Bal folk et musique trad
Poly-mélodies rétro
Tubes, essais et étiquettes
Pour les années 60, j'ai fait à mon domicile quelques essais –secret défense- partiellement concluants de pas de folk sur des airs de variété ou de chanson franco-internationale. Mais en bal, qui oserait ?
• Dans Brassens, p. ex, la « Ballade des dames du temps jadis » fait une très honorable mazurka, sa « Petite marguerite » tombe bien en andro, allez, enchaînons avec « Les copains d'abord », cela varie les sons. « Le petit joueur de flûteau » autorise un branle coupé ou de courante à résonance médiévale
• Scottish avec « Da doo ron ron » (en France, Johnny H., Frank Alamo), et « Poupée de cire » (F.Gall / S.Gainsbourg), de même pour « Les élucubrations » (d’Antoine). Après test via You tube « Jolie petite Sheïla » de qui vous savez passe plutôt bien en andro, tout comme « Et moi et moi…» de J. Lanzmann / J. Dutronc
• « J'entends siffler le train » (en France, Richard Anthony) donne un branle double mélancolique et un peu lancinant, «Les sucettes» (F. Gall / S. Gainsbourg) sont plus vives car coquines, sur les mêmes pas. Tiens, en les enchaînant, quel crescendo !
• « Take five » (Paul Desmond / Dave Bruebeck) est clairement une valse à cinq temps jazzy américaine de très brillant niveau musical.
Etc. etc.
Toute ces musiques n'ont rien de trad', n’ont pas été composées ni interprétées pour être étiquetées ni pratiquées en néo-trad’ mais s'avèrent formellement dansables comme telles (droits d'auteur en sus, style et accents musicaux en moins ou à aménager).
Et alors ? Ben, rien…
En tout cas, si les variétés d'hier ne sont vraiment pas le trad' de demain, les "musiques actuelles" seront sans doute le répertoire rétro du futur. Au fait, Mozart savait-il qu'il composait de la musique « classique » ? Qui veut disserter ?
Un jour, j'examinerai la chenille, le letkiss, la danse du balai, le kasatchok, la raspa et les quarts d'heures américains comme en lointaine parenté du trad’ (cousins, bien sûr, à la mode de Bretagne).
(à suivre…)
Amato