2006 - 40 articles
Merci aux DNA et à L'Alsace pour ces articles folk et trad.
29 janvier 2006 © Dernières Nouvelles D'alsace, Tous droits de reproduction réservés
Barembach, Maison des jeunes - Succès du bal folk
Le deuxième bal folk de la Maison des jeunes et de la culture de Barembach a répondu à toutes les attentes.
Le souvenir du succès du bal précédant a motivé musiciens et danseurs à se rencontrer cette fois-ci pour de vraies retrouvailles. L'ambiance du bal en a été largement rehaussée. Le ton était donné dès le début et fut entretenu sans faiblir par un flux de danseurs infatigables. Impatients, les premiers se sont lancés dans une scottish jouée par les P'tiots Folk, un groupe sympathique venu de Bionville, au jeu subtil et joyeux. Se sont succédés Sylvain Piron, un boute-en-train dont voix et accordéon établissent un dialogue chaleureux avec les danseurs, la Chamaille qui interprète avec humour et entrain ses propres compositions. Vincent Steffen entraîna entre autres les danseurs dans « l'andro des moutons », accompagné en toute convivialité par la jeune de Typhanie, habituée de l'atelier MJC de Nathalie et de Vincent.
Le bal prit ensuite des allures de fest-noz lorsque Les Fistoulig invitèrent le public à un vivifiant voyage en Bretagne au son de leurs très nombreux instruments. Domus, apporta quant à lui, une atmosphère sensible et spirituelle donnée par la voix de contre-ténor de Luc et la flûte traversière de Mélusine, sur des morceaux d'inspiration médiévale.
Il est difficile de décrire l'émotion procurée par ces danses
Pour clore cette inoubliable soirée, les musiciens se réunirent sur la piste et offrirent le temps d'un « boeuf » un regain de vigueur aux danseurs. Il est difficile de décrire l'émotion procurée par ces danses où petits et grands, jeunes et moins jeunes communient dans le même rythme. Toute l'équipe MJC avait oeuvré à procurer l'accueil optimal dont elle est coutumière.
Cette fois-ci elle a bénéficié du soutien professionnel apporté par Jacky Koehler pour la sonorisation. Son aide spontanée a largement contribué à donner à la soirée une coloration musicale de qualité. Les différents groupes de musiciens et les organisateurs se sont investis bénévolement au profit de l'association « Terre sans Frontière ». L'argent récolté est destiné à soutenir l'hôpital du père Enzio Rossi qui accueille des personnes en très grande détresse au Caire, un objectif atteint pour la satisfaction de tous.
Voici les premières dates des ateliers folk de la MJC : soirées adultes le 24 février et 10 mars ; soirées familles le 3 février et 17 mars ; ateliers communs le 7 avril, 19 mai et 16 juin.
Le bal folk a remporté un grand succès populaire.
1 février 2006 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés
Folk - La bande-son des noëls comtois
C’est à l’occasion d’un concert exceptionnel que le groupe « Les loges de la folie – la Mère Folle » présentera son album « Nuzia ». Diminutif de l’Annonciation en italien, ce titre n’est autre que le prénom d’une personne à qui les musiciens ont voulu rendre un hommage particulier.L’album est le fruit d’une longue coopération, d’une amitié de plusieurs années mais surtout d’une profonde réflexion sur la vie, la mort et la transmission du savoir, thèmes qu’Yves Grosprêtre affectionne particulièrement. Pour ce vielleux dijonnais, « Au-delà de la dimension personnelle de cette aventure à la fois dramatique et heureuse, intimiste et émotionnelle, persiste le plaisir de transmettre un patrimoine culturel que nous avons reçu en héritage.»
Racines jurassiennes
Pour partager ce plaisir et faire découvrir ce patrimoine, le groupe, créé en 1992 d’après une idée originale d’Anne Henriot, présente un répertoire largement inspiré de morceaux issus des collectes du Jura et de la Bresse, complété de musique baroque (Delalande, Balbastre) et de noëls traditionnels comtois. Isabelle Blô à la cornemuse, Yves Grosprêtre et Nicolas Henriot à la vielle à roue, Patrice Phan aux flûtes et percussions, Fanny Tillerot au chant et François Tillerot à l’accordéon-orgue nous invitent à ce voyage dans le temps et l’espace, sous la forme d’un conte musical.
Les instruments traditionnels de La Mère Folle permettent d’aborder un répertoire éclectique dans le respect de l’interprétation,en particulier le répertoire des noëls de la crèche comtoise.
5 février 2006 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés
Li Bouchtorgnans, tel est le nom d’un groupe de musique folk qui s’est créé dans le Val d’Argent.
Lorsqu’on les entend, on a instinctivement le pied qui se met à battre le rythme et l’envie d’esquisser quelques pas de danse.
Li Bouchtorgnans ? On s’en doute, c’est du patois welche, et le mot désigne le coffin, le coffret en bois que les paysans portaient à la ceinture pour y transporter leur pierre à aiguiser.
Ils sont sept à y participer : Aurélien Courtecuisse et Raymond Frank à l’accordéon diatonique, Pierre Conreaux et Anne Schlick-Courtecuisse au violon, Jean-Noël Gvozden à la contrebasse, Emile Gvozden au tambour et au bodhran et Jean Marchal à la flûte et à la guitare. Tous musiciens par ailleurs dans d’autres formations et d’autres styles de musique.
Françoise Marissal
6 février 2006 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés
Valdoie - Un week-end folk
Sur des pas de scottish et de mazurka, le stage de danse traditionnelle et le bal folk, organisés par l’AVO, ont connu un beau succès le week-end dernier. Ambiance
Le centre Jean-Moulin a résonné des airs de violons et d’accordéon le week-end dernier. Une quarantaine de personnes ont répondu à l’invitation de la section AVO qui organisait un stage de danses traditionnelles suivi de son « petit bal du samedi soir ». La Scottish et la Mazurka sont, parmi les danses de couple, les plus importantes du répertoire de bal folk. « Le but de ce stage, explique Michèle Guyenot, une des organisatrices, était de donner aux participants l’occasion d’apprendre de nouvelles variantes dans les figures pour parfaire leurs techniques à partir des pas de base. » L’encadrement du stage était assuré par Sabine Wavre et Dieter Holstein, un couple suisse qui s’est spécialisé en danses folks.
« C’est une façon de se libérer des soucis de la journée »
Avec leur association Balazut, ce couple anime ensemble des stages de danses traditionnelles originaires d’Europe occidentale. « Nous faisons cela dans le cadre du loisir, explique Sabine, cela nous apporte beaucoup de plaisir. C’est une façon de se libérer des soucis de la journée ! » Éducatrice de profession, Sabine utilise également volontiers cette technique avec les enfants. « Pour eux, relate-t-elle, le mouvement du corps et de la musique est très structurant. » Samedi soir, d’autres danseurs se sont joints aux stagiaires, et les musiciens de Balazut ont été rejoints par le groupe les Sabots qui Dansent. À tour de rôle, les musiciens des deux groupes se sont relayés tout au long du bal folk qui a suivi et qui s’est poursuivi jusqu’à une heure avancée de la nuit. Comme le confient Noëlle et Bernadette, qui toutes les deux ont participé au stage, « ce qui est bien avec les danses folks, c’est que c’est très convivial et très détendu. On prend du plaisir à la danse et on s’amuse beaucoup. Et l’avantage avec le folk, c’est que tout le monde danse ! » Après le bal et ces deux demi-journées bien remplies, les stagiaires se sont retrouvés dimanche midi au restaurant. Les 8 et 9 avril aura lieu un stage de danses de Suède avec Stüre Goeransson, enrichi d’un bal folk, le samedi soir, avec le groupe Tradirrationnel. La section danses traditionnelles et populaires de l’AVO continue ses ateliers hebdomadaires chaque mardi soir au centre Jean-Moulin.
Les instruments avaient la part belle samedi soir et les musiciens se sont fait plaisir lors de ce bal.
13 février 2006 © Dernières Nouvelles D'alsace, Tous droits de reproduction réservés
Fessenheim - Dur de faire ses premiers pas !
« Pas chassé, pose, saute ! », jusque là, tout va bien. C'est après que ça se complique ! D'ailleurs, il est conseillé de faire de petits pas. Voilà qui n'a pas pour autant découragé les amateurs de danse bretonne : ils étaient nombreux à faire leurs premiers pas sur la piste de danse improvisée de la salle polyvalente de Fessenheim, samedi soir, sous les conseils avisés de Stéphanie, animatrice de l'initiation.
La troisième édition du fest noz, organisé par l'harmonie, a attiré plus de 500 visiteurs, amateurs de musique bretonne, de crêpes, de cidre, de bière bretonne et bien sûr de l'ambiance qui va avec. Les accords du groupe Galadriel, de Nancy, accompagnaient les premiers pas des participants : ça dansait aux sons des bombardes, flûtes traversières, guitare, synthé et saxo-soprano. Autant dire que pour les participants, bourrées, mazurka, valses et rondos n'ont désormais plus de secrets !
Timides, les premiers pas de danses bretonnes se sont confirmés au fil de la soirée. (Photo DNA)
13 février 2006 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés
Fessenheim - Danse, crêpes et cidre
La salle des fêtes a accueilli, samedi soir, les amateurs de fêtes bretonnes. Ce fest-noz, animé par T-Galad et le groupe Galadriel, était organisé par l’Harmonie municipale.
Le fest-noz organisé par l’Harmonie municipale de Fessenheim, s’est déroulé samedi à la salle des fêtes.
Pour cette soirée de danses folks bretonnes, les organisateurs avaient invité le groupe Galadriel, de Nancy, l’un des ensembles de l’Est de la France, spécialisé dans l’animation de bals folk ou de fest-noz.
Jean-Marie Marquet, le président de l’Harmonie municipale, Jean-François Dumont, responsable de l’école de musique, et Isabelle Libsig ont réussi leur pari : rassembler plus de 450 amoureux de danses folks, venus de toute la région et même des départements voisins. La soirée était placée sous le signe de la musique mais aussi des crêpes, du cidre et de la bière.
Le groupe T-Galad et Stéphanie, ont proposé une initiation aux danses bretonnes. Puis le groupe Galadriel est entré en scène en interprétant valses, bourrées et cercles, airs traditionnels bretons et des créations du groupe. Une musique à danser, à écouter et à vivre.
Durant la pause, un groupe musical local s’est produit pour la première fois et a été ovationné par le public.
Crêpes, cidre et bière ont été servis durant toute la soirée, qui s’est terminée tard dans la nuit.
Photos Christian Werthe
Stéphanie, du groupe T-Galad, a promulgué moult conseils afin que chacun puisse s’initier aux danses bretonnes, samedi soir à la salle des fêtes
14 février 2006 © Dernières Nouvelles D'alsace, Tous droits de reproduction réservés
Sainte-Marie-aux-Mines - Bal fol - Entrez dans la ronde !
Samedi dernier, l'école Aalberg organisait un bal folk au théâtre municipal de Sainte-Marie-aux-Mines. Les enfants se sont défoulés sur la piste de danse en fin d'après-midi, les plus grands prenant la relève le soir. Chacun y a trouvé son bonheur. Ambiance.
Un air d'accordéon résonne. Soudain des cris et beaucoup d'applaudissements. Dans le théâtre de Sainte-Marie-aux-Mines, une centaine de personnes dansent au rythme de l'instrument de Sylvain Piron. Ce n'est pas une soirée comme une autre, puisque la musique date du XIXe siècle. Pas de décoration, juste quelques chaises disposées le long des murs pour laisser le plus de place possible aux danseurs.
Les plus résistants pouvaient revenir le soir avec leurs parents
En fin d'après-midi, les plus petits avaient pu s'exercer aux danses folk. Un véritable succès, puisqu'il fallu faire trois grandes rondes pour emmener tous les enfants. Aurélien Courtecuisse, instituteur à l'école Aalberg, montrait les pas. Les filles avaient sorti leurs jupes longues et leurs costumes de princesse. Certains garçons, comme Léo, avaient choisi le costume de cow-boy. Tous se sont déchaînés et amusés pendant plus d'une heure.
Les plus résistants pouvaient revenir le soir avec leurs parents. Si les adultes étaient majoritaires dans la soirée, quelques têtes blondes étaient présentes parmi eux. Des filles ou des garçons couraient un peu partout, se tenant par la main pour former une ronde. Assis sur les genoux de leurs mamans, certains luttaient contre le sommeil. Il fut le vainqueur, et malgré le bruit beaucoup se sont endormis. Les participants arrivent en groupe, en couple ou parfois seuls. Un bref regard autour d'eux et certains se lancent immédiatement. Ils prennent la main qu'on leur tend et entrent dans la ronde. D'autres plus timides, préfèrent s'asseoir un instant et observer. Les hommes, à noter, sont plus timides que les femmes. Ils discutent entre eux et jettent quelques coups d'oeil sur la piste. Jusqu'au moment où leur épouses les cherchent à danser.
Ils ont délaissé pour un soir la musique techno
Les femmes comme leurs filles ont plutôt sorti les jupes longues. Quelques unes portent même des robes médiévales de couleurs vives. L'ambiance se réchauffant, les plus timorés se jettent à l'eau. Des adolescents sont même présents au milieu de la foule. Ils ont délaissé pour un soir la musique techno.
Debout au milieu des danseurs, Sylvain avec son accordéon, chante des comptines et montre les pas de danses. Certaines sont des chansons traditionnelles du XIXe de différents régions ou pays, comme la Bretagne, l'Alsace ou encore l'Irlande. D'autres sont des compositions de Sylvain, qui essaye toujours de mêler musique traditionnelle et paroles modernes, ou l'inverse musique moderne et paroles traditionnelles.
Les débuts sont difficiles pour quelques uns, les pieds de leur cavalier ou cavalière ne sont pas épargnés. Les pas sont pourtant simples. Les apprentis danseurs se déplacent de droite à gauche, d'avant en arrière en tenant leurs voisins par la main. Parfois, le mouvement se fait à deux, et cela devient donc un peu plus compliqué. Quelques uns se trompent de sens.
Au bout d'un certain temps, tout le monde a pris le rythme, et les mouvements s'enchaînent plus facilement. Les rondes se font de plus en plus petites autour de Sylvain. Les participants qui viennent d'arriver créent leur propre ronde. Les regards sont attirés par certains danseurs qui ne sont visiblement pas à leur premier bal folk.
Les gens ne sont pas seulement venus pour se mouvoir, ils exercent également leurs cordes vocales. Les paroles simples de Sylvain permettent à tous de participer, aussi bien les grands que les tout petits. Le théâtre commence alors à résonner de « hé ho » ou de « hé hé ». Tout le monde se prend au jeu. Les sourires sont sur les visages et de plus en plus de sièges sont vides autour de la piste. « Nous recommencerons l'année prochaine », confie Daniel Neff, directeur de l'école Aalberg.
Le temps d'une soirée, les danseurs se sont retrouvés dans un bal populaire du XIXe siècle. Comme quoi, il n'est nécessaire d'avoir de la musique moderne pour faire danser les gens jusqu'au bout de la nuit. Tous en sont repartis convaincus.
Le temps d'une soirée, les danseurs se sont retrouvés dans un bal populaire du XIXe siècle. (Photo DNA)
6 mars 2006 © Dernières Nouvelles D'alsace, Tous droits de reproduction réservés
Fegersheim - Bal
Une centaine de personnes se sont retrouvées samedi soir à Fegersheim pour un bal folk, organisé par l'association S'Narreschiff, de Hurtigheim. L'occasion de danser, toujours danser, cinq heures durant.
« Le folk, ce sont des danses d'autrefois, que l'on retrouvait dans les veillées, les fêtes ou les mariages, lorsque la télé n'existait pas encore », explique avec humour Françoise, trésorière de l'association S'Narreschiff, à l'initiative de la soirée. Aujourd'hui encore, si le petit écran fait partie du quotidien, il reste un bon nombre d'adeptes de ce mouvement qui, au-delà de l'aspect musical, est une façon de penser qui va à l'encontre des grandes idées politiques, et du show-business. Le folk, c'est avant tout la simplicité.
Robes longues, jeans et pieds nus
Samedi soir, dans le foyer paroissial de Fegersheim, le public change de monde. Pas de tailleur ni de costume cravate, pas de champagne, et parfois même, pas de chaussures. Mais des robes longues ou des jeans, du cidre ou de la bière, et des pieds nus, suffisant pour battre la mesure. Sur des airs bretons, celtes ou irlandais, les danseurs, avertis ou non, se défoulent. Il n'y a pas de chorégraphie précise, mais les mouvements sont souples, les membres du corps flottent dans l'air. Et ceci pendant cinq heures, sans s'arrêter.
La seule pause de la soirée, c'est celle qui a permis au groupe venu de Lyon, Vach'inton.g, de se reposer et de laisser la place à une autre formation du Haut-Rhin, les Poivres et Celtes. Pour que la musique ne s'arrête jamais.
Les quelques minutes qui ont servi de transition entre les deux ensembles ont été ponctuées de chants à capella. Pour une courte durée seulement. La cornemuse se remplit d'air, le flûtiste prend son souffle le guitariste donne l'accord, ça y est, la musique et la danse reprennent, pour quelques heures encore.
N. K.
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Pour en savoir plus sur le folk en Alsace : www.accrofolk.net
Il faut s'armer de souffle pour jouer de la cornemuse, un des instruments de la musique Folk
9 mars 2006 © L'alsace, Tous droits de reproduction réservés
Sainte-Marie-aux-Mines - Trio Trad, le folk saute frontières
Du folk bougrement inventif et qui joue à saute frontières, voici le Trio Trad, qui sera en concert ce samedi à Sainte-Marie-aux-Mines dans le cadre des Régionales de l’ACA (agence culturelle d’Alsace), avec la collaboration du centre socioculturel du Val d’Argent.
Venus de Belgique, ces trois musiciens, armés de leurs violons, cornemuse et accordéon diatonique, mêlent avec jubilation les mélodies profondes de Scandinavie aux chants bulgares, les valses wallonnes aux bourrées auvergnates, les csardas de Hongrie aux ballades irlandaises. L’occasion de voir qu’au-delà des frontières, les cultures ont des accents communs.
Non contents de picorer ainsi le long des chemins traditionnels européens, les membres de Trio Trad s’amusent à ajouter une pincée de classique par-ci, un zeste d’accents tziganes par-là, et un peu de jazz-rock à saupoudrer par-dessus.
La tournée qu’ils effectuent en Alsace commence ce samedi dans le Val d’Argent, avant de se poursuivre dans une dizaine de villes jusqu’en avril. À noter que le spectacle qu’ils proposent a obtenu le prix Tremplin des musiques traditionnelles des Jeunesses musicales de France en 2001.
D.R.
Le Trio Trad mêle avec jubilation le folk européen au classique et au jazz-rock
27 mars 2006 © L'alsace, Tous droits de reproduction réservés
Champagney - Les Campenottes au pas celtique
La célèbre association « Les Campenottes » de Champagney, association de danse folk et folklorique, a organisé samedi soir à la salle des fêtes de Champagney sa soirée de danses traditionnelles. L’orchestre «Doedezalk», nom des Flandres, est venu tout particulièrement animer la soirée. Une troupe talentueuse et réputée, de Belfort. Denis Wlaminck, animateur hors pair, était présent pour l’ambiance et les consignes. C’est une troupe musicale de musiques et danses traditionnelles, principalement des Flandres, musiques celtiques, mais qui donne aussi dans tous les genres et va même jusqu’à la musique roumaine. Ce sont des danses de toutes sortes : des scottishs, des valses, des polkas, des mazurkas et les célèbres cercles circassiens qui vont se succéder tout au long de la soirée.
Technique du cercle circassien
Le principe du cercle circassien ne manque pas d’originalité. C’est une danse qui se pratique en ronde avec, impérativement, les hommes et les femmes alternés. Tout le monde n’a pas manqué de rigoler quand l’animateur a bien spécifié que le cercle « est une danse échangiste, donc on ne garde pas sa partenaire ». La musique se met en route et les garçons avancent au milieu du cercle, pied gauche en premier, et reculent de quatre pas. Puis c’est au tour des filles de faire la même chose. Ensuite, les garçons doivent repérer leur partenaire de gauche, refont quatre pas en avant, demi-tour, et vont se retrouver face à leur partenaire. Après, on swingue ! Le tout, toujours sur 16 temps.
Une bonne fatigue
Lors de cette danse, il est impressionnant de voir toutes les générations confondues se retrouver à danser en rythme, quel que soit sa ou son partenaire. C’est avec entrain que tout le monde se prête au jeu. Le talent des musiciens et des danseurs ont fait que cette soirée a remporté un vif succès, dans une grande convivialité. Les danses se sont enchaînées jusque tard dans la nuit puisque chacun a rejoint ses pénates vers les 1 h 30 du matin, fatigués, mais quelle bonne fatigue !
Se renseigner
L’association « Les Campenottes » se réunit chaque mardi de 20 h 30 à 22 h à l’école maternelle du centre, rue des frères Renaud à Champagney. Elle existe depuis 1995 et ne cesse de grandir et devenir célèbre. Elle travaille aussi en collaboration avec Valdoie pour des échanges d’animations. Il n’y a pas d’âge pour venir les rejoindre.
Béatrice Barthelet
L’association « Les Campenottes » de Champagney a organisé sa soirée de danses traditionnelles, avec pratique du cercle circassien.
5 avril 2006 © L'alsace, Tous droits de reproduction réservés
Biesheim - Une soirée folk avec Rhénania-Alliance
Paul Martin, un des membres de l’ensemble Rhénania-Alliance de Biesheim est l’instigateur du folk à Biesheim. La salle Saint-Exupéry, a prêté son cadre au bal folk qui, chaque année, attire plus de « mordus » qui viennent de la proche région mais aussi d’outre- Rhin.
Les danses brassent volontairement les partenaires, tissent des liens, intègrent le danseur solitaire à une farandole, et font également la part belle aux couples. Cela a encore été le cas samedi soir en présence de trois groupes : La Poupée du Loup, pratiquant un style traditionnel de folk rock intermédiaire.
Composé de cinq musiciens qui emploient des instruments à cordes et à vent, et d’un chanteur, ce groupe produit de la musique très travaillée et accrocheuse, qui se rapproche assez fréquemment de la nouvelle chanson française. Le deuxième groupe, Pouce Étiré, pratique une musique de style traditionnel et dépoussiéré.
Ses deux musiciens jouent de l’accordéon diatonique, et la musique est une reprise d’airs traditionnels. Jacky Saly et Thomas Lavarenne, les musiciens, redonnent à l’accordéon diatonique toutes ses lettres de noblesse. Le dernier groupe, 1,618, de Strasbourg, est composé de Cathy, Vincent, Maud, Stefan et Cédric. Ce groupe a proposé de la musique traditionnelle ancienne, métal et progressive.
Gérard Kubler
Le folk attire chaque année un public de plus en plus nombreux
15 avril 2006 © L'alsace, Tous droits de reproduction réservés
Valdoie - Si tu passes là-bas vers le Nord
Le centre Jean-Moulin a vécu, le temps d’un week-end, aux rythmes des musiques et des danses nordiques.
L’atelier de danses traditionnelles et populaires de l’association du Val d’Oye (AVO) a organisé, le week-end dernier, un stage de musique et de danses. Jean-Marie Mercier, animateur dans cet atelier, a dit combien il a été séduit par ces danses suédoises : « La plupart de ces danses (scottisch, mazurka, stigvals, hambo…) sont très centrées sur la relation avec les autres. La polska, c’est un peu le blues scandinave, les musiques sont particulièrement énergiques et en même temps nostalgiques…
« La danse est un langage universel »
Ce sont des mélodies à trois temps qui ont la particularité de se danser sur deux temps. Cette manière de danser produit des effets tout à fait particuliers… et les airs, qui pour beaucoup dérivent de la musique baroque, apportent beaucoup d’émotions et de nostalgie. Ces ambiances très chaleureuses ont leurs fanatiques. » En effet, ce stage, a rencontré beaucoup de succès, puisque 44 stagiaires se sont inscrits. « Le groupe est très cosmopolite, a confirmé Jean-Marie, on a recruté de Francfort à Metz, en passant par Paris, Tours, Grenoble, Lyon… Ce sont tous des gens passionnés qui sont prêts à faire des kilomètres pour s’offrir un week-end de danses ! » Sur le plan pratique, le stage a été encadré par Stüre Goeransson et sa partenaire Susan Gothe, quant à elle, s’est occupée de la partie danse. La partie musique a été assurée par Sigmar Gothe à l’accordéon, et Elke Stauber-Micko au violon. Ingénieur d’origine suédoise, Stüre a baigné dans l’ambiance de ce folklore dès son plus jeune âge. « Même si tous les genres m’intéressent, explique-t-il, j’essaie de me limiter aux danses suédoises, norvégiennes et scandinaves… Quant à notre polka, elle ressemble un peu à la « bourrée » que vous avez en France… » Stüre ne parle pas français, mais pour lui, ce n’est pas un problème. « Il suffit de savoir regarder, écouter et imiter… On n’a pas besoin de beaucoup de mots, la danse est un langage universel… et, conclut-il, un formidable outil de communication avec son partenaire. » 21 heures. Tandis que les stagiaires finissent leur repas, les premiers visiteurs arrivent pour le bal. Bien vite, les musiciens se saisissent de leurs instruments et invitent tout le monde à les rejoindre et à s’élancer sur la piste pour une soirée de danses… qui se prolongera jusqu’à une heure avancée de la nuit.
Marc Pillet
La polska suédoise, c’est un peu comme la bourrée auvergnate.
19 avril 2006 © L'alsace, Tous droits de reproduction réservés
Feldbach - Les joies du folk
Une centaine d’enfants de cinq villages différents se sont retrouvés pour danser ensemble au son de l'accordéon, de l'épinette des Vosges et du violon.
La salle communale de Felbach a résonné de musique et de joyeux cris d’enfants jeudi dernier lors de la rencontre intercommunale de danses organisée par une équipe d’enseignants de Fislis, Ferrette, Feldbach et Illfurth. Les CM1 et CM2 de Roland et Régine Schier, les CE2, CM1 ,CM2 de Danyèle Besserer, les CM1, CM2 de Rémy Eckenschwiller et les CP de Fabienne Martin, soit 103 enfants au total se sont retrouvés pour exécuter ensemble un programme de danses folk apprises durant le second trimestre dans le cadre d’un cycle scolaire « danses collectives ».
L’association du département Musique et Culture a financé une partie du projet.
L’idée est la suivante : faire apprendre aux enfants des danses folk et se réunir avec d’autres classes pour les danser ensemble.
Lors d’une journée convenue, on invite un vrai musicien, en l’occurrence Gilles Péquignot, qui apporte tous ses instruments, l’accordéon, la cornemuse, l’épinette des Vosges, le violon et la mandoline. Pendant toute une journée, en suivant un programme bien défini, on alterne danses collectives et danses individuelles par classe.
Assez compliquées
C’est alors l’occasion de présenter ces danses, assez compliquées parfois: chaque classe présente aux autres celle de son choix, dans sa propre chorégraphie. Pour coordonner tout ce petit monde, il faut du savoir-faire. Danyèle Besserer, enseignante à Ferrette, prend le micro. Sur l’estrade, elle rappelle les pas, guide les danseurs, demande le silence. Aidée par les autres enseignants qui circulent entre les groupes, elle commente les danses, donne une appréciation et tout se met en place. Après un repas pris en commun et l’occasion de faire plus ample connaissance avec les copains des autres villages, on recommence de plus belle, et on refait pour le plaisir une petite Cochinchine, la Polka des allumettes ou la Chapelloise, la plus délirante étant quand même celle qui s’intitule Les sept sauts.
Patricia Cosatto
Dans la salle communale de Feldbach, rencontres dansantes interclasses pour finir le trimestre en musique,
sur des pas de danses populaires traditionnelles.
17 mai 2006 © Dernières Nouvelles D'alsace, Tous droits de reproduction réservés
Eguisheim - Bal folk - La Cantèle fait danser
Il y avait bien du monde, samedi soir, à la salle de la Tuilerie, pour entendre la chorale mixte, mais aussi pour danser aux sons du groupe «Au gré des vents», venu du Sundgau.
Ce groupe a su, avec beaucoup de rythme, entraîner les participants dans des rondes, des quadrilles et des danses en couples qui se sont enchaînés à un rythme soutenu. Les instruments, tels la cornemuse, la guimbarde ou la vielle, ont donné une touche rétro à ce bal folk.
Quant à la Cantèle, sous la direction de Pierre-Paul Schmitt, elle s'est produite à deux reprises au cours de la soirée en interprétant des chansons à danser de son répertoire.
Bien sûr, le «Widela, Wadela» était typique de notre province, mais les autres régions françaises n'étaient pas oubliées avec «Vivent les Auvergnats», «Jean-Renaud a un pommier», «J'ai une bonne amie à Quimperlé»... Une soirée détendue, qui a permis à tous de découvrir des danses traditionnelles, de les apprendre rapidement et de s'amuser sur des airs sentant bon le folklore et les fêtes d'autrefois !
Entrez dans la danse... (Photo DNA)
27 mai 2006 © Dernières Nouvelles D'alsace, Tous droits de reproduction réservés
Thann - Relais Culturel - L'humour d'Excalembour
Pour ses 10 ans de scène, Excalembour avait invité tous ses amis, samedi soir au Relais Culturel de Thann pour une fête tout en humour et calembours, avec un retour sur images et sur chansons...
Une Table Ronde au milieu du public, des chevaliers prêts à se détricoter la cotte de maille ; le ton est donné ! La soirée sera une soirée de légende ou ne sera pas ! Puis est venu le son : violons, banjo, guitare, flûte et tambourin entament une gigue à désembrumer les légendes celtiques.
Sur scène, c'est la fête !
Autour des tables et sur les gradins, les jeux de mains vont bon train : on claque le rythme, on siffle la rengaine. Maureen l'Irlandaise chante une vieille ballade. Douceur et nostalgie, mais la trêve sentimentale sera de courte durée. Voici un rock celtique trépidant et trépignant au rythme des claquettes et des belles gambettes de Christina, dans le pinceau de lumière. Sur scène, c'est la fête. Archets échevelés, jarrets sautillants, tignasses au vent, on se fait plaisir entre musiciens.
« Rêves envolés, rêves partis », « Songe d'une nuit d'épée », jouent les intermèdes. Connaissez-vous le gloutri ? Il permet de jouer de la musique tout en sifflant le vin du Rangen ! Savez-vous qu'en 1664, les Suédois ont attaqué le château de Kronenbourg et qu'ils ont laissé comme souvenir de leur passage le nyckel-harpa à l'étrange sonorité ? Ce 10e anniversaire a été bien traité en humour et calembours, avec un retour sur images et sur chansons, avec des musiciens amis et les anciens du groupe qui étaient venu offrir un brin d'amitié très folk à Eric et Nicolas Hueber, les frères fondateurs d'Excalembour.
L.G.
Excalembour a fêté ses 10 ans au Relais Culturel. (Photo DNA)
27 mai 2006 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés
Dix ans d’Excalembour au Relais
Ambiance débridée, rythmes déchaînés ou tendres et danses débordantes de vie ont présidé au 10e anniversaire d’Excalembour, célébré mercredi soir au Relais culturel.
Le Relais, une fois de plus, a servi de lieu de ralliement à tous ceux qui aiment cette musique mélangeant des traditions aussi attachantes que les Celtes, les Acadiennes,
les Alsaciennes… Ils étaient près de 500, mercredi soir, à taper dans les mains, reprendre les chants du bout de la langue mais surtout être atteints par une musique emblématique de joie de vivre et de bonheur. Devant la scène, quelques tables dont une ronde entourée par des guerriers en côtes de maille ont cherché l’ivresse dans du Rangen bu goulûment dans des cornes d’aurochs.
Puis, nos chevaliers buveurs invétérés ont été remplacés par un sextette de musiciens mettant leurs violons, banjo, bohdran, guitare et flûte au service d’airs rappelant délicieusement l’Acadie. Une danseuse accorte à croquer est montée sur la table imprimant à claquettes frénétiques un rythme déchaîné.
Musique celte
C’était le signal du lever de rideau ! La scène, deux rochers percés par l’Excalembour, cette épée oh combien magique, une formation à géométrie variable de quatre à une dizaine d’exécutants, pleins de talents, se lance dans un répertoire éclectique qui revisite les courants des sessions traditionnelles de la musique celte. Leur musique est portée par une rythmicité élégante qui provoque des démangeaisons dans les jambes des fans, leur fait battre les mains, les plongent dans une transe bucolique.
Une polka, une mazurka, une valse unissent les traditions musicales de nos ancêtres alsaciens aux gigues de la verte Irlande, aux bourrées de la douce et sauvage Acadie. Ils sont parfois teintés d’une touche de funk ou de rock. L’humour et la bonne humeur sont omniprésents. Les bons mots d’Éric fusent ! Il rend compte entre quelques plaintes d’accordéon ou un rif de guitare qu’au jour près Noël sera fêté dans 7 mois, il évoque la destruction du Château de Cronenbourg en 1664.
Une ballade rythmée par le bohdran crée un climat intime. La voix de Cécile exprime toute sa nostalgie et son lyrisme.
Le spectacle est très professionnel, d’une musicalité nerveuse et d’une authenticité exceptionnelle sans pour autant perdre de sa spontanéité, sa fraîcheur, son enthousiasme. Après dix ans de travail, ces musiciens ont gardé leur âme de pionniers ! Quand à la pérennisation du groupe, elle est en bonne voie.
Les deux petits derniers (violon et batterie) ont prouvé que le blé celte lève dans ses rangs et le ventre rebondi de Cécile a témoigné de sa contribution à la relève.
L A Maller
Excalembour, quand la légende devient musique.
1 juin 2006 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés
Lautenbach - Musiques et danses folk
Le 22e rencontre « Lutherie Dancerie mét Müsik » animera les soirées des vendredi 2, samedi 3 et dimanche 4 juin, aux abords des célèbres tilleuls de Lautenbach, de la collégiale et de l’ancienne gare. Organisée par l’association Stockbrunna, cette édition reste conforme à l’idée du départ : promouvoir les musiques et danses folks.
Cette année, 52 groupes animeront deux scènes de concert, une salle consacrée aux ateliers de danse et un parquet de bal en après-midi. L’espace des luthiers accueillera des fabricants d’accordéons, de violons et nyckelharpas, d’anches de cornemuses et un brocanteur musical. Le soir, sur les deux scènes de l’ancienne gare, il s’agira de danser au son de groupes venus d’Italie, de Belgique, de Suisse, d’Allemagne, de Bretagne, d’Auvergne, de Franche-Comté et d’Alsace, qui joueront également des airs d’Europe ou du Canada. Le coup d’envoi de ces rencontres sera donné vendredi soir à 20 h 30, sous le chapiteau de l’ancienne gare, par « Excalembour » qui vient de fêter ses dix ans, et par « Pascaline et les Entiers », suivi d’un bal animé par « Excalembour » et « Quatr’Quart »
Le programme Samedi et dimanche, concerts de 15 h à 19 h dans la cour de la Collégiale et sous les Tilleuls ; ateliers danses de 15 h à 19 h dans la salle de l’ancienne gare ; bal d’après-midi de 15 h à 19 h sous le chapiteau de l’ancienne gare ; ateliers musique dans la petite salle du 1er étage de l’ancienne gare de 15 h à 18 h ; et bals à partir de 20 h sous le chapiteau de l’ancienne gare et dans la salle de l’ancienne gare. Par ailleurs, l’exposition sera ouverte de 15 h à 19 h.
Entrée libre pour les concerts, les ateliers, les bals d’après midi, les expositions. Entrée payante aux bals du soir
Bernard Erhard
Tout ce weekend, Lautenbach va vivre au rythme des airs de musique folks. Les amateurs vont aussi pouvoir danser sur les parquets.
1 juin 2006 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés
Le folk alsacien se met à l’internet
La musique folk est très présente en Alsace par la diversité des musiciens et des manifestations. Il existe un site internet alsacien spécifique à ce mouvement : Accrofolk.net. Ce site est né en mai 2005 d’un passionné de folk de Colmar, Hervé Subiger. Il nous livre « J’aime la musique, j’aime créer, de manière concrète ou virtuelle. J’avais envie, depuis longtemps, de réaliser un site internet, j’ai remarqué que l’Alsace n’avait pas son site folk, à l’instar de la Franche Comté ou de la Lorraine par exemple. Voilà un créneau à saisir ! Avant de commencer, je me suis renseigné auprès d’acteurs du folk de la région pour savoir si cette initiative était la bienvenue. J’ai eu quelques encouragements, alors je me suis lancé. Aujourd’hui, je suis moi-même surpris d’avoir pu créer un site de plus d’une centaine de pages et je tiens à remercier les artistes qui participent activement à la richesse du son contenu. » Accrofolk.net renseigne sur plus d’une vingtaine de groupes de la région, artistes de musique traditionnelle et de folk aux influences diverses. Le site donne également quelques éclaircissement sur les danses et où se rendre pour les apprendre (il y a des ateliers folks du nord au sud de l’Alsace). Une centaine d’internaute consulte le site tous les jours pour, par exemple, s’informer des rendez-vous folks du week-end ou écouter quelques extraits de musique locale. Vous trouverez également en ligne le programme des 22ièmes rencontres Lutherie, Dancerie Met Müsik qui aura lieu du 2 au 4 juin prochain à Lautenbach. Pour vous renseigner sur le folk local, rendez-vous sur www.accrofolk.net, un site Dense en Folk.
1 Juin 2006 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés
Étueffont - Soirée folk de qualité
La soirée folk organisée au centre socioculturel Eiscae samedi dernier aurait mérité plus de participants compte tenu de la qualité des musiciens qui s’y sont produits.
En effet la programmation de cette soirée était prometteuse avec la prestation du groupe Alambic. Composé de 5 musiciens, ce quintet acoustique originaire de Besançon, a développé son propre style composé d’arrangements de musiques inspirées des rythmes de danses traditionnelles venues majoritairement de Bretagne, d’Auvergne et du centre de la France. L’influence aussi de la musique des Balkans et d’Irlande rend les mélodies jouées par le groupe, très dansantes.
Quelques personnes ont largement profité de cette ambiance festive pour s’adonner à leur passion de la danse folk. Les autres spectateurs, une vingtaine, se sont laissés captivés par l’harmonie des violons, mandoline, flûte traversière, guitare, percussions, bouzouki et contrebasse.
Photo Jean Déchambenoit
Les musiciens d’Alambic ont conquis les spectateurs.
1 Juin 2006 © Dernières Nouvelles D'alsace, Tous droits de reproduction réservés
Lautenbach / Lutherie Dancerie mét Müsik
Folk et tradition, trois jours durant
Conforme à l'idée de promouvoir les musiques et danses folks, la 22e édition de la rencontre « Lutherie Dancerie mét Müsik », organisée par l'association Stockbrunna, prendra place aux abords des célèbres tilleuls de Lautenbach, de la collégiale et de l'ancienne gare lors du week-end de la Pentecôte.
Cette année, 52 groupes de musique et d'ateliers animeront deux scènes de concert, une salle consacrée aux ateliers de danse, un parquet de bal en après-midi. L'espace des luthiers accueillera des fabricants d'accordéons diatoniques, de violons et nyckelharpas, d'anches de cornemuses et un « brocanteur musical ».
Aux bals du soir sur les deux scènes de l'ancienne gare, il s'agira de choisir de danser au son des groupes venus d'Italie, de Belgique, de Suisse, d'Allemagne, de Bretagne, d'Auvergne, de Lorraine, de Franche-Comté et d'Alsace. Ils interprètent des répertoires de leur terroir ou élargissent leur champ à l'Europe, au Canada ou à leurs propres compositions.
Inaugurant la rencontre, les groupes « Excalembour », qui vient de fêter ses 10 ans à Thann, et « Pascaline et les Entiers» se donneront en concert vendredi soir 2 juin à 20 h 30 sous le chapiteau de l'ancienne gare, suivi d'un mini-bal avec « Excalembour»et « Quatr'Quart ».
Dimanche à 11 h 30, l'apéritif-concert offert par la commune sera animé sur le parvis de la collégiale de Lautenbach par « Domus », groupe composé de Luc Arbogast, haute-contre surprenant et passionnant, suivi par « Ta Ton Tam ».
Pas de tête d'affiche, une grande envie de se rencontrer, des événements en permanence, un accès gratuit partout à l'exception des bals de samedi et dimanche soir, la rencontre est à consommer sans modération.
Le programme détaillé et les liens de plusieurs groupes sur le site www.accrofolk.net.
52 groupes de musique et d'ateliers animeront deux scènes de concert et une salle sera consacrée aux ateliers danse. (Photo archives DNA)
4 juin 2006 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés
Lautenbach-Schweighouse - Musiques et danses folks sous les tilleuls
Le 22e rencontre « Lutherie Dancerie mét Müsik » se poursuit aujourd’hui dimanche de Pentecôte aux abords des célèbres tilleuls de Lautenbach, de la collégiale et de l’ancienne gare.
Organisée par l’association Stockbrunna, cette édition reste conforme à l’idée de départ : promouvoir les musiques et danses folks. Le coup d’envoi a été donné vendredi soir sous le chapiteau de l’ancienne gare par Pascaline, jeune chanteuse locale, et les Entiers, suivi d’Excalembour. La soirée s’est terminée par un petit bal folk de mise en jambes proposé par le groupe Quatr’Quart.
52 groupes de musique et de danse continueront d’animer les différents lieux de rencontres, proposant concerts, bals et ateliers. Le programme de ce jour est le suivant. À 11h30, apéritif concert avec Domus et Tatontam. Concerts à partir de 14h dans cour de la collégiale avec Green Spirit, Brembaghet, L’Entz, Bagage et Domus ; également sous les tilleuls avec l’Estrade de Mirecourt, Carmen Strauss et Sylvain Piron, Saure Gurken et Fiedel Tastro; et enfin, dans la collégiale, à 15h30 à et 16h30, avec Avel Vor et Cairn.
Dans le même temps, un bal d’après-midi est organisé à partir de 14h sous le chapiteau de l’ancienne gare et des ateliers danses sont proposés à la salle de l’ancienne gare. Auprogramme: danses irlandaises, de Wallonie, des bourrées, danses vénitiennes et danses alsaciennes ou contre danses.
Enfin, un atelier musique d’ensemble est organisé à 16h dans la petite salle de l’ancienne gare, au 1er étage. Toutes ces animations sont gratuites. Enfin, des bals folks seront donnés à partir de 20h30 sous le chapiteau et à l’ancienne gare (entrée payante).
Bernard Erhard
Pascaline a donné le coup d’envoi de cette 22e édition de « Lutherie Dancerie mét Müsik », les rencontres folks de Lautenbach.
4 juin 2006 © DNA tous droits de reproduction réservés
Le folk en son jardin
La 22ième édition du festival Lutherie Dancerie met Musik s'est déroulée se week-end à Lautenbach en présence d'un public nombreux et enthousiaste.
Danièle et Jacques Fuchs, animateurs de l'association Stockbrunna et responsables de la programmation comprenant une cinquantaine de formations, pouvaient, dimanche, être légitimement fiers du travail réalisé avec la collaboration d'une trentaine de bénévoles. Venus de Belgique, d'Italie. d'Allemagne» de Suisse, de nombreuses provinces hexagonales et bien évidemment du Fiorival, auditeurs et Formations musicales ont donné à la commune de Lautenbach un petit air de ville festivalière, où la musique était (presque) présente partout, du parvis de l'église à la cour de la mairie, des tilleuls chers à Jean Egert à l'ancienne gare célébrée dans Jules et Jim.
L'écoute et la pratique instrumentale étaient bien évidemment les éléments, fédérateurs de ces rencontres folks, en mettant à l'honneur le patrimoine originel d'une région, et non son aspect clinquant et mercantile. Mais les versants lutherie et archeterie n'étaient pas en reste grâce à quelques artisans d'art, tandis que les ateliers de techniques musicales et de danse étaient pris d'assaut. Seuls moments payants de ce festival, mais réputés depuis des lustres pour leur convivialité et l'enthousiasme jusqu'au bout de la nuit des danseurs comme des musiciens, les bals folks des deux soirs ont connu une affluence remarquable, plus de 800 personnes ayant été dénombrés samedi en nocturne.
21 Juin 2006 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés
Aspach-le-Haut - Du folk irlandais à la fête des footballeurs
À proximité de leur stade, les footballeurs d’Aspach-le-Haut présidés par Gilbert Stella ont organisé deux fins de semaine dédiées à différents spectacles musicaux dont celui, en final, avec le groupe de folk irlandais Les Chum’s. C’était la 5e apparition de ce groupe aux fêtes du club sportif, une fidélité entretenue entre Joseph Schneider, le violoniste du groupe, et Christian Nahan, le vice-président des footballeurs.
Le concert des Chum’s a rassemblé, sous deux chapiteaux prêtés par la commune et l’entreprise Rueff, quelques centaines d’amateurs qui ont été invités à s’initier à certains pas de danse bien particuliers. Une imposante buvette a proposé des grillades, des tartes flambées et de la bière irlandaise. La semaine précédente, la soirée du vendredi avait été marquée par des rythmes de musique disco et le lendemain samedi, la nuit avait été ponctuée du passage sur scène de cinq groupes de jeunes musiciens amateurs réunis par Florian Nahan, « des groupes de la contrée, qui ont toujours besoin d’un coup de pouce pour mieux se faire connaître » a commenté Florian. Rap, métal fusion, hip hop… étaient au répertoire des cinq ensembles qui, devant 300 personnes, se sont exprimés sur la scène-plateau d’un semi-remorque gratuitement mise à disposition par les transports Wolfersperger (lire aussi «L’Alsace» du 16 juin). Ce mini-festival a permis d’entendre les groupes Miike Production de Thann, Smash Hit Combo de Cernay, Forget et Irain Less, tous deux d’Aspachle- Haut, et le DJ Adikd End Mentek de Soultz. Albert Mura
Photo A.M.
Les Chum’s ont animé l’ultime soirée des footballeurs
13 août 2006 © DNA tous droits de reproduction réservés
Ohlungen - Festival Summerlied
Des danses à partager
Le festival Summerlied à Ohlungen n'aurait sans doute pas le même goût sans la danse folk. Chaque journée se termine immanquablement par un bal folk et plusieurs ateliers sont organisés au fil du festival pour apprendre à danser.
Catherine Paira et Sylvain Piron sont à la manoeuvre du côté de la scène de la forêt avec une vingtaine de « stagiaires ». La séance débute par des danses de la Renaissance et des danses bretonnes. Bientôt, le voyage se poursuivra en Angleterre ou en Irlande, dans le Massif central et, pourquoi pas, en Alsace...
Catherine distille quelques savants conseils tandis que Sylvain se prépare à jouer de l'accordéon diatonique. La ronde s'est formée et la danse peut commencer, rythmée par le chant des deux animateurs. Les groupes qui sont programmés dans la soirée sont en train de faire leur balance sur la scène de la Clairière, non loin de là. C'est un peu assourdissant mais cela ne perturbe pas trop l'atelier de danse folk. On en sourit et, surtout, on reste concentré. Les débutants connaissent parfois quelques difficultés pour se mettre au diapason des danseurs confirmés. Néanmoins, tout se déroule dans une ambiance particulièrement détendue.
Prendre du plaisir
« On s'adapte selon les niveaux des uns et des autres, explique Sylvain Piron. Ce sont des danses à partager. L'objectif est de mettre les gens ensemble et de prendre du plaisir tout simplement ». Et un, et deux, et trois, et quatre. Deux petits pas à gauche. Un pas à droite... Les danseurs se tiennent par l'auriculaire. Toute la difficulté de l'exercice semble résider dans une bonne coordination des bras et des jambes. Pas si simple, à première vue. Catherine Paira change régulièrement de position dans la chaîne pour donner le tempo et corriger un mouvement peu orthodoxe de l'un ou l'autre maillon.
Même la pluie n'arrive pas à saper le moral des danseurs. Quelques gouttes se sont mises à tomber. Alors on enfile qui un coupe vent qui un pardessus et c'est reparti. « Vous risquez de retrouver cette danse au menu du bal folk de ce soir, prévient Catherine. Mais il se pourrait que cela soit un peu plus rapide... ». L'atelier constitue en tout cas une excellente préparation en vue du bal qui clôture chaque journée du festival. Michel, le Mosellan, « amateur éclairé » de danse folk, a déjà un bal à son actif. « J'apprécie beaucoup la convivialité de ce genre de rendez-vous, déclare-t-il. Et puis ici, il y a ce magnifique décor champêtre en plus ».
Jean-Marc Jankowski
Les musiciens sont entrés dans la ronde. (Photo DNA)
21 août 2006 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés
Sundgau - Au gré des Vents
Danyele Besserer et Gilles Pequignot ont accompagné Coquelicorne et les Conteuses du Sundgau lors de séances de contes d’ici et d’ailleurs, relatant la sagesse ancestrale, les valeurs universelles.
Rythmes folk, instruments traditionnels et musiques du monde.
5 septembre 2006 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés
Lapoutroie - Un bal folk au profit de Stop Fessenheim
Sous l’impulsion de citoyens de la vallée de Kaysersberg, un bal folk est organisé à Lapoutroie samedi soir. La recette de la soirée sera reversée à l’association Stop Fessenheim. Pour avoir davantage de poids dans le combat pour la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim, l’association Stop Fessenheim, présidée par Nicole Roellens, s’est alliée avec l’Association trinationale de protection de la population des alentours de Fessenheim dont le siège se trouve à Bâle. Pour arriver à leurs fins, une avocate de renom, en l’occurrence Corinne Lepage, a été chargée de défendre le dossier auprès des tribunaux.
Sensibles à la cause antinucléaire
Un « premier succès juridique» a été obtenu puisqu’EDF s’est résolue à mettre à disposition à tout citoyen qui le demande des documents administratifs relatifs à la sécurité des centrales françaises, « ce qui normalement aurait dû être le cas sans procédure juridique», précise Claude Maillet, membre de Stop Fessenheim, association qui a d’abord été un collectif de citoyens persuadés que la centrale la plus vieille de France (sa mise en service date de 1977) constitue un risque important. « Et pour financer nos dépenses juridiques engagées dans ce combat, avec trois autres citoyens de la vallée, nous avons imaginé l’organisation d’un bal folk», poursuit Claude Maillet, qui est, par ailleurs, membre du conseil d’administration de l’Association des énergies citoyennes de la Weiss. Ce groupe de citoyens se décrit volontiers comme « des folkeux sensibles à la cause antinucléaire ». Deux groupes sont donc prévus au programme de cette soirée : Viendez-Voir et Sylvain Piron. «Le folk, c’est d’abord les danses traditionnelles de France et d’Europe. Cela s’adresse à tout le monde et c’est très convivial». Le quatuor, cheville ouvrière de l’événement, entend attirer entre 200 et 300 personnes, « du tout petit à la personne âgée», à Lapoutroie, commune dont le maire, Jean-Marie Muller, a signé l’appel à la fermeture de la centrale de Fessenheim, à l’instar de 140 autres élus. J.D.K. Bal folk, avec
Viendez-Voir et Sylvain Piron, samedi 9 septembre, à partir de 20 h 30, à la salle polyvalente de Lapoutroie. Entrée : 8E. Animation gratuite pour les enfants de 15 h 30 à 17 h.
14 septembre 2006 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés
Reprise de l'atelier de danse traditionnelle de Carnet de Bal.
L’atelier de danses folk de l’association Carnet de Bal redémarre, à partir du mardi 26 septembre, tous les mardis soirs, à la Maison des Associations de Colmar, route d’Ingersheim, de 20 h 30 à 22 h 30. L’occasion propose de découvrir des danses très variées telles que branles alsaciens, valses, mazurkas, bourrées, contredanses anglaises, danses basques, bretonnes, mais aussi des Balkans, d’Israël,… des danses conviviales, souvent en chaînes ou en cercles. Nul besoin d’être en couple ; pas de costume non plus. Se munir simplement de chaussures propres à semelle claire. Le coût est de 80 E pour l’année, plus l’adhésion à l’association de 10 E ; par trimestre (30 E plus l’adhésion). Une séance est gratuite afin de se familiariser avec les différentes techniques.
25 septembre 2006 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés
Sainte-Marie-aux-Mines - Accents folks dans la vallée
Li Bouchtorgnans, tel est le nom d’un groupe de musique folk qui s’est créé dans le Val d’Argent. On pourra le découvrir samedi soir lors d’un bal au profit de l’école Aalberg.
Lorsqu’on les entend, on a instinctivement le pied qui se met à battre le rythme et l’envie d’esquisser quelques pas de danse. « Li Bouchtorgnans » est un groupe de musique folk qui s’est constitué dans le Val d’Argent. Li bouchtorgnan ? On s’en doute, c’est du patois welche, et le mot désigne le coffin, le coffret en bois que les paysans portaient à la ceinture pour y transporter leur pierre à aiguiser.
Ils sont sept à y participer : Aurélien Courtecuisse et Raymond Frank à l’accordéon diatonique, Pierre Conreaux et Anne Schlick — Courtecuisse au violon, Jean-Noël Gwozden à la contrebasse, Émile Gwozden au tambour et au bodhran, et Jean Marchal à la guitare et à la flûte. Tous musiciens pa ailleurs dans d’autres formations et d’autres styles de musique.
« Quand on parle musique traditionnelle, on pense houmpapa. Il existe pourtant de très belles musiques anciennes »
Si l’association qu’ils ont fondée — appelée également Li Bouchtorgnan — est toute récente, le groupe en lui-même existe depuis un an. Il s’est créé lorsque Aurélien Courtecuisse, alors à l’école de Rombach-le-Franc, a proposé d’organiser un bal folk pour financer une classe verte. « Cela a été un succès, se souviennent les musiciens. L’espace Raymond Hestin était plein, aussi bien avec des amateurs de musique folk venus de la plaine que des Rombéchats qui ne connaissaient pas cette musique. Ils ont vraiment apprécié. » Les musiciens ont donc décidé de renouveler l’expérience cette année, cette fois pour l’école Aalberg de Sainte-Marie-aux-Mines, où enseigne désormais Aurélien Courtecuisse. « En Alsace, quand on parle musique traditionnelle, on pense au houmpapa. Pourtant, il existe de très belles musiques, plus anciennes, les branles, les polkas… que les gens redécouvrent peu à peu. »
D’autant plus que le folk a un gros avantage : « Il n’y a pas besoin d’être un’’bon danseur’’ pour participer. Les danses sont simples à apprendre et permettent à chacun de s’insérer facilement dans le groupe. »
Après le bal de l’an dernier, Li Bouchtorgnans ont également joué à Noël à la maison de retraite Saint-Vincent à Sainte-Croix-aux- Mines. Un souvenir qui les a marqué : « Nous avons été surpris de voir combien les personnes âgées avaient été émues en écoutant cette musique. » Ils ont également participé à des actions d’Amnesty International à Sélestat. Et le groupe compte bien organiser d’autres bals et participer à des animations.
Entre polkas, scottish, mazurkas, valses ou an dro bretons, en rondes, quadrilles ou en couples qui se font et se défont au gré des chassés-croisés, ceux qui seront au bal samedi prochain verront qu’ils ne résisteront pas au plaisir de se lancer sur la piste pour participer. Musique !
Françoise Marissal
Li Bouchtorgnans, ou le plaisir de faire découvrir scottish, mazurkas, polkas ou valses.
1 octobre 2006 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés
Val d’Argent - Festival Miam, les bonnes soupes !
Le festival de la soupe dans le parc de la villa Burrus est un régal pour les papilles, mais aussi pour les yeux et les oreilles. Il continue aujourd’hui.
Une soupe aux treize herbes sauvages du jardin gourmand de Lalaye pour commencer? Ou peut-être préférez-vous le misoshiro, la soupe japonaise au miso? Au festival de la soupe dans le parc de la villa Burrus à Sainte-Croix-aux-Mines, on peut en gouter une quinzaine, à l’ortie, au potiron, Emmau’soupe, tourin venu de Saint-Sylvestre sur Lot, jumelé avec Lièpvre, soupe au poisson de Pluduno, la commune jumelle de Sainte-Croix, et soupes d’ailleurs: aash afghan, rassou mauricien, bortsch russe ou encore tomka kai thaïlandais...
Un jardin passionnément, Alsace Nature, Val Avenir et Hêtre ont joyeusement mélangé les ingrédients du succès pour ce premier festival. Chacun a pu glaner des recettes, faire son marché de produits bio, écouter des contes, assister à des conférences, tandis que, dans différents coins du parc superbement mis en valeur par Un jardin passionnément, on pouvait entendre, ici de la musique folk, là de la musique médiévale, là encore des sonorités contemporaines...
Le festival se déguste encore aujourd’hui dimanche.
Françoise Marissal
Le programme :
10 h 30 vielle à roue et chants médiévaux avec Ernst Käshammer.
11 h Dansefables Compagnie Itinéraire et le quatuor à cordes Vlad Ogurietz.
12 h 30, « La soupe aux cailloux », conte de la Rose des Vents.
13 h 30, « Contes à croquer » de Matthieu Epp.
14 h, diaporama « Les plantes médicinales du pays Welsch » avec Élisabeth et Christian Busser (Ethno-pharmacien).
15 h, bal folk avec Sylvain Pironet Cie, et Li Bouchtorgnans.
16 h 30, vielle à roue et chants médiévaux.
Photos Françoise Marissal et José Antenat
5 octobre 2006 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés
Sainte-Marie-aux-Mines - Initiative - Bal folk au profit de l’école Aalberg
Afin de financer des séjours de découvertes de l’environnement, l’école André Aalberg de Sainte- Marie-aux-Mines organise un bal folk samedi 11 février à 20 h 30 au théâtre de Sainte-Marie-aux- Mines. Pas moins de trois groupes viendront animer la soirée : Sylvain Piron de Saverne, Dansez-Voir de Barr et un groupe du Val d’Argent : Li Bouchtorgnans. Le prix d’entrée est de 5 E, des boissons et autres pâtisseries seront proposées tout au long de la soirée. À noter qu’elle sera précédée d’un bal réservé aux enfants, de 17 h 30 à 18 h 30. Entrée 1 E. Cette soirée est organisée par l’équipe enseignante de l’école publique mais aussi grâce à l’aide des parents d’élèves et le soutien de la commune de Sainte-Marieaux- Mines. On pourra danser au rythme des valses, branles, scottischs, polkas et autres bourrées !
5 octobre 2006 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés
Orbey - Chansons pour les pieds
Le Celtiwelche 2006 a attiré la foule et les danseurs au son des binious, guitares ou violon.
Deux soirées, des animations et une salle débordante, le Celtiwelche 2006 a clôturé sa neuvième édition en faisant trembler le sol de la salle polyvalente d'Orbey. Après avoir fait battre la ville aux rythmes celtes des groupes rock et folk le vendredi, le samedi après-midi a ouvert le gazon du Parc Lefébure pour des scènes ouvertes (jonglage, clown…). Dès 20 h 30, le parking de la salle polyvalente s'est coloré de voitures jusqu'à déborder. Après le passage des groupes bretons Chum's (remplaçant les Irlandais de Black Water initialement prévus) et Emsaverien, le clou de la soirée n'aura pas cloué au sol les semelles des spectateurs. Le fest-noz entraînant de Darhaou a littéralement fait s'envoler les pieds de la salle. Les danseurs, initiés ou non lors des précédentes éditions, ont attrapé le petit doigt de leur voisin pour se lancer dans une longue ronde sautillante. Selon les morceaux, on danse en masse ou en couple, emporté par le violon, le biniou, la guitare et le collier de moule du batteur. Malgré la pluie, l'ambiance était chaude au festival, légitime reflet des pays bretons.
Des danseurs répondant à l'invitation du bagad (photos Jeen Heine)
6 octobre 2006 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés
Concert celtique Immense fest noz à La Roselière
Les Celtiques Potes et le trio Carnyx mettront de l'ambiance le 4 novembre prochain à la Roselière transformée en un immense pub. Crêpes, bière, cidre, danse et musique au menu.
« Il y a une envie de faire la fête et cela se retrouve chez toutes les générations » constate Gérard Javos le président des Flambeaux de l'Allan. Et pour que la fête soit belle et chaleureuse, rien de tel qu'une grande soirée celtique. En partenariat avec le comité des fêtes, l'association montbéliardaise a donc imaginé une grande fest noz, transformant, l'espace d'une soirée, la Roselière en un immense pub grâce à une décoration et des éclairages appropriés mais aussi des organisateurs costumés. De là, à penser que le kilt sera la tenue exigée, il y a cependant un pas que nous n'oserons pas franchir.
Dépaysement assuré
« Il s'agit d'un concert un peu particulier puisque le spectacle vous emmènera dans les différentes provinces celtes à travers leurs chants, leurs danses et leur musique. Vous voyagerez en Irlande avec les Jigs endiablées, en Bretagne avec des chants populaires et dansants ainsi qu'en Écosse avec la cornemuse » salivent déjà Gérard Javos et son compère vice-président, Jean-Yves Derieux. Attablé, le public sentira très vite monter l'envie de participer, de danser, de chanter tout en appréciant différentes sortes de bière artisanale, du cidre, du jus de pommes. Les boissons idéales pour faire passer la crêpe celtique fourrée pommes, miel et amandes effilées.
Les réservations vont bon train
Mais pour que la mayonnaise prenne, faut-il que la musique soit bonne. Et dans ce domaine, on peut faire confiance aux groupes présents. En commençant par le trio Carnyx que l'on avait déjà vu lors de la fête médiévale de Montbéliard et qui chauffera la salle pendant une heure trente. Les trois musiciens resteront d'ailleurs pendant toute la soirée pour initier le public aux danses celtiques. Juste le temps de se remettre d'une première partie endiablée que les sept musiciens des Celting Potes débouleront sur scène pour trois heures de musique dans la pure tradition celte. Violon, guitares, harpe, cornemuse accompagneront le chanteur irlandais Dean. « Un grand moment de dépaysement » promet Gérard Javos avant d'ajouter : « Le comité des fêtes, de par son expérience, nous apporte une aide logistique et cette collaboration est le reflet de notre souhait commun d'animer et de proposer de nouvelles fêtes. Celle-ci devrait d'ailleurs être reconduite ». Et pour mettre tous les atouts dans leur jeu, les organisateurs ont fait un effort considérable sur les prix d'entrée : « 10 euros pour faire la fête de 8 h 30 à 1 h, c'est accessible au plus grand nombre. La preuve, en fin de semaine dernière, nous avions déjà plus de 400 réservations ».
11 octobre 2006 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés
Valdoie Bal folk du samedi soir
Les bals folks de la section danses traditionnelles de l'Association du Val d'Oye sont toujours accompagnés d'un stage dédié à un pays ou une région particulière. Le dernier en date était consacré à la Bretagne. Particularité, les techniques de danses enseignées, fruit d'une enquête menée de 1945 à 1963, sont celles du véritable folklore tel qu'il a été recueilli auprès des paysans de basse Bretagne et non pas celui pratiqué aujourd'hui dans le folklore remis au goût du jour. L'animation était assurée par Yvon Guilcher et Julien Dufour. Ils avaient de quoi être satisfaits puisque 40 personnes ont participé à ce week-end folklorique. « Pour une fois, tient à préciser Céline Raigneau, la trésorière adjointe de l'association, il y avait plus de cavaliers que de cavalières, ce qui est exceptionnel ! » Le bal comportait aussi tout un programme de danses élargi à d'autres folklores, comme des contredanses anglaises, des danses hollandaises, suédoises, écossaises… Il était animé par les musiciens du trio Bed and Breakfast, Emmanuel Gaillot au violon, Bernard Lefebvre au violoncelle et Domitille Audreas à l'accordéon. Chaque semaine, la section danses traditionnelles et populaires de l'AVO anime deux ateliers : le mardi de 20 h 15 à 20 h 30 au centre Jean-Moulin et le jeudi de 16 h à 18 h à la Maison de quartier Jean-Jaurès. Les prochains stages auront lieu les 3 et 4 février prochain au centre Jean-Moulin. Au menu : danses des Balkans avec Geneviève Chuzel accompagnée par Stéphane Milleret et Christophe Sacchetteni. Les musiciens du groupe Djal animeront également le bal folk du samedi soir. Les 10 et 11 mars, la maison de quartier Jean-Jaurès servira de cadre aux rondeaux et congo de Captieux avec Dany Madier Dauba accompagnée par Didier Oliver. Accordéon diatonique avec Emmanuel Pariselle. Bal le samedi avec le duo Emmanuel Pariselle et Didier Oliver.
Marc Pillet
31 octobre 2006 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés
Musique La salle Grassegert a vibré à l'heure irlandaise
Le groupe « Pure Irish Drops », composé de Benny Mac Carthy, de Fionn Mac Giolla et de Donal Clancy, est monté récemment sur scène à la salle Grassegert. Un concert qui a mis fin à leur tournée européenne. Après s'être rendu en Allemagne, en Suisse, en Belgique et aux Pays-Bas, le trio a donné son unique concert en France dans la cité minière. Plus de 80 personnes sont venues les applaudir chaleureusement, ravis de découvrir une excellente formation musicale. Benny Mac Carthy, qui jouait de l'accordéon diatonique, a présenté les morceaux en « franglais » (un mélange de français et d'anglais). Le public riait, tant il est vrai ses introductions vocales étaient pleines d'humour. Il était accompagné de Fionn Mac Giolla Chuda au violon et de Donal Clancy à la guitare. La particularité de ce concert celtique résidait dans le fait que les musiciens ont exécuté tour à tour des solos, des duos et des trios avec brio. Si la première partie du concert s'est déroulée plutôt sur des airs languides, la seconde a été bien plus rythmée. Entrecoupé d'un entracte à la Guiness, le concert s'est achevé par une « standing ovation ». Tout le monde s'est levé en effet pour saluer le talent de ce trio remarquable. Les « Pure Irish Drops » sont originaires du comté de Waterford situé dans le sud de l'Irlande.
Photo N.M.
La musique celtique, une musique colorée et irrésistiblement entraînante.
6 novembre 2006 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés
Montbéliard - Les Celting Potes se font des copains
Vous prenez une musique bretonne ou irlandaise. Vous mélangez des instruments traditionnels (harpe, cornemuse… et modernes (basse et batterie). Vous imaginez les musiciens en kilt et grandes chaussettes sur jambes velues. Et vous servez le tout sur scène avec passion et énergie. Il n'en faut pas davantage pour séduire le public amateur de folk-rock au parfum affirmé de celtitude. Ils étaient plus de 800 samedi soir à Montbéliard à guincher sur les musiques colorées et irrésistiblement entraînantes des Celting Potes, un groupe aux attaches bretonnes et irlandaises dont l'originalité du répertoire a enflammé la Roselière.
Fest-noz samedi à Montbéliard avec les Celting potes.Photo F.J.
7 novembre 2006 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés
Altkirch Contes au gré des vents
Les « Amis de la bibliothèque » d'Altkirch aiment étendre leur activité aux contes et à la musique. C'est ainsi qu'ils ont invité à la troisième édition d'une soirée qui retient toujours l'attention. Vendredi, une trentaine de personnes ont rapidement traversé la froidure de ce début novembre pour se retrouver bien au chaud dans ce qu'on appelle l'amphithéâtre du CRAC et qui pourrait aussi avoir l'aspect d'une petite salle de cinéma. Jean-Claude Legrenzi qui fait toujours fonction de président, en attendant un successeur, leur a souhaité la bienvenue. Karine a commencé par évoquer l'amour « avec un mais » d'Armand et d'Ida. Colette a ajouté une note en alsacien avec le bel accent haut-sundgauvien pour narrer une tranche de vie de Léon et Léonie, travailleurs campagnards, et leur enfant visité par trois fées. Danielle s'est lancée (pour la première fois, dit-elle) dans une passionnante histoire (la petite) de Mathusalem, patriarche biblique qui a longtemps refusé la mort… et ce pendant 969 ans. Karine et Véronique ont conté le beau destin d'Hippolyte, le laid au coeur généreux. Ces charmantes conteuses ont bien des talents et leurs jolis récits qu'elles imaginent ou retravaillent à leur façon sont excellemment soutenus par Gilles et Danyèle avec leur dizaine d'instruments. Il faut savoir gré à ces sympathiques artistes bien de chez nous. Au plaisir de les retrouver.
Y.ST
Photo Yves Stantina
Gilles est au violon, Danyèle à l'accordéon et Karine raconte.
29 novembre 2006 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés
Biederthal
Ambiance intimiste pour une musique universelle, les airs irlandais distillés par les Chum's se sont succédé dans la salle du café Au Soleil. Si pratiquement tous les spectateurs tapaient des mains, du pied ou accompagnaient les rythmes de la tête, certains ont réussi à trouver de la place pour danser. Il est vrai que les danses en chaîne se prêtent bien aux espaces réduits des pubs. Un peu à l'étroit, les mélodies de la flûte, les plaintes du violon, les folies des percussions et autres ballades aux sons de la guitare, les landes irlandaises se sont transportées au pied du Jura. Et n'en déplaise aux Anglais présents, la musique, ce soir-là, était irlandaise, accompagnée de bière et de whisky irlandais. Of course ! Après la période d'hibernation, le café Au Soleil se réveillera au printemps, en mars prochain, à la chaleur des airs brésiliens apportés par Simone Santos. Rien de tel pour évacuer la torpeur hivernale.
Photo Luc Stemmelin
6 décembre 2006 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés
Musique Doedelzak, ou la cornemuse enregistrée sur CD
Doedelzak, groupe local de musique traditionnelle, sort son premier disque.
La notoriété de Doedelkak est aujourd’hui bien installée. Le groupe vient de sortir un CD de 13 titres, des morceaux tirés du répertoire traditionnel mais aussi quatre compositions. « Créée en 1998, la formation compte aujourd’hui cinq musiciens et un sonorisateur », explique Denis Wlaminck, d’Évette Salbert, colonne vertébrale de Doedelzak et figure du paysage musical régional. Il y a peu, à l’école de musique, où tous les partenaires du groupe étaient invités, Denis Wlaminck à la cornemuse, Lydia Wlaminck à la flûte, Fanny Schubnel à la cornemuse et la flûte, Félix Verry au violon et aux percussions et Philippe Michel à l’accordéon, ont joué « quelques pièces pour mettre l’ambiance et arroser la sortie du disque », précise Denis Wlaminck. Le groupe avait bien fait les choses, pour donner l’impression d’une fête de village, avec buffet campagnard et tireuse à bière, pour accompagner la musique. Pour Denis Wlaminck, « la création d’un disque est une aventure musicale mais aussi humaine. Je me doutais que c’était du travail, sans en connaître l’importance ». Car l’enregistrement est presque une récréation dans le processus de création. « Le choix des morceaux est très long, car il faut créer une ambiance sonore. Après l’enregistrement, il y a encore un gros travail avec un ingénieur du son ». Ce dernier indique la marche à suivre pour obtenir un son enregistré le plus proche possible de celui des concerts. Le travail sur le CD a commencé en juin 2005, ce qui représente un an et demi de travail. Pour Denis Wlaminck, ce temps passé est bénéfique car « le studio agit comme un révélateur des qualités et des défauts musicaux de chacun, on y reste longtemps ensemble ».
Doedelzak s’est produit récemment à l’église de Danjoutin. Photo Manuel Brun
7 décembre 2006 © L'Alsace tous droits de reproduction réservés
Battenheim
Un voyage musical sur des airs d’avent et des chants d’hiver sera proposé ce samedi 9 décembre à 20 h à l’église paroissiale de Battenheim. Deux formations de même influence, Cairn et Excalembour, se produiront. Ils présenteront un programme de musiques et chants profanes ou spirituels, recueillis ou festifs, inspirés des répertoires alémaniques, irlandais, bretons et provençaux, avec une troisième partie consacrée aux chants de Noël. Le quartet Excalembour (violon, vielle, nyckelharpa, flûtes, guitare, bodhran) au répertoire irlandais et médiéval et le duo Cairn (orgue et bombardes) aux compositions d’influences bretonnes et spirituelles regroupent des jeunes musiciens passionnés. Ce concert sera relevé par les chants de Médard Fimbel (ténor et haute-contre) et Alexis Robert (saxo soprano), invités pour l’occasion. Ce concert sera accompagné de projections de photos de Daniel Ziegler, extraites de livres ou de films dont il est l’auteur.
11 décembre 2006 © L'Est républicain
Le rendez-vous était convivial et musical. Dœdelzak a choisi l’auditorium Jean-Moulin de l’école de musique de Danjoutin pour présenter aux amateurs de musique traditionnelle son tout premier CD. Comme le souligne Denis Wlamynck : « Voici bientôt dix ans que l'ensemble a été créé et va son bonhomme de chemin. Depuis quelques années, après de plus en plus de bals dans la région, de concerts et après le FIMU, notre public sollicitait des enregistrements de notre musique. Petit à petit, l'idée a germé, laisser une trace de notre travail était également séduisante. C'était un beau projet tant musical qu'humain pour progresser et allez de l'avant».
Dœdelzak est à l'ouvrage depuis juin 2005 pour l'enregistrement dans les studios Chrysmiphil d'Étupes à raison d'une dizaine d'heures par jour durant une semaine, la formation a enregistré 14 titres entrecoupés de plages musicales à la cornemuse composées par Denis, professeur de formation musicale à l'ENM et à Bavilliers, jouant de la vielle à roue, cornemuse, etc. Lydia, son épouse, à la flûte à bec, Philippe à l'accordéon, Hervé Berger aux percussions» Jean-Louis Py à la contrebasse et Lucile Beau au violon offrent aux mélomanes un voyage musical d'une bonne heure à travers les musiques traditionnelles du centre de la France, de la Franche-Comte et Flamande.
Denis Vlamynek l'assure « enregistrer les morceaux du CD n'est nen à côté de tout le travail II faut faire le mixage (un à deux mois), lui donner de la. couleur, lui trouver un habillage,,, des choses ignorées par nous. Mais grâce à toutes les bonnes volontés, nous sommes fières de vous présenter Boîte à .musique », Dœdelzak a évolué depuis l'enregistrement. Quelques musiciens sont partis, d'autres sont arrivés. La formation se produira prochainement au temple de Vandoncourt le 13 janvier, le 27 janvier à Danjoutin, le 17 février à Evette-Salbert. Des informations sont également disponibles sur wwvv.accrofolk.net, avec des extraits du CD que l’on peut également trouver à la FNAC.