « cireurs de pompes ») est né au hasard d'une rencontre entre un guitariste-chanteur un peu fêlé (Boss), un violoniste fou d'Ecosse (Mac Olive), et un accordéoniste roi de l'impro (Gadge). Après des débuts prometteurs, Olivier est venu compléter la formation avec ses percussions endiablées. Ce mélange détonant ne pouvait donner qu'une musique éclectique et festive. En effet, bien que le répertoire des « Shoepolishers » soit largement empreint de musiques et chansons celtiques, les quatre garçons n'hésitent pas à faire un détour par d'autres pays (Québec, France, Bulgarie…) et à y insérer des morceaux plus modernes. Mais le groupe offre également de plus en plus de compositions de son propre cru. Il se produira ce soir, à l'occasion de la Saint-Patrick, au pub l'O'Brian de Montbéliard à partir de 20 h. Un conseil : il vaut mieux arriver tôt car les lieux risquent d'être bondés !
D.R
18 mars 2002 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés
Esprit de celte
La saint Patrick, c'est la fête nationale irlandaise, et l'Irlande, c'est, avec la Bretagne française, l'un des derniers bastions mondiaux où reste vive la culture des druides, autrement dit la tradition celtique. Au Commerce, depuis l'arrivée de Claude Marconot, on célèbre la saint Patrick et cet esprit avec un menu adapté, de l'apéritif au pousse-café, et Cercle celtique belfortain pour l'ambiance. On a vu des kilts, mais rares, comme celui de Bruno, de Claude bien sûr, et de Richard. On a eu droit aussi aux cornemuses (ou binious), bombardes, le tout servi par des "sonneurs", et aux danses dignes des fest noz et autres festivals interceltiques. D'ailleurs le groupe de danses folkloriques Campenottes de Champagney était représenté parmi les invités. Et chacun de se demander pourquoi il n'y avait qu'une seule saint Patrick dans l'année !Claude, Bruno en kilt et sonneurs du Cercle Celtique de Belfort
20 mars 2002 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés
Lautenbach-Schweighouse - La Roumanie, hôte de l'association Stockbrunna
Dimanche 24 mars, à 17 h, les quatre frères Sicutza et Ion de la Cruce, musiciens roumains, s'arrêteront au restaurant Saint-Gangolphe à Schweighouse, dans le cadre de leur tournée française, pour un concert unique dans la région. Venus de Maramures au nord-est de la Roumanie, ces violonistes-paysans ne sont pas tout à fait des inconnus dans le Florival, car une précédente tournée les avait déjà conduits jusque dans la vallée ; c'était il y a deux ans. Préférant les noces et les fêtes champêtres aux concerts trop rigides, les musiciens proposent un spectacle d'environ une heure, mais cela peut durer beaucoup plus longtemps si le public se met à danser et, dans ce cas, l'un des musiciens se fera un plaisir d'entraîner la danse ! Et s'ils se présentent en costumes traditionnels, ce n'est pas pour faire « folklorique », mais bien par fierté d'appartenir à leur village. La prestation musicale sera agrémentée par une démonstration-vente de Psysanka, des oeufs finement décorés que l'on offre à Pâques ; avis aux amateurs. Le prix d'entrée est fixé à 5E par personne à partir de 16 ans.
20 mars 2002 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés
Excalembour : du beau jeu, des bons mots
Excalembour s'est produit en concert au Grillen dimanche soir, jour de la Saint-Patrick. Bien que peu nombreux, les spectateurs ont été conquis par l'ambiance et ont dansé joyeusement sur les rythmes celtes aux accents jazzy et rock. Fondé en 1996 par de jeunes Mulhousiens issus du Conservatoire et passionnés de musiques folk et médiévales, le groupe évolue dans un répertoire celte, du traditionnel au rock. Dans une atmosphère festive et humoristique, les musiciens ont interprété des morceaux inspirés notamment du traditionnel jigs, de la musique traditionnelle du Québec, des ballades irlandaises, des mélodies bretonnes, des chansons médiévales dans un voyage à travers les terres celtes jusqu'à la province. La musique d'Excalembour est un mélange franco-celtique qui évolue sur des rythmes africains et jazzy. Ils ont rajouté les cuivres et la guitare électrique. Selon les concerts, ils introduisent la harpe celtique, la batterie, le saxo, le trombone bombardes ou la cornemuse écossaise. Ils ne se prennent pas au sérieux. Ils encouragent le public à danser en faisant des démonstrations de polka, le violoniste joue « Le Diable… des Villes » avec des gants de diable ! Le pianiste lance des serpentins dans la salle et fait le mariole. Les musiciens sont pluri-instrumentalistes et varient avec la flûte traversière bois, l'accordéon mélodica, le coucou de Saint Gangolph, la vielle à roue, le bodhran et les extraordinaires sabots de carnaval de Mulhouse. Sandrine Huber
Excalembour n'a pas choisi son nom par hasard : le groupe n'est pas avare de jeux de mots entre deux chansons.
31 mars 2002 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés
Guebwiller - Irlandais du Sundgau
C'est une authentique soirée de pub irlandais qui attendait le public venu écouter les Chum’s, à la cave Dîmière, de Guebwiller, invités par l'association Agora. Les Chum’s n'ont d'irlandais que leur musique. En fait, ils sont Irlandais du Sundgau. Et le kilt du serveur ne devait rien non plus à l'Irlande. Serge Macri, le guitariste chanteur, Joseph Schneider au violon, Christian Hoffstetter aux flûtes, Thierry Meneghello aux percussions et la chanteuse Marie Schoenbock ont une passion partagée pour un style de musique qui dépasse les frontières, qui a essaimé dans le folksong américain et dont les airs traînent dans toute la culture musicale occidentale. Le groupe est enrichi depuis quelques mois par la voix, très belle, de Marie Schoenbock, qui a intégré parfaitement le style musical et la langue. Elle chante des textes qui évoquent la religion, la guerre et la mort qui retracent les drames de l'Irlande, mais aussi des histoires d'amour ou d'une vie quotidienne plus triviale. Les mélodies sont belles, lyriques, quand la flûte aérienne ou le violon les suspend hors du temps, avant que le rythme, aux percussions ou à la guitare, les remette dans une danse immuable, jusqu'à ce la tin penny whistle, petite flûte à dix sous, tricote des variations en trilles. Et le rythme, irrésistible, a fait danser quelques personnes entre les tables.Philippe Bader
8 avril 2002 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés
Lautenbach-Schweighouse - Passionnés de danses folks
Samedi après midi, l'association « Stockbrunna » de Lautenbach-Schweighouse a proposé la découverte des danses à travers la musique folk, lors de stages pour débutants. Ainsi, une quarantaine de danseurs, venus du coin, mais également de la région de Strasbourg et du Territoire de Belfort, ont-ils pu s'initier aux danses traditionnelles, valses, polkas, scottish, bourrées, contre-danses ou danses en rond. Le soir, différentes formations se sont succédé sur scène pour proposer aux stagiaires, et également aux adeptes de la musique folk, les danses d'Europe au son des accordéons diatoniques, violons, vielle à roue, cornemuses et flûtes. Les groupes, Les P'tit Blanc, Stanza, Quatr’Quart, Entre deux terres et Kitterlé à l'animation musicale, sont tous composés de musiciens issus de l'association organisatrice et évoluaient en trios, quartettes ou quintettes. Eux aussi menaient la danse ! Cette soirée intitulée bal folk, a constitué les prémices du grand rassemblement de la Pentecôte, « Lutherie Dancerie ». Cet événement retrouvera cette année le centre du village, aux alentours de la Collégiale et aux abords de la salle polyvalente. Une belle façon de répéter ses gammes et de retrouver ses pas avant ce grand rendez-vous, européen et annuel.Bernard Erhard
La ronde, une particularité des danses folk.
10 avril 2002 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés
Biesheim - Un bal folk en préparation
L'ensemble « Rhénania- Alliance » propose samedi soir 13 avril, une soirée pas comme les autres. Le groupe folklorique, connu dans les quatre coins d'Europe, va organiser ce samedi 13 avril à 20 h 30 à la salle du petit prince Saint-Exupéry un bal « folk ». Une « première » sur les Bords du Rhin, avec le concours de L'Alsace et la participation du groupe « Stanza », formation composée de trois musiciens.
Claudine Lenner, présidente de « Rhénania-Alliance », pourquoi organisez-vous cette soirée folk ?
- Pour s'amuser bien sûr ! Sur l'instigation de notre membre Paul Martin-Royle, un Anglais, qui travaille en Allemagne et habite à Wolfgantzen, cette soirée a vu le jour. Il est un « fan » des bals folk puisqu'il en organise régulièrement en Allemagne.Avez-vous tout de suite adhéré à sa proposition ?
- Bien sûr que oui. Cela rentre dans nos idées. Ce n'est tout de même pas quelque chose de coutumier dans le proche secteur. C'est une « première », oui !Qu'attendez-vous de cette soirée ?
- Nous souhaitons tous que cette soirée connaisse le succès qu'elle mérite. Qu'elle soit aussi le départ d'une série de bals que l'on pourrait par la suite organiser annuellementQu'allez-vous proposer en plus ?
- L'animation de la soirée avec le groupe « Stanza » bien sûr. Nous proposerons les boissons traditionnelles, de la bière pression et du cidre, ce qui se fait rarement. Il y a également une petite restauration sur place. Le prix d'entrée est de 8 E.Les préparatifs de la soirée folk vont bon train au bureau de « Rhénania- Alliance ». Propos recueillis par Gérard Kubler
20 mai 2002 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés
Notes folks à Lautenbach-Schweighouse
La diversité musicale et instrumentale a rythmé la 18e édition de la Lutherie Dancerie mèt Müsik organisée par l'association Stockbrunna.
L a 18e édition de la Lutherie Dancerie mèt Müsik organisée par l'association Stockbrunna de Lautenbach a retrouvé ses racines, autour de la Collégiale, après deux années d'exil au Saint Gangolph. Si le cadre champêtre est peut-être à regretter, le public a apprécié avec beaucoup de bonheur le charme des tilleuls et ce dès vendredi lors du coup d'envoi de cette traditionnelle rencontre de la musique folk du week-end de la Pentecôte. Bourrées, valses, danses vénitiennes, suédoises ou irlandaises ont rythmé, ces trois jours durant, les concerts, les ateliers de danses, mais également les bals où la convivialité était de mise pour des passionnés de la musique folk venus de la région, mais également par-delà les frontières. La salle du cloître, un nouvel espace, a permis de mettre en valeur une exposition très intéressante dédiée aux instruments de musique. Tantôt une musique de cornemuse, tantôt quelques accords de banjo, soit le timbre d'une bombarde ou bien encore la tonalité d'un tam tam rythmaient les allées et venues des visiteurs. Cette exposition, tout à l'honneur des organisateurs, a offert une palette remarquable d'instruments à cordes, à vent et à percussions avec quelques instruments inédits, neufs ou anciens dont la guitare russe à sept cordes, la harpe celtique pour enfants, la cornemuse du nord de l'Angleterre qui descend directement de la musette de cour française ou encore l'accordéon en kit à monter soi-même.Sur le parvis de la Collégiale de Lautenbach, l'apéritif concert a salué les communiants hier matin à la sortie de la messe.Bernard Erhard
14 juin 2002 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés
Folklore, Brise des landes de Breizh
L'association de Pfastatt Kerlenn Breizh (cercle breton) a organisé cette année son fest-noz annuel à la salle polyvalente de la commune. Comme en Bretagne, où les fest-noz commencent en mai, se déroulant chaque semaine dans toute l'étendue de la région, celui de Kerlenn Breizh remplit à fond son rôle de rendez-vous et de rassemblement. Le président, Jean-Marc Le Meins, a pu constater que les nombreux Bretons vivant aux alentours ont été rejoints par au moins autant d'Alsaciens, attirés par la convivialité et par un petit moment de bonheur à goûter sans partage entre amis. La recherche des racines est fondamentale dans ces retrouvailles, dont l'objectif - la fête totale - est très différent de celui de bal folk ou de la world music.
Sonneurs et danseurs
Darhaou , un orchestre du centre-Bretagne, avec Ronan le Dissez à la bombarde ou à la flûte, Ronan Bléjan à l'accordéon, Olivier Urvoy à la clarinette ou au saxophone alto, Pierrick Tardivel à la contrebasse et Erwan Volant à la guitare, était au centre de l'animation. Il était accompagné par le trio Imosima (guitare, accordéon et contrebasse), le duo non conventionnel formé par Stéphane Foll au biniou et Loïc Larnicol à la batterie et un trio de chanteuses, Nolwenn, Flore et Zsofia s'exprimant tantôt en breton, tantôt en français. Deux longues rangées de tables laissaient un vaste espace devant la scène, destiné aux danseurs, parce que le fest-noz, c'est avant tout la danse, assise sur une musique mélancolique et répétitive. Aux gavottes "montagnes", ronds de Saint-Vincent (nom de lieu éponyme), an-dro, typiques de Vannes, succédaient polkas, plins (danse à claquette) kost-ar-c'hoat ("côté du bois"). La jeunesse des interprètes et du public était frappante et l'originalité sans conteste. La soirée a débuté avec les sonneurs (joueurs de biniou et de bombarde) qui ont préparé la salle. L'exactitude dans la restitution n'a pas empêché la gaieté et le naturel dans les danses. Le public s'assemblait en rondes, en couples, certains danseurs vêtus aux couleurs de la terre d'Armor. Les ritournelles étaient suivies par les laridés, sans autre fil conducteur que l'envie de faire la fête tout au long de la nuit : le purisme s'exprimait par le naturel des sons, non par la complexité de la musique. L'association, forte de quarante membres, propose chaque lundi soir, au Foyer Schoff, rue des Maquisards à Pfastatt, des cours de danse. Les amateurs inconditionnels pourront même étudier la bombarde, avec Guy le Dissez.
Jean-Claude Ober
Une fête au son des binious et des bombardes.
16 juin 2002 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés
Festival Summerlied : et de quatre
Pour sa quatrième édition, le festival d'Ohlungen renoue avec les chants d'Alsace et d'ailleurs du 15 au 18 août. Après les succès des précédentes éditions et une tournée à travers toute l'Alsace l'année dernière, le festival Summerlied décline à nouveau les répertoires traditionnels des régions du monde. « L'idée forte de ce festival est de faire revenir les spectacles auprès des spectateurs du milieu rural. Et le choix de présenter un patrimoine musical qui offre une large part aux musiques des régions du monde est une priorité », affirme Jacques Schleef, le directeur du festival. Une trentaine de concerts sont au programme de trois scènes au coeur de la forêt et la part belle est faite aux musiques alsaciennes. L'incontournable « Folk de la rue des dentelles » participe de la fête. Mais le moment attendu est la création commune de quatre groupes alsaciens : les « Yiddische Mamas et Papas », « Géranium », « Au Gré des Vents » et le chanteur Jean-Pierre Albrecht. « C'est le gros morceau du festival puisque chaque formation présente son propre programme pendant une demi-heure, dans lequel elle associe des chanteurs et des musiciens des autres groupes. Le concert se termine par une partie commune réalisée par l'ensemble des 16 artistes sur des chansons alsaciennes et yiddisches. C'est l'occasion d'une rencontre entre des musiciens de langues et de langages musicaux différents. Ils n'ont pas travaillé ensemble jusque-là », rappelle Jacques Schleef. Le groupe basque « Oldarra », une chorale de 25 chanteurs spécialisée dans les chants polyphoniques est aussi un invité de marque du festival. Sans oublier, les Bretons de « Duo Bertrand » qui propose des airs typiques de leur région.
Animer la forêt
Ces cartes postales musicales ne seraient rien sans la transformation de la forêt d'Ohlunhen, près de Haguenau, en un lieu plein de surprises. Le festival ouvre ses portes toute la journée du 15 et du 18 août à partir de 10h du matin. Seuls les accès aux scènes de la lisière et de la clairière sont payants. L'ensemble des animations autour des concerts est donc gratuit et a pour thème « L'oralité ». Animer la forêt de ses multiples événements est l'idée de Gilbert Meyer de la compagnie de théâtre Tohu-Bohu. Un arbre à palabre où des conteurs viennent livrer des histoires de tous les coins du monde est installé dans un cercle de drap blanc au milieu de la forêt tandis que des totems égaient le paysage. « J'ai voulu faire un travail d'aménagement et de scénographie du site qui doit permettre de renforcer l'image enchanteresse et conviviale du festival », résume-t-il.
DR
Sailesh Gya
Duo Bertrand : douze musiciens et chanteurs bretons à Summerlied cet été.
22 juin 2002 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés
Une plongée dans le Moyen Âge
Le millénaire de la naissance du seul pape alsacien, Léon IX, sera l'occasion ce dimanche de faire revivre Eguisheim aux temps médiévaux. Des milliers de personnes sont attendues pour une journée de célébrations.
Depuis plus de trois ans, l'Association du millénaire de la naissance du pape saint Léon IX, mise en place sous la responsabilité de Marie-Léonce Ling, prépare la grande fête de la naissance du pape Léon IX en 1002 à Eguisheim. Ce dimanche 23 juin sera le point d'orgue de tous ces mois de travail tous azimuts qu'ont effectué de nombreux bénévoles qui n'ont pas ménagé leur peine pour que cette célébration reste un souvenir indélébile. Cet événement, sans précédent par son ampleur et son organisation, devrait ainsi faire date dans la vie de la petite cité médiévale. Dimanche, la journée comportera trois moments forts.
Une messe télévisée
Une messe en plein air sera d'abord retransmise en direct sur France 2 à 10 h 30 dans le cadre de l'émission Le jour du Seigneur. Cette messe sera présidée par le cardinal Poupard, légat du pape Jean-Paul II, et concélébrée par le nonce apostolique Mgr Baldelli, ambassadeur du Vatican en France, ainsi que par Mgr Doré, archevêque de Strasbourg. En mémoire de ce pape fédérateur et transfrontalier, Mgr Gallagher, envoyé du Saint-Siège auprès du Conseil de l'Europe, et les évêques de Bâle et Metz seront présents, avec de nombreux ecclésiastiques. L'office débutera par une procession précédée par un jeune de la cité qui portera la croix, suivi de quatre couples en costumes alsacien, lorrain, allemand et italien. La messe elle-même présentera plusieurs particularités et aura comme thème principal Découvrir le passé pour préparer l'avenir. L'ordinaire et les chants de la messe ont été spécialement composés pour l'occasion par le compositeur hollandais Jacob de Haan et seront interprétés par plusieurs ensembles locaux (chorale d'hommes et Cantèle d'Eguisheim, Cantoria de Munster ainsi que par des membres des autres chorales du canton), sous la direction de Jean-Marie Gilg, responsable de l'ensemble.
Spectacles d'un autre temps
Des animations et spectacles dans toutes les rues de la cité médiévale seront proposés aux visiteurs tout au long de la journée. Ils ont pour but de les replonger en l'An mil, au temps de Léon IX. Le public pourra ainsi assister à un tournoi de chevalerie avec Avallon Productions ou faire du tir à l'arc. Des concerts de musique médiévale seront donnés dans l'église par la Schola de la cathédrale de Strasbourg qui interprétera des chants grégoriens, avec Les Haulz et les Bas, les Béatus Rhénanus et troubadours de Gueberschwihr, ou encore le folk de la rue des Dentelles-Temprédura. Des jongleurs, cracheurs de feu, montreurs d'ours et de loups se produiront également dans les rues. Un combat… contre un dragon est aussi annoncé. Les enfants des écoles ont préparé un spectacle et un florilège de contes et légendes seront visibles à des endroits et heures précises. Une exposition sur saint Léon IX a été montée dans les salles du château. Organisée et mise en oeuvre par la Société d'histoire avec la collaboration des Archives départementales, elle y restera jusqu'au 15 septembre. Le Moyen Age aussi fut un temps propice aux échanges. L'Association du millénaire et le syndicat viticole d'Eguisheim tiendront donc un stand de vente de souvenirs sur saint Léon IX, mêlant livres anciens, bandes dessinées, cuvée du Millénaire, verres souvenirs, pièces de monnaie… Le bureau de la Poste local présentera un timbre à l'effigie de La Rota, le sceau du pape Léon IX, avec une enveloppe premier jour. Et à la tombée de la nuit, il ne sera pas encore conseillé de rentrer puisque, sur le site où s'est déroulée la messe, un spectacle son et lumière sera donné gratuitement en plein air, pendant environ deux heures. Plus de 200 figurants sur scène, en costumes médiévaux, hauts en couleur et en chants, feront revivre, en chair et en os, nos ancêtres de plusieurs siècles en arrière. Dans Le fils devenu pape, on évoquera bien sûr la « star » de la journée, Léon IX. L'aboutissement d'un travail de longue haleine pour Thierry Wintzner, comédien, qui a s'est penché depuis plusieurs années sur le thème.
23 juin 2002 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés
Bientôt Fête à la Montagne Verte
Animations, musique, théâtre avec la troupe du Potimarron et les acteurs du théâre Tohu-Bohu, mercredi 25 juin à 16 h. Une sculpture géante créée par les habitants de la Montagne Verte sera exposée. Suite des festivités, les vendredi, samedi et dimanche avec encore de la musique et du théâtre. Vendredi, dernier spectacle du Théâtre Forum de la Caravane 2002 à la brasserie le Tip Top. Une grande soirée Potimarron sera animée par RadJi, chanteuse et danseuse de l'Inde du Sud, par des danseuses turques « Main dans la main »... Samedi, c'est la Fête de l'île Gutenberg avec des animations gustatives et culturelles : musiciens de rue, groupe folklorique tahitien et irakien, des jeux à l'ancienne… Rendez-vous ensuite au Bal Folk avec les musiciens de « Galaad » et Fest Noz avec les Bretons « Les Fistouligs » et bien d'autres animations. A minuit, au milieu de l'eau, ce sera l'embrasement de « la Galère aux soucis des Strasbourgeois ». Dimanche, concert avec la chorale Bondeko, les Lem Jack's Song et la Chorale africaine.
27 juin 2002 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés
Wintzenheim - Festival d'orgues
Rappelons que la cinquième édition du festival de musique mécanique, orgues de barbarie aura lieu les 28, 29 et 30 juin à Wintzenheim. Au programme : vendredi 28 juin, à 20 h 30, concert de l'Harmonie Saint-Martin de Colmar, avec la participation de chorales d'enfants dans le cadre de l'opération Aria, et de tourneurs, à l'église Saint-Laurent. Samedi 29, l'après-midi, exposition d'instruments anciens avec la participation de Françoise Dussour (Maison de la musique mécanique de Mirecourt). Johann Gebert, facteur d'orgue de Barbarie (atelier découverte) ; exposition d'automates (Hansjörg Leiblé) ; fête dans les rues avec les tourneurs ; manège. À 21 h, à la halle des fêtes, soirée de la musique mécanique avec la participation du groupe Au Gré des Vents. Dimanche 30, à 9 h 30 à l'église Saint-Laurent, messe du festival avec les tourneurs. De 13 h 30 à 19 h, dans les rues piétonnes, exposition d'instruments anciens. À 17 h, à la synagogue, concert vocal et instrumental avec le choeur de la synagogue de Colmar. 18 h 30, parade de clôture des tourneurs
12 juillet 2002 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés
Le festival Celt'attitude - consacré comme son nom l'indique à la musique celtique sous toutes ses formes et organisé par une association de ce même nom - démarre aujourd'hui au Parc de la Citadelle, dans la foulée du festival de musique tzigane puis des Percussions. En ouverture, on a droit à une soirée 100% irlandaise sous le grand chapiteau. Se succéderont Blackwater, groupe qui s'inscrit dans la mouvance actuelle, puis DirtyLinen, un des groupes phares de la musique irlandaise en Europe. La soirée se poursuit avec Perry Rose, annoncé comme «pop irlandaise ultra-mélodique» et se termine avec Gillie Mc Pherson, grande dame du folk irlandais, habituée des grands festivals. Pendant ce temps, sous le petit chapiteau, Monsieur Kerbec et ses belouzes invitent à un dîner-spectacle: Monsieur Kerbec est un gros bonhomme kitsch, le regard moqueur sous son panama et quand son saxophone se met à vibrer, que la grosse caisse, l'accordéon et la contrebasse se mettent de la partie, il nous envoie, nous promet-on, «la tête dans les étoiles»…
DR
Dirty Linen » est à l'affiche dans le grand chapiteau, un groupe phare de la musique irlandaise en Europe
29 juillet 2002 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés
Le mariage du folk et de l'artisanat
La 5e édition d'« Ecoutez-voir Belvoir » a tenu toutes ses promesses. Musique folk, artisanat et couleurs médiévales dans les ruelles du village.
A lire page Artiste et association, groupe locaux, Dansez-voir
30 juillet 2002 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés
Musique ancienne au Parc
Les festivals se suivent dans la vallée de la Thur mais ne se ressemblent pas. Après les rythmes résolument modernes de Mix'Thur, la musique ancienne tiendra la vedette dimanche prochain.
Pari wun peu fou l'été dernier : unir des ensembles de musique ancienne et des agriculteurs pour une après-midi festive. Et bien, le premier festival de musique ancienne en août dernier a été un succès. Musiciens du monde entier et agriculteurs de montagne ont fait revivre cette ambiance si particulière dépeinte par le peintre Pieter Brugel sur l'affiche du festival. Son jeune directeur artistique, le Portugais Miguel Serdoura, était tombé sous le charme du site de Wesserling. Étudiant de la prestigieuse école spécialisée en musique ancienne, la Scola Cantorum à Bâle, il était à la recherche d'un endroit approprié pour organiser un festival de musique ancienne, des master class. « J'ai découvert par hasard le château de Wesserling ; malheureusement il n'est pas en état. Mais le site m'a plu. Il y a ce mélange intéressant de la nature, des bâtiments qui évoquent à la fois la vie de château et celle des ouvriers », s'enthousiasme-t-il. « Beaucoup de gens ont peur d'aller dans une salle de concert pour écouter de la musique ancienne, par peur de ne pas comprendre ce style de musique. Peut-être hésiteront-ils moins à s'aventurer dans un cadre moins prestigieux, plus convivial. Et ils découvriront que c'est une musique accessible à tous », assure le musicien avec conviction.
Pas réservée à des élitistes
Et la présence des agriculteurs qui tiendront marché ce jour-là ? « Regardez notre affiche, des musiciens côtoient des paysans lors d'un marché ! À l'époque, ce sont les gens du peuple qui jouaient des instruments tels que luth, flûte… C'est une musique qui n'est pas réservée à des élites ! » Ce mélange, à première vue incongru aux yeux des puristes, a été harmonieux. Les visiteurs du premier festival l'été dernier, ont fait leurs courses au marché, discutant avec les paysans, avant de se promener dans les jardins, écouter les trois ensembles qui se produisaient dans le Parc. Cette année, quatre autres ensembles emmèneront les mélomanes au coeur de la musique ancienne. « Tous étudient ou ont étudié à la Scola Cantorum ; ce sont des jeunes musiciens qui cherchent à se faire connaître, même si certains ont déjà enregistré », explique Miguel Serdoura. « Et comme ils sont encore au début de leur carrière, nous pouvons nous permettre de proposer les entrées à bas prix. »
Musique et cuisine
Le jeune luthiste portugais a su se montrer tellement persuasif l'été dernier, qu'il a recueilli sans aucun problème l'adhésion de l'association de gestion et de mise en valeur du Parc de Wesserling ainsi que de l'association Agriculture et Paysage. Audrey Stucker, en charge entre autres de l'organisation des marchés paysans, explique la philosophie de ces marchés : « Au fil des saisons, les agriculteurs proposent différentes animations. S'ils souhaitent bien entendu vendre leurs produits, ils veulent aussi dialoguer avec les clients, expliquer leur métier. Les marchés du dimanche se veulent aussi plus festifs que ceux du vendredi, avec des animations diverses. » Au programme du prochain marché dominical : un atelier de fabrication de desserts pour les enfants, une démonstration de chevaux islandais, une tombola gratuite, dégustations. Et pour reproduire fidèlement l'ambiance de l'affiche, le Trio di Varese se produira avec cornemuse, flûte, tambourin et vielle à roue parmi les stands. Si le tonnerre ne gronde pas, l'acoustique ne posera aucun problème : la route du Parc sera fermée à la circulation automobile.
Miguel Serdoura, créateur du festival de musique ancienne, et Audrey Stucker, présentent l'affiche officielle du festival de musique ancienne.Ursula Da Gai
9 aout 2002 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés
Summerlied : pour que la musique alsacienne dépasse les frontières
Le quatrième festival de chansons et musiques traditionnelles Summerlied, qui aura lieu du 15 au 18 août dans la forêt d'Ohlungen, dans le Bas-Rhin, veut promouvoir la chanson alsacienne, espérant lui faire dépasser les frontières de la région et l'obstacle de la langue. « Il faut faire en sorte qu'on puisse créer des chansons en alsacien qui soient appréciables par un non Alsacien, sans avoir besoin de comprendre les paroles », explique Thierry Baechtel, administrateur de ce festival qui accueillera notamment les Weepers Circus, mélange de rock et de musique médiévale, en français et en alsacien. « Les chants corses ou bretons sont écoutés partout en France, alors que les gens ne comprennent pas », souligne-t-il, souhaitant que les formations invitées à Ohlungen tous les deux ans participent à l'élaboration de « structures mélodiques nouvelles » pour aider le dialecte régional. « Il y a de nouvelles formes à trouver pour un public non alsacien, en recherchant dans les musiques anciennes, les vieux instruments », ajoute-t-il. Dans ce but, le festival et son association Expressions Communes ont passé des commandes à certains groupes, invités « sur les scènes de la clairière, de la lisière et de la forêt » du village. « Il faut leur donner des moyens d'évolution, pousser des jeunes et moins jeunes formations à créer », insiste Thierry Baechtel, pour qui Summerlied et ses quelque 30 concerts sont également un lieu de rencontre. « L'identité culturelle de l'Alsace n'est pas forcément l'alsaciannité, il y a d'autres cultures et il est important de les montrer », précise l'administrateur qui mettra cette année à l'honneur la musique yiddishe. Également invités, Duo Bertrand, groupe de 12 musiciens venus du marais vendéen, ou Oldarra, formation polyphonique corse, se produiront à Ohlungen. « Nous voulons permettre à des artistes d'origine culturelles différentes de se retrouver sur le même plateau », note Thierry Baechtel qui invite notamment les spectateurs à aller découvrir, le soir du samedi 17 août, la « création commune » des Yiddishe mamas et papas, du groupe traditionnel alsacien Géranium et du chanteur Jean-Pierre Albrecht, accompagné de sa vielle à roue. Les spectateurs pourront également écouter les contes et légendes d'Alsace et d'ailleurs lus sous « l'arbre à palabre » : « une autre manière de travailler sur l'oralité ».
15 aout 2002 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés
Chanson Summerlied : c'est parti
La quatrième édition du festival des musiques et chansons traditionnelles lance aujourd'hui dès 11 h ses premières notes dans la forêt d'Ohlugen, près de Haguenau. Complètement mise en scène par la compagnie Tohu Bohu, la forêt offre un décor étonnant autour des trois scènes de concert. Ce soir à partir de 18 h, la mélofacture de Christophe Voltz, l'ensemble Purielles - une formation d'une vingtaine de femmes - et les 25 Basques du groupe polyphonique Oldarra se succèdent sur la grande scène de la clairière. Mais le festival déploie aussi de multiples animations comme un marché des terroirs, des stands de jeux d'autrefois et un arbre à palabres qui abrite des conteurs. Un bal folk se met en place vers minuit pour cette première journée. Les jours suivants la chanteuse alsacienne Sylvie Reff puis les Bretons de Duo Bertrand occupent la scène vendredi, tandis que la création régionale regroupant les Yiddische mamas et papas, Géranium, Au Gré des Vents et Jean-Pierre Albrecht se joue samedi soir. Dimanche, des jeunes groupes de la région - Nickel Pumper, Manijo et les Weepers Circus - clôturent la programmation du festival.
15 aout 2002 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés
« Summerlied » : chantons dans les bois
Les premières notes du festival de chansons et musiques traditionnelles « Summerlied » résonnent aujourd'hui dans la forêt d'Ohlungen, près de Haguenau. Jusqu'à dimanche.
Summerlied transforme la forêt d'Ohlungen en clairière musicale cette fin de semaine. Trois scènes sont ouvertes aux groupes d'Alsace et aux autres formations traditionnelles des divers coins de France. Un festival des champs qui privilégie l'émergence des nouveaux groupes alsaciens puisant dans le répertoire ancien où subsistent la vielle à roue et la Nyckelharpa. « Nous voulons ouvrir le festival Summerlied le plus largement possible. On s'est posé la question suivante : comment faire pour que la musique alsacienne soit aussi appréciée par des personnes qui ne connaissent pas le dialecte ? La quatrième édition du festival a pris là son point de départ », rappelle Thierry Baechtel, l'administrateur du festival. En 2000, près de 5 500 personnes avaient fait le détour pour voir et écouter la troisième édition de Summerlied. La programmation s'enrichit de groupes qui se sont fait un nom loin des projecteurs et préférant les scènes.
Oldarra, Duo Bertrand et créations régionales
Aujourd'hui, le festival ouvre ses portes dès 11 h : des animations dont un marché des terroirs, un arbre à palabre et des concerts accueillent les premiers arrivés. Le prélude d'aujourd'hui revient à la mélofacture de Christophe Voltz qui présente dès 18 h son atelier de création musicale sur la scène de la clairière. Et en tête d'affiche ce soir dès 20 h 45 : les chanteuses de l'ensemble Plurielles dirigées par Catherine Fender ont pour répertoire les chansons populaires du nord de la France et alsaciennes. A 21 h 45, les 25 Basques de la formation polyphonique Oldarra prendront place sur scène. Les jours suivants : la chanteuse Sylvie Reff, les 12 comparses de Duo Bertrand venus de Bretagne et Alpha et Roméo se succèdent vendredi tandis que samedi verra la nouvelle création commune des Yiddishe mamas et papas, Géranium, Au Gré des Vents et Jean-Pierre Albrecht spécialement écrite pour le festival. Dimanche, Nickel Pumper, Manijo et les Weepers Circus lancent les dernières notes du festival. A souligner la prestation du collectif de musiciens alsaciens Mustapha Lampion qui se réapproprie des répertoires musicaux du monde entier dimanche à 15 h.
Multiples animations
« Ce n'est pas seulement un festival mais aussi une ambiance que nous avons voulu la plus magique possible grâce à des jeux de lumière et des animations qui sont pour la plupart gratuites, comme des stand de jeux d'autrefois, un marché du terroir et des contes pour les enfants. Pour que la fête soit aussi en dehors de la scène », souligne Jacques Schleef, le directeur du festival. Pour cette quatrième édition, des nouveaux aménagements ont été faits. L'espace forestier est complètement transformé par l'audacieuse scénographie de Gilbert Meyer de la compagnie de marionnettes Tohu Bobu. Plus resserré autour des trois scènes, l'ensemble apporte une atmosphère conviviale. Des conteurs professionnels sont invités comme Dinah Faust dans un espace sphérique de tentures blanches au coeur de la forêt. Ateliers et conférences sont au programme. Et des bals folk vers minuit clôturent le jeudi et le samedi. Tout un programme pour chanter dans les bois. A noter encore, des animations concerts et contes dans les maisons de retraite de Schweighouse-sur-Moder, Haguenau et Dauendorf, l'après-midi du 16 août.
17 août 2002 © Dernières Nouvelles d'Alsace tous droits de reproduction réservés
Folk'attitude
Le parquet de la scène de la forêt de Summerlied résonne chaque soir au rythme des pas cadencés des amateurs de bal folk. Un des moments emblématiques du festival.
Les tribunes de la scène de la clairière où se déroulent les principaux temps forts musicaux du festival se vident alors que les chanteurs basques du groupe Oldarra viennent de mettre un terme à leur prestation. Minuit. C'est l'heure du bal folk. Un rendez-vous incontournable du festival où se cristallise l'esprit de convivialité de Summerlied en somme. Le parquet de la scène de la forêt attend les danseurs sous une nuée d'ampoules multicolores tandis que résonnent les premières notes de l'ensemble lorrain Idyll. Ils sont nombreux à combattre la fraîcheur de la nuit sur la piste de danse malgré l'heure tardive. 250 personnes environ. Il y a là les habitués des bals folks de la région. Ceux pour qui les danses traditionnelles, bourrée, quadrille, contredanse anglaise et autres cercle circassien, branle... n'ont plus de secret.
Un virus tenace
Originaires du Sundgau, Marc, 24 ans, et Marie, 25 ans, ont fait le trajet avant tout pour découvrir le copieux programme de musique traditionnelle de Summerlied. Le bal folk, c'est en quelque sorte la cerise sur le gâteau. L'un de leurs amis jouait dans un groupe folk. Ils ont été à un concert et le virus ne les a plus quittés depuis, à tel point qu'ils n'hésitent pas à accumuler les kilomètres pour retrouver cette ambiance si particulière. « Ce qui prime, c'est la convivialité. On est là pour écouter de la musique, danser, bref pour s'amuser. L'ambiance est vraiment sympa. En plus, la danse est relativement facile à apprendre. On se mêle aux gens et c'est parti », racontent-ils.
« En terrain connu »
Aure, 38 ans, et Christophe, 35 ans, sont parmi les plus expérimentés. Normal il font partie d'un club strasbourgeois, S'Narreschiff, de danse folk. « On est en terrain connu. On rencontre souvent les mêmes personnes qui sont issues d'autres clubs, haut-rhinois ou lorrains. On s'invite les uns, les autres », indiquent-ils avant d'ajouter : « Mais ceux qui ne savent pas danser sont les bienvenus ». Repérables les néophytes. Ils ne sont pas toujours dans le bon rythme mais les autres danseurs font tout pour leur faciliter la tâche. En quelques minutes, les faux pas deviennent plus sporadiques, voire disparaissent. Des ateliers de danses traditionnelles
En outre, les organisateurs du festival proposent des ateliers de danses traditionnelles de Bretagne et d'Alsace l'après-midi, histoire de préparer au mieux les rendez-vous de minuit. « On danse pour se faire plaisir, dans une ambiance non agressive et conviviale, souligne Aure. Il ne faut pas oublier que le mouvement nous vient des années 70 et qu'il est marqué par l'esprit post soixante-huitard. Je n'ai jamais vu une seule bagarre dans un bal folk ». Cool la folk'attitude.
21 août 2002 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés
Summerlied sort du bois
Une page de tournée pour le festival « Summerlied » qui s'est achevé dimanche soir. Les lignes de force des deux derniers jours, la création régionale de samedi et le volet « jeune » du dernier soir, dessinent déjà une prochaine édition plus ambitieuse. Qui ne rebute pas le public : 4 000 billets vendus et une fréquentation estimée à 7 500 spectateurs sur l'ensemble du site selon les organisateurs. Une hausse au regard de Summerlied 2000 saluée par Jacques Schleef, le directeur du festival : « Une nouvelle étape a été franchie par le festival. Summerlied a fait un pas important d'un point de vue qualitatif. L'essentiel n'est plus de faire de la musique trad'ou alsacienne mais d'en faire de la bonne comme l'a montré le résultat de la création régionale ». Au Gré des Vents, Géranium, Jean-Pierre Albrecht et Les Yiddishes mamas et papas ont réussi cette délicate mission, l'atmosphère de la clairière et la touche finale palliant quelques longueurs scéniques. Le concert mêlait les chansons à textes -qui mises bout à bout pouvaient figer le public- et l'énergie communicative des Yiddisches Mamas et Papas puisant dans le cabaret. Le résultat est là : c'est debout et les bras levés que le public a terminé le concert. Une victoire pour la tournée Summerlied 2003 dont la partie commune des quatre formations, en plus longue et plus travaillée, constitue la base de la programmation.
Des choix plus affirmés
Dimanche soir, la clôture du festival revenait à Manijo et aux Weepers Circus. Une ouverture appréciable vers des formations plus jeunes aux accents détonnants dans la clairière d'Ohlungen. Et un geste significatif vers le public qui n'a pas boudé son plaisir devant ces rendez-vous inédits. Les blagues sur l'éternelle opposition entre Lorrains et Alsaciens de Manijo et les caricatures mordantes du « jeune Alsacien de base » par Weepers Circus ont connu un franc succès. Les morceaux joués par le groupe strasbourgeois, qui testait aussi ses nouvelles compositions, ont été bien reçus par le public clairsemé – dimanche soir oblige-. Côté scène de la lisière, les nouvelles chansons de la création « Chacun comme chez soi » de Tartine Reverdy -singulièrement enrichies par la présence d'un nouveau musicien- ont rassemblé de nombreux spectateurs. Plébiscitée suite au concert donné dans le cadre de Summerlied 2000, Tartine Reverdy décline un répertoire léger. Une formule enrobée de la forte présence scénique de la chanteuse. L'ensemble séduit sur scène mais laisse songeur loin des projecteurs. Abandonnant sa volonté consensuelle pour des choix plus affirmés dans la programmation, Summerlied esquisse ses premiers pas vers un festival de plus grande envergure où, comme le promettent les organisateurs, de grosses têtes d'affiches seront de la partie.
Sailesh Gya
21 août 2002 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés
Fréland - Celtiwelche le 14 septembre, 5ième édition
Cette année, le festival Celtiwelche déménage et prend pension dans le petit village de Fréland, le temps d'une soirée qui s'annonce « inoubliable ». Voilà 6 ans que le Celtiwelche berce le Val d'Orbey d'airs de cornemuses, de violon et de guitare électrique… Les bénévoles de l'association « La p'tite graine » tiennent le cap d'une manifestation conviviale où la musique invite sans retenue à la danse. Ce festival de musique celte en pays welche, canton de Lapoutroie, attire chaque année des milliers de visiteurs. Le Celtiwelche, c'est la musique d'abord et surtout la danse, la transe. Bien vite les spectateurs reprennent les refrains en choeur et l'alchimie de la musique traditionnelle bretonne emporte irrésistiblement son public vers la danse. Le public est « chauffé à blanc », binious, bombardes, khos, cornemuses et violons mènent la danse, à coup de bolée de cidre et de crèpes. À l'affiche les dernières années, le groupe mythique écossais Battlefield Band (qui se tient depuis 30 ans au top de la musique celtique avec 26 albums) ou encore Excalembourg, Water Please, Weeper Circus, Wig à Wag… Les plus grands de la musique celtique étaient présents. Au programme de cette année : début des festivités à 16 h, avec une initiation gratuite aux danses celtiques à la salle des fêtes de Fréland. Expositions diverses l'après-midi. Dès 20 h, les concerts s'enchaînent avec au programme Waterplease, Yann Coetmeur et Frasna. Restauration sur place.
Photo archives G.Vaivre - Les festivités débuteront dès 16 h à la salle des fêtes de Fréland.
24 août 2002 © Dernières Nouvelles d'Alsace tous droits de reproduction réservés
Quand la vielle à roue se met à tourner
Le folk de la rue des Dentelles : trente ans de carrière et pas une ride. Chevelure à la « Léo Ferré », armé d'un violon ou d'une cornemuse, le leader charismatique Edouard Bauer du groupe Folk de la Rue des Dentelles, a enflammé le public, jeudi soir au TJP. Photographie d'un quatuor qui exprime tout son talent selon l'art musical traditionnel.
Dans le cadre des jeudis de la petite scène musicale, Le Folk de la Rue des Dentelles s'est offert le luxe de fouler une nouvelle fois les planches du TJP, 30 ans après y avoir fait leur premier concert : Une manière de fêter son anniversaire au rythme de la musique traditionnelle d'Alsace et de Lorraine. Musique à bourdon
En revenant 30 ans après avoir assuré la première partie du concert de René Zosso, le groupe rend hommage à celui qui, a réintroduit la vielle à roue au sein de la musique traditionnelle et moderne. « C'est un instrument intéressant puisque en effectuant de la musique à bourdon, il permet de maintenir la même note tout le morceau», assure Edouard Bauer. Le Folk de la Rue des Dentelles, c'est de la musique d'avant les instruments à cuivres, offrant une grande variété de danses à rythmes impairs comme les branles, les valses, les chansons et les ballades. On y trouve évidemment des compositions, mais aussi une danse de paysans du Kochersberg ou encore des chansons de quête issues du carnaval hongrois. Variété commerciale
« Jouer une musique autre que la variété commerciale qui nous assomme aujourd'hui », c'est le but avoué d'Edouard Bauer. Loin de faire de son concert une représentation théâtrale, il aime à rappeler « qu'il fait de la musique pour elle-même tant il est indispensable de la ressentir au plus profond de soi ». Ce qui ne l'empêche pas de parsemer sa prestation musicale d'anecdotes gratinées d'un ton pince sans rire. En ce sens, le groupe n'hésite pas à nous servir une chanson alimentaire à la gloire du céleri qui n'est pas sans déplaire au public. Fondé en 1972, le groupe ne cesse d'écumer les festivals et les bars et continue d'attirer les foules grâce à la diversité de son instrumentation et à ses techniques de jeu impressionnantes. Anniversaire réussi donc pour le Folk de la Rue des Dentelles qui en soufflant dignement les bougies de ses 30 ans de carrière, prouve qu'il n'a pas pris une ride.
(Photo DNA)
16 septembre 2002 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés
Fréland : Histoires de Celtiwelche
Les trois groupes de la 6e édition du Celtiwelche sont venus conter des histoires aux 350 personnes présentes à la salle des fêtes de Fréland.
Malgré un Celtiwelche allégé (voir L'Alsace du 12 septembre), le public a répondu à l'appel et a rapidement investi la salle en début de soirée. C'est le cornemusier breton Yann Coetmeur qui eu les honneurs d'ouvrir les festivités. Ses reprises de Tri Yann et d'autres groupes connus accrochèrent le public. Water Please, le deuxième groupe à jouer samedi soir, était bien connu du public alsacien pour avoir déjà joué au Celtiwelche l'année dernière. Pratiquant une musique celte traditionnelle qui combla de plaisir les "puristes", Water Please emmena voyager (et danser !) le public dans un univers peuplé de sirène, de violon au passé lourd de secrets, de fantôme, etc. Pour clore la soirée, les organisateurs avaient invité le groupe italien de Bergame Frasna. Ces musiciens jouent une musique métissée, alliant airs celtes, musique occitane et relents de jazz, de rock et de reggae. Malgré le métissage de sa musique, le groupe reçut un accueil chaleureux du public, notamment grâce à l'énergie communicative du chanteur accordéoniste. Eux aussi étaient venus raconter des histoires, mais moins féeriques que celles de Water Please, qui se basaient souvent sur la réalité, comme cette chanson "dédiée" à Silvio Berlusconi. Cette version "concentrée" du Celtiwelche, très différente des autres années, a ravi le public, même si l'esprit fest noz était un peu moins présent que par le passé.
Avec leurs airs traditionnels celtes, le groupe de Lons-le-Saunier Water Please a conquis le public du Celtiwelche.
18 septembre 2002 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés
Fréland - Un festival pas comme les autres
Pour sa sixième édition, le Celtiwelche a changé de formule. Une seule journée de concerts et une « délocalisation » à Fréland. Cela n'a pas empêché les 350 spectateurs présents samedi soir de danser et de chanter.
Le Celtiwelche 2002 a bien failli ne pas voir le jour (voir L'Alsace du 12 septembre). Mais l'association La petite graine, organisatrice de la manifestation, a tout mis en oeuvre pour la maintenir. Conséquences : une 6e édition concentrée sur une seule journée et un changement de lieu de concert, d'Orbey à Fréland. La salle des fêtes de Fréland, qui accueillait le festival, ne pouvant contenir que 350 personnes, le Celtiwelche fut vite complet et de nombreuses personnes ne purent assister aux concerts (voir également notre édition de dimanche ainsi que L'Alsace lundi). Dès le samedi après-midi, les festivités commencèrent avec une initiation à la danse irlandaise. De nombreuses personnes s'entraînèrent à danser et tourniller avant les concerts du soir, sur fond de répétitions de biniou. En début de soirée, alors que l'heure des concerts approchait, le public commença à investir la salle. Crêpes et bières étaient mises à la disposition du public pour les faire patienter. Pour lancer la soirée, le cornemusier breton Yann Coetmeur investit la scène. Reprenant avec ses trois musiciens des chansons de Tri Yann et d'autres groupes connus, il invita le public à danser et à chanter, qui n'attendit pas qu'on lui demande une deuxième fois pour s'exécuter. Water Please, le deuxième groupe à jouer samedi soir au Celtiwelche, n'était pas inconnu au public alsacien. En effet, le groupe jurassien s'était déjà produit au Celtiwelche l'année dernière. Dans un monde peuplé de sirène, de fantôme et de violon au passé lourd de secrets, les cinq musiciens proposèrent un concert de grande qualité. Leur musique traditionnelle celte combla de plaisir le public du Celtiwelche, qui dansa et chanta avec le groupe.
Un morceau pour Silvio
Pour terminer la soirée, les organisateurs avaient invité le groupe Frasna. En provenance de Bergame, en Italie, le groupe propose une musique métissée qui allie airs celtes, musique occitane et influences jazz, rock et reggae. Bien que la musique du groupe mélange les styles, le public réserva un accueil chaleureux à La Frasna , notamment grâce à l'énergie communicative du chanteur accordéoniste. Tout comme Water Please, le groupe se plaisait à raconter des histoires avant de commencer ses morceaux. Mais contrairement au groupe jurassien, ces histoires n'étaient pas féeriques, mais basées sur la réalité. Un des morceaux fut notamment « dédié » à Silvio Berlusconi. Cette version concentrée du Celtiwelche, très différente des années passées, a ravi le public. Mais l'esprit fest noz semblait néanmoins un peu moins présent lors de cette 6e édition.Yannick Bohn
Le Celtiwelche 2002 ne se déroulant que sur une seule journée, le public dansa et chanta jusqu'à satiété, samedi soir à Fréland.
26 septembre 2002 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés
Parfums irlandais
Les Chum’s remettent régulièrement la musique irlandaise au goût du jour. Rencontre avec le guitariste, Serge, à l'occasion de leur concert, ce samedi à Tagolsheim.
Le moins que l'on puisse dire, c'est que les Chum’s sont loin d'être des inconnus dans la région. Et pour cause, Serge et ses compères, après avoir chacun évolué dans diverses formations rock plus ou moins agitées, se retrouvent en 1995 pour composer le groupe qui n'était au début qu'un trio. Mais Joseph (violon), Christian (flûte) et Serge (guitare) ont dans l'idée de faire évoluer cette musique traditionnelle irlandaise vers des cieux autrement moins figés que ceux qu'impose le strict respect du style folk. C'est ainsi que Thierry (percus) se joint à eux en 1997 et Marie (chanteuse) en 2001, afin de réarranger ensemble un genre propice aux déviations diverses.
Une musique de l'instant
Cette inspiration à multiples facettes puise du côté du reggae, du funk ou de la musique afro, le tout passé à la moulinette du tronc commun de base : la musique irlandaise. « C'est une sorte d'irish world groove qui nous permet de partir dans tous les sens, car seule la fête compte. Parfois, on s'étonne nous-mêmes, par le coté improvisé d'une escapade instrumentale. On connaît la trame principale, évidemment, donc un morceau démarre toujours de la même façon, mais il ne fait jamais le même voyage. On fait une musique de l'instant », précise Serge. Ce pouvoir d'adaptation permet au groupe de s'acclimater à l'ambiance du lieu où il se produit, quitte à privilégier une formation simplifiée. C'est aussi vrai que le bagage musical de chacun, 15 à 20 ans de musique, est essentiel au bon déroulement des opérations : « En fait, on ne répète jamais, ce qui peut paraître étrange. Tout le répertoire a été conçu dans les bars et café-concerts de la région sur la seule base d'une trame connue de chacun. D'ailleurs, seule la scène et son public nous rapportent d'autres concerts. » Dans cet esprit, Irish Wave, la premier CD des Chum’s, sorti en 1998, a été produit en une nuit. Il est suivi de Dance Dance (2002) en vente dans les Fnac du grand est.Les Chum’s seront samedi 28 septembre à 20 h sous chapiteau à Tagolsheim, du 11 au 19 octobre en Irlande, le 21 octobre à Thann (pour les Restos du Coeur) et le 9 novembre à Illfurth.
SAM
Les Chum’s métissent la musique irlandaise avec du reggae, du funk ou de la musique afro.
3 octobre 2002 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés
Evette-Salbert - Bal folk avec Doedelzak
L'association des parents et amis des enfants d'Evette-Salbert organise un bal folk ce samedi 5 octobre à partir de 21 h à la salle polyvalente. Les musiciens de l'ensemble Doedelzak - qui jouent notamment de la cornemuse, de l'accordéon, de la flûte et des percussions - animeront la soirée afin que petits et grands passent un agréable moment dans la bonne humeur et la convivialité. Entre les danses, le public pourra manger quelques pâtisseries et trouver des boissons pour se rafraîchir. Les bénéfices de cette soirée familiale seront utilisés pour financer des projets de l'école du village. L'entrée au bal coûte 5 € pour les adultes et les plus de 15 ans.
DR
Les musiciens de l'ensemble Doedelzak mettront de l'ambiance samedi soir...
12 octobre 2002 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés
Evette-Salbert - Au son de la cornemuse
Les parents d'élèves de l'école élémentaire d'Evette-Salbert a organisé dernièrement, à la salle polyvalente, un bal folk destinés aux petits et grands. Sous la direction musicale du groupe « Doedelzak » (qui veut dire cornemuse en néerlandais), chacun des participants a pu s'initier aux secrets de la Bourrée, de la Gigue ou encore de la Scottish. Plus de 80 personnes ont profité des talents de pédagogue de l'animateur de la soirée qui n'avait pas son pareil pour décortiquer les différentes phases de telle ou telle danse. Tant et si bien qu' à la fin de la soirée, branles, cercles et valses lentes ne semblaient plus poser de difficultés à l'assistance. L'association Doedelzak animera le 22 novembre un bal à Dorans ainsi que le marché de Noël à Phaffans le 1er décembre.Le groupe Doedelzak a assuré une animation et une ambiance remarquables.Rémy Bordes
15 octobre 2002 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés
Belfort - Le Cercle celtique ouvre le bal
Le samedi 19 octobre prochain, une journée fest noz est organisée par le cercle celtique à la grande salle de la maison pour tous de Danjoutin. De 15 h à 17 h, un stage d'initiation aux danses bretonnes animé par les membres du cercle celtique Kan Marzin ouvrira le bal et sera animé par les membres du cercle celtique. Un tarif unique est fixé à 5 € et se déroulera à la salle des fêtes. À partir de 19 h, des repas seront servis, composés d'une crêpe salée, deux sucrées et d'une boisson. Prix du repas : 8 €. Des crêpes de blé noir, garnies de divers éléments salés ou sucrés seront également servis toute la soirée. Un bar servira cidre, bière et boissons diverses. À partir de 21 h, c'est au tour du groupe « Bzh » et avec la participation des sonneurs et chanteurs du Cercle celtique de Belfort de se donner en spectacle : groupe lyonnais, « Bzh » interprétera des chants de marins sur des airs et musiques de Bretagne. Connu dans la grande région lyonnaise, le groupe se produit régulièrement dans le grand Est, en Suisse et jusqu'en Bretagne. Prix de la soirée : 9,50 €. Tarif réduit à 8 E pour les étudiants, membres de cercles et bretons portant le costume traditionnel. Gratuit pour les enfants de moins de 13 ans.
3 novembre 2002 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés
Ouest'ival de Palente
À l'occasion du week-end prolongé du 11 novembre, le collectif folk de Palente organise un festival de musiques et de danses traditionnelles. Au programme, stages de danses, de violon et d'accordéon, bal et fest noz. Danse sur quatre demi-journées. — Samedi : 14 h 30-17 h 30 ; dimanche : 10 h 30-13 h et 14 h 30-17 h 30 ; lundi : 10 h 30-13 h ; faux débutants-moyens (avoir déjà dansé) : danses bretonnes avec Y. Leblanc, danses du Sud-Ouest avec D. Detammaecker ; danseurs confirmés : danses du Sud-Ouest avec D. Detammaecker, styles et variantes sur les sauts basques et béarnais, et fandango (connaître les pas de base des sauts et un fandango) ; danses bretonnes avec Y.Leblanc : les styles et variantes de gavottes (maîtriser la gavotte des montagnes, bien connaître les danses bretonnes) Musique sur trois demi-journées. - Samedi 14 h 30-17 h 30 ; dimanche 14 h 30-17 h 30 ; lundi 10 h 30-13 h ; accordéon : répertoire breton avec Yann Dour sur sol/do (2 ans minimum de pratique de l'accordéon), répertoire du Poitou avec Benoît Guerbigny (être capable de reproduire une mélodie) ; violon : mélodies du Poitou avec Robert Thebaut (un an minimum de pratique du violon). Samedi 9 novembre à 21 h : bal folk du Poitou et dimanche 10 novembre à 21 h : fest-noz. Les tarifs pour la danse : 35 € pour les adhérents et 40 € pour les non adhérents ; musique : 40 € pour les adhérents et 45 € pour les non adhérents ; bal folk : 6 € (gratuit pour les stagiaires inscrits aux ateliers folks). Repas tirés du sac le midi, possibilité de commander des repas (7 €).
27 novemvre 2002 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés
Dorans - Vive le folk
Dans le cadre de la semaine « musique improvisée », l'école nationale de musique de Belfort proposait vendredi soir à Dorans un bal folk. L'ensemble instrumental «Doedelzak» animait le bal sur le thème du folklore Flamand. La musique folk Flamande est pleine de surprises à découvrir. Elle réunit des richesses des quatre coins de l'Europe: des polyphonies de l'Est, des plinns Celtiques, des Polkas jouées avaient des instrument très variés comme l'immuable accordéon diatonique, la guitare, la vielle à roue et la cornemuse des Flandres. Les danseurs jeunes et moins jeunes sont venus en nombre à la Maison pour Tous de Dorans se déhancher au son de la musique du plat pays, grâce aux conseils des maîtres danseurs, dans une ambiance très familiale. Rondes et cabrioles flamandes n'avaient plus de secret pour les danseurs en fin de soirée. Jacques Brel disait « ... les Flamands dansent encore…» et même jusqu'à Dorans vendredi soir au son de la musique de nos amis Belges. Le prochain bal folk du groupe « Doedelzak » aura lieu à Dambenois le 8 février.
La soirée a débuté par l'apprentissage de la « ronde ».Denis Chanteclair28 novemvre 2002 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés
Valdoie - Au son de l'accordéon
Polkas, bourrées, andros, mazurkas, scottish ou valses… Le bal folk, organisé samedi soir par l'association du 1, a remporté un beau succès avec une soixantaine de participants.
La section danse folklorique de l'association du Val d'Oye proposait samedi soir, au centre Jean Moulin, un bal folk. Cette manifestation faisait suite à un stage organisé sur le week-end et animé par Marie-Odile Chantran. Plus d'une trentaine de personnes venues du Grand Est ont ainsi profité des conseils des spécialistes pour évoluer en groupe sur des musiques traditionnelles issues du folklore du Sud Ouest. Le soir, ils étaient une soixantaine à avoir répondu à l'invitation des organisateurs, pour passer quelques heures agréables au son d'instruments aussi divers que la vielle, le violon, l'accordéon diatonique et la flûte traversière. Polkas, bourrées, endros, mazurkas, scottish et valses se sont succédé pour le plus grand bonheur des participants, grâce à la vista de Marie Odile Chantran et du groupe «Acidobasic». Chacun a apprécié comme il se devait cette soirée et attend avec impatience la prochaine. Précisons que la section « danses folkloriques » dispose encore de places libres pour ceux et celles qui souhaitent apprendre ou se perfectionner dans ce domaine, le mardi soir de 20 h à 22 h au centre Jean Moulin à Valdoie.
Photos Rémy Bordes - Marie-Odile Chantran, une virtuose des instruments traditionnels.
Le groupe « Acidobasic » a animé la seconde partie de la soirée.